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18/02/2012

Un pas vers soi, un pas vers l'autre

Deux femmes bossaient ensemble en échangeant des propos qui ne parvenaient pas jusque mes oreilles, ce qu’elles faisaient, le rêve ne me l’indiquait pas non plus, comme s’il voulait mettre la lumière sur l’essentiel, la bonne entente apparente entre elles. Je suis spectatrice et auditrice du rêve ; en voilà une qui s’éclipse et l’autre qui, ne la voyant pas revenir, s’informe et apprend que sa collègue s’en est allée avec leur mari commun. J’assistais donc à un épisode crucial de la vie sentimentale d’une famille à plusieurs femmes pour un seul homme. Le rêve fulgurant sécrète les explications, me fait comprendre instantanément les choses : si la femme délaissée est paniquée, c’est parce que le mari polygame, mentalement assez entamé, trucide celles qu’il abandonne, la "perdante" à ses yeux. Un rêve violent par son contenu mais plutôt bien intentionné. Il continue à la vitesse de la lumière : la femme seule peste surtout contre la trahison de son amie qui, à sa façon, l‘a condamnée. Elle s’enfuit la malheureuse, le mari violent à ses trousses pour lui régler son compte. Drôle de rêve. J’évolue dans ma façon de les appréhender, je vais finir par les consigner tous dans un cahier, et, rassurez-vous, surtout pas de façon habituelle sur ce blog. Certains rêves peuvent faire ressentir une certaine douleur. Qu’on se reconnaisse ou pas dans certains personnages, on éprouve de la compassion pour la victime, du moins en ce qui me concerne, ensuite, au réveil, une certaine reconnaissance pour le rêve, pour ce qu‘il vous a fait éprouver de la douleur que vous ne saviez pas. Il y en a un qui m’avait fait me réveiller déçue de moi-même mais j’avais quand même pris un virage vers la connaissance profonde de ma situation à ce moment-là. Déçue, mais pas mécontente du message. Eh oui, amis lecteurs, une confiance s’est installée entre le rêve et moi. De l’un à l’autre, les choses changent. Il me semble que le miroir m’adresse de tout là-bas des sourires ou des grimaces, mais en me laissant respirer. Un pas vers soi, un pas vers l’autre.

09:10 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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