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06/03/2012

J'aime ce numéro

J'aime ce numéro de Télérama. On y parle aussi du peintre Jacques Truphémus. je suis allée regarder des photos de ses oeuvres sur le web. Sur une toile lumineuse, le visage ensoleillé d'une dame brune,  un oeil en émerge qui semble scruter le spectateur. Une indicible douceur émane de cette présence. Un extrait de l'article consacré à Jacques Truphémus : « Il y a un doute », dit-il. Le « doute » ne reflète pas une indécision ; c’est le jugement le plus radical que l’artiste lyonnais puisse porter sur les êtres et les choses ; Tuphémus est un homme bon. De cette mansuétude, il prétend n’avoir aucun mérite. «  Quand on est peintre, on est obligé d’être ouvert sur le monde et sur l’autre. » Puis il pose sur ce propos une ombre légère : «  Or l’époque actuelle me semble au contaire favoriser les artistes narcissiques, et je trouve ça dommage. » « Dommage » est un autre mot tempéré de son vocabulaire. Il signifie « grave ». Adoptons-le :il est dommage, donc, que le talent de Jacques Truphémus ne soit toujours pas reconnu à sa juste valeur. Olivier Cena


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Mollesse ou déréalisation ?

« Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », din l’picard d’ichi : « Tout l’mond’ y’é biau, tout l’mond’ yé gintil. »… ché gins y n’sont pon si mauvais qu’cha in général, mais à forch y peutent te(ou : y peuvt te ou : y peut' prononcé comme y pètent sans l'accent grave, c'est-à-dire qu'on entend le "t". ) perd‘ lu moral. Personnelmin, jeun’ cro pu al révoluchion din nou pays, ché gins y sont trop ramollis à’s’t’heure, è’j diro mêm’ qu’on est comme estourbis à forch, on‘n‘réalis’ pu vraimin.

À propos de mollesse, un extrait de ce que j’ai lu vers deux heures du matin dans Télérama :

« … votée il y a quelques semaines, la loi Carayon sanctionne la violation du secret des affaires, c’est-à-dire la divulgation d’"informations économiques" que les entreprises veulent garder secrètes… sans que l’opinion publique ni la corporation des journalistes s’en émeuvent vraiment »

Extrait de l’article d’Emmanuelle Anizon et Richard Sénéjoux sur le journalisme d’investigation.   

 

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05/03/2012

Ce n'est pas normal

Réveillée à deux heures du matin, j’ai pu lire en toute tranquillité un article de Télérama sur Tim Burton. Hier matin j’étais à l’écoute de Morgiève qui, pour parler de son envie de faire de la poésie dit qu’il veut "faire beau"  et ce soir "j’écoute" Tim Burton qui aime les monstres. Il a grandi dans une banlieue Burbank où tout était uniforme et vit maintenant à Londres : "Je vis à Londres, dans une société multiculturelle où il y a du mouvement, des tensions, et ça ne fait que souligner la morne uniformité du monde où j’ai grandi. À Burbank, tout le monde était blanc et se conformait à la norme. C’était un milieu très puritain. Et si vous étiez athée, mieux valait le garder pour vous. Toute singularité, comme le simple fait de ne pas aimer le sport, était très mal vue. J’étais considéré comme un enfant bizarre, presque anormal, ça me rendait triste et solitaire. J’en ai gardé un dégoût viscéral de la norme et des étiquettes." Vu sous cet éclairage les monstres deviennent presque beaux. La norme et le beau vont-ils  de pair dans l'esprit des gens, en général ? Le hors norme est-il forcément laid ? Les monstres de Tim Burton ne sont pas vraiment top physiquement mais pas désagréables à regarder non plus, surtout pour Tim Burton qui, déjà bébé les contemplait les yeux dans les yeux, sans peur, alors que les normaux le mettaient mal à l’aise. Pour Tim l’univers des monstres  génère de la poésie, c'est ce qui compte. Morgiève et Tim Burton semblent assez différents dans leur façon de l'appréhender, chez l'un la beauté qui émane des êtres cotoyés doit être plus immédiate pour susciter la création poétique. Les femmes en talons aiguilles et leurs caniches de Richard Morgiève, c'est ultra normal dans le contexte, mais on ne peut pas toujours être original non plus. Et maintenant je m'en vais lire l'article sur la Hongrie. 

 

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