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17/02/2012

Digestion légère

Hier, sur le répondeur de "là-bas si j’y suis"  on pouvait avoir un petit aperçu de la haine ordinaire que se portent les gens en Hongrie, sur fond de xénophobie dérivant tout droit semble-t-il, d’après les témoignages du reportage, de problèmes de chômage. En France l’ambiance est moins candide que dans les années soixante-dix où l’on écoutait avec bienveillance « Jésus-cri  est un hippie »,  nous n’atteignons pas cependant, en général, les paroxysmes de ressentiment, larvé ou pas, qui semblent être le lot quasi quotidien du Hongrois ordinaire ; même le ton trash français qui est de mise aujourd‘hui, par exemple, pour contre-encenser notre Jésus de service, est loin d'atteindre ces sommets de hargne des hongrois entre eux. Là-bas il semblerait que le bouc émissaire soit le Juif et/ou le Rom, toujours d’après les témoignages. Bien sûr, en France les humoristes éprouvent un peu de mal de nos jours à endiguer le regard en chien de faïence que se portent les gens de temps en temps ; certains artistes eux-mêmes, qui gardaient un chien de la chienne d’un tel se laissent aller à la rancune, déguisée en humour, mais heureusement pour tous, nous n’en sommes pas à l’ambiance hongroise. « Et si on s’aimait ? », ce devrait plutôt être le message à porter, coûte que coûte… aux hongrois surtout, bien entendu, quitte à faire gnangnan, on s’en fout, tomates et œufs pourris valent mieux que... traitement plus sévère. 

 

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15/02/2012

Les loups de la finance

La Hongrie en a vu de toutes les couleurs, terreur rouge, terreur blanche, politique tourmentée. « Pas maîtres de leur destin » dit une Hongroise interviewée par des reporters de France Inter. Rien ne peut justifier la misère. Quand les loups de la finance arrêteront-ils les dégâts ? Wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Hongrie_(1920-1946)

16:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

La première crise de l'énergie racontée par Hubert Reeves

"Au début, les fonctions de nutrition et de reproduction (par autocatalyse) sont bien rudimentaires. Elles ne se produisent pas nécessairement au sein des mêmes molécules. Elles se développent, ici et là, avec plus ou moins de succès, en utilisant les vastes réserves d’énergie qui se sont accumulées dans l’océan. Au cours des millénaires, l’organisation s’y poursuit sans relâche. En observateurs extra-terrestres, nous pourrions en marquer les étapes. En l’an X est apparue la première molécule capable de ceci ; en l’an Y, un système de plus de mille atomes a été observé pour la première fois, etc. Avec la multiplication des systèmes consommateurs, les réserves d’énergies océaniques sont bientôt largement entamées. Si grand est l’appétit qu’on en est à se disputer les derniers alcools fossiles. Cette crise pourrait se terminer par une famine généralisée, et par la destruction des molécules complexes si laborieusement constituées. Le progrès de l’organisation est alors sérieusement menacé.

Le Soleil brille toujours certes, mais face à la crise, son énergie ne sert à rien, jusqu’à ce qu’apparaisse une molécule spéciale, rudimentaire ancêtre de la chlorophylle. Par un mécanisme préfigurant la photosynthèse, elle sait capter et emmagasiner l’énergie des photons solaires. C’est le salut pour tous les systèmes affamés, qui trouvent le moyen de se fédérer avec cette précieuse partenaire. La première crise de l’énergie se résout par le développement de l’énergie solaire, qui, depuis ce jour, anime toutes les formes de vie végétales et animales."

P. 153-154  Patience dans l’azur Hubert Reeves Édition du Seuil

La science quand elle prend les aspects d'un conte. La solution est trouvée via une nouvelle molécule arrivée à point nommé, comme par magie. une alliée indispensable.  

 

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