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18/02/2012

Petite sieste

Appeler un chat un chat, un conseil qui paraît simple concernant les animaux, les choses, mais ça se complexifie plus on y pense concernant la définition des états des êtres et des choses. Difficile de dire de quelqu‘un il est ceci-cela, de toucher à son identité profonde, singulière, en toute désinvolture. C’est d’une familiarité surprenante au fond. 

La compassion est quelque chose qu’on devrait garder secret, la dire sonne faux, j’en ai parlé dans la note sur le drôle de rêve, tant pis pour moi. La défiance est tellement grande de nos jours, ou alors ce genre d’orgueil qui va de pair avec la formule : « il vaut mieux faire envie que pitié » ; la compassion tient de l’amour et l’amour aujourd’hui sonne comme une provocation, une presque faute de goût, quand il ne dissonne pas carrément, en gros, il dénote dans le contexte, il faudrait presque le cacher comme un cadavre dans le placard tant il semble être devenu patibulaire. Quelle époque ! Mais je m’aperçois d’un coup, que c’est peut-être une forme de pudeur après tout, à cette époque trash, paradoxalement les gens seraient devenus tellement pudiques que par timidité, ils cacheraient leur amour sous d’épaisses couches de vulgarité, de crainte de se faire rembarrer, tant il est difficile d’aimer quelqu'un qui n’aurait pas envie de l'être par exemple.

22:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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