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15/01/2012

Des propos qui trottent dans la tête

« Il n’y a pas de solution » disait-elle en pensant à je ne sais quoi, je ne sais qui, et cela la soulageait de prendre conscience que pour sa part, elle estimait qu’il n’y avait pas de solution, c’est ce qu’elle déclara en substance avant de passer à autre chose. Ne plus chercher à résoudre la chose insoluble libérait sa respiration, elle acceptait le problème, la mystérieuse situation en tant que telle. Attentive auditrice, de l’autre côté du poste, j’ai d’abord ramené ce propos un peu long et solennel de la vedette interviewée au strict axiome qu’à l’impossible nul n’est tenu. Je ne saurais dire pourquoi, cela m'est ensuite revenu à l’esprit. Ce qui est impossible à résoudre pour l‘un me suis-je dit, pourrait ne pas l’être pour un autre. Mais tout ceci est trop vaseux. Imaginons la situation concrète où quelqu‘un aurait une mauvaise relation avec une personne qui se cantonnerait à un rôle strictement dominateur à son encontre. En raison d’un complexe rédhibitoire de supériorité par exemple, alors qu’elle prétendrait vouloir instaurer une relation amicale. L’autre jetterait « légitimement » l’éponge, et par là même aurait renoncé à résoudre un problème trop ardu. Le dominé qui un temps s’était cru obligé de prendre telle ou telle attitude stéréotypée pour se plier à ce qu’on attendait de lui, par fatigue ou manque de combativité, ce qui revient à peu près au même aurait estimé devoir mettre un terme aux faux contacts en jetant le paquet de nœuds, ce qui n’a rien à voir avec le bébé et l‘eau du bain. La personne aura senti qu’elle ne résoudrait pas le problème en se dissolvant dans un acte désespéré d’effacement masochiste, suprême consentement au non-sens relationnel mais bien en redevenant elle-même, à savoir une personne libre de se dégager, de s’engager ailleurs et/ou encore, de passer la main dans un bel acte d’humilité. Vu sous cet aspect concret les choses dites initialement "en l'air" prennent sens. Je dirais même plus, elles prennent sens. Quand l’amour ne s’en mêle plus, ou si la baisse d’énergie est trop importante, à l’impossible nul n’est tenu, d’autant qu’impossible n’étant pas français, il y aura toujours un possible ailleurs ou un ailleurs possible ... mais cela est une autre histoire.    

 

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12/01/2012

Pensées matinales

Voici venu le moment de méditer un peu à propos de l’émission d’hier soir diffusée sur une chaîne belge. Il y était question d’un drame qui a eu lieu en Belgique : un homme, décrit comme un narcissique total, en conflit avec son ex-femme, et qui a assassiné leur fils. Le bonhomme était évidemment antipathique, autocentré et matérialiste. Il avait séduit sa femme comme beaucoup d’autres le font, en l’invitant dans des restaurants et hôtel de luxe. D’autre part il travaillait plus que de raison comme surveillant de chantier. Un événement malheureux déclencha le début de la dissolution du couple. Sa femme, en sortant de son lieu de travail, subit une agression très violente  : un homme en voulant lui voler son sac l’a égorgée à moitié alors qu'il retirait maladroitement la lame maintenue sous sa gorge pour la menacer. Traumatisée, elle peine à s’en remettre, rien ne va plus avec son mari et ce sera le divorce à l’amiable. Ce n’est qu’au bout d’un certain temps que les choses se gâtèrent concernant la garde de l’enfant. L’ex-mari finit par réclamer la garde alternée et commença le cercle vicieux de l’instrumentalisation de l’enfant par le père.

La question qui me tarabuste dans cette histoire est celle du processus par lequel on arrive à ce narcissisme débilitant, cette impossibilité d‘aimer du père. Comme s’il avait loupé les personnes qu’il aurait dû rencontrer au mauvais tournant de sa vie, celles qui auraient pu l’empêcher de devenir ce robot infernal. Rousseau parlait de la nature comme de quelque chose de potentiellement restructurant et nous voyons justement dans ce drame à quel point cet homme est dénaturé, ce qui semble aller de pair avec un matérialisme effréné et un consumérisme symptomatique. La nature, avec ses leçons de bon sens éveille aussi bien l’imaginaire que le spirituel quand la société devient un facteur de trop forte oppression pour certains hommes, quand elle ne joue plus le rôle civilisateur qu’elle prétend vouloir jouer auprès de tout individu mais le corrompt. Il se peut aussi que la propre culture "inculte" de cet homme ait fini par le faire basculer. 

Plus réjouissante, une autre émission, de radio cette fois, où s’exprimait Juliette Gréco. Là c’était une histoire de sublimation qui fait beaucoup de bien à entendre.   

 

08:59 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

11/01/2012

Social

J'aime bien l'exemple du catholique social dans le wiktionary qui aurait pu ce faisant l'illustrer en rappelant les initiatives de l'abbé Pierre, dans le sillage duquel nous avons maintenant Cantonnat.  http://fr.wiktionary.org/wiki/social#.C3.89tymologie

14:43 Publié dans Lecture, Note, Site | Lien permanent | Commentaires (0)