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17/02/2012

Digestion légère

Hier, sur le répondeur de "là-bas si j’y suis"  on pouvait avoir un petit aperçu de la haine ordinaire que se portent les gens en Hongrie, sur fond de xénophobie dérivant tout droit semble-t-il, d’après les témoignages du reportage, de problèmes de chômage. En France l’ambiance est moins candide que dans les années soixante-dix où l’on écoutait avec bienveillance « Jésus-cri  est un hippie »,  nous n’atteignons pas cependant, en général, les paroxysmes de ressentiment, larvé ou pas, qui semblent être le lot quasi quotidien du Hongrois ordinaire ; même le ton trash français qui est de mise aujourd‘hui, par exemple, pour contre-encenser notre Jésus de service, est loin d'atteindre ces sommets de hargne des hongrois entre eux. Là-bas il semblerait que le bouc émissaire soit le Juif et/ou le Rom, toujours d’après les témoignages. Bien sûr, en France les humoristes éprouvent un peu de mal de nos jours à endiguer le regard en chien de faïence que se portent les gens de temps en temps ; certains artistes eux-mêmes, qui gardaient un chien de la chienne d’un tel se laissent aller à la rancune, déguisée en humour, mais heureusement pour tous, nous n’en sommes pas à l’ambiance hongroise. « Et si on s’aimait ? », ce devrait plutôt être le message à porter, coûte que coûte… aux hongrois surtout, bien entendu, quitte à faire gnangnan, on s’en fout, tomates et œufs pourris valent mieux que... traitement plus sévère. 

 

09:18 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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