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16/09/2021

lumbago

Me voilà raide comme Artaban ! Mais je vois un kiné de très bon conseil qui a bien voulu me conseiller pour la nourriture, à titre gratuit : pas de céréales, donc de pain, ni de légumineuses le soir. Donc soupe et salade verte, et si pas rassasiée, un fromage blanc zéro pour cent de matière grasse et sans sucre une heure plus tard. Je commence à me sentir plus légère, ma foi. Les kiné sont de gentilles personnes en général.

15:35 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

14/09/2021

Fin de lecture du roman Le printemps des monstres

"J'étais persuadé que Lucien Léger était coupable", me dit Patrick (on croit tout ce que dit la presse comme des gogos). Comme quoi Jaénada a fait un travail utile, car il s'appuie sur des choses concrètes pour avancer ses pions (ou arguments, si l'on préfère).

 

Les lettres, Lucien Léger dit les avoir écrites, se décrivant alors comme malade et demandant pardon. Plus de quarante années de prison pour cela c'est cher payer la lettre et le fait d'être malade.

 

Le pouvoir, les violences d'État, il faudrait en finir avec cela.

 

La belle Solange, pas même diagnostiquée malade mentale par les psychiatres qui l'examinèrent mais diagnostiquée comme telle par certains journalistes et juges, fut probablement assassinée. On n'osa pas en émettre l'hypothèse à l'époque.

 

Je ne vais pas mettre le livre dans l'armoire aux livres parce qu'il y a la photo de Solange sur la couverture, Solange étant allée de dépôt en dépôt. Gardons-la dans nos cœurs, cette martyre du pouvoir.

06:20 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

10/09/2021

Le danger de l'écriture

Donc, d'après l'auteur du Printemps des monstres, il y a eu des personnes qui ont commis des monstruosités mais qui, sur un plan social étaient appréciées car les gens ne savaient pas, à leur sujet.

 

Mais en tant que chrétien ou suivant une éthique proche de celle-là, peut-on dire d'Hitler tout haut ce que nous pensons tout bas de lui, qui revendiquait lui-même sa mentalité de monstre ? Ne pas juger dit l'éthique, dans le sens de "ne condamner personne".

 

Philippe Jaénada s'est investi d'un travail qui le mène forcément à juger à un moment donné, en écrivant le Printemps des monstres, tout comme Zola dans son "J'accuse !" Ces écrivains sortent d'une zone de confort. Ne rien dire est tellement plus confortable. Si l'on craint de recevoir les foudres de celui qui nous demanda de ne pas juger, le boulot est plus difficile encore. Écrire est un acte de courage devant l'interdit comme il est formulé par... Dieu (pardi !)  dans le cas du bouquin intitulé Le printemps des monstres, et pourtant l'auteur rétablit une vérité quasi certaine, sur la personne d'un homme qui aurait juste été aveuglé par sa naïveté et que d'autres ont manipulé. Les monstres en question.

 

Le boulot est ardu pour ceux et celles qui se sont chargés d'enquêtes de ce genre à réaliser : réhabilitation à titre posthume d'une personne, passant par le passage obligé d'en accuser d'autres, qu'on estime être les coupables véritables, et ce,  en s'appuyant sur une enquête qui aura été difficile à mener, tant la vérité est dure à accepter ou à faire accepter. La posture de bienveillance est toujours à garder envers et contre tout certes,  mais dans les cas de monstruosité morale détectée par un auteur après moult recherches, il faut garder le cap (ne pas se compromettre avec ceux que l'on voit alors comme "des crevures"), et ce faisant, prendre le  risque de  déplaire (peut-être) au grand patron. Puisse-t-il ne pas abandonner les écrivains et leurs aidants, seuls devant l'éthique à maintenir quant à ceux qu'ils vont se donner l'audace et la peine de juger, prix à payer pour sauver la mémoire d'un homme banni par les soins des monstres en question.

La fiction détourne de ce risque de pointer du doigt telle ou tel que l'on estime coupable,  mais en cas de réhabilitation d'une mémoire, il faut travailler sans filet... du courage il lui en aura fallu à Philippe J. Pour ma part, je vais reprendre la lecture de son bouquin, interrompue hier car j'ai suivi l'hommage rendu à Belmondo. Les gens l'ont traité de Soleil... ils ont un grand besoin d'amour, auquel Belmondo, ils l'ont senti, a répondu comme on répond présent.

 

Et si les monstres étaient des individus absents à eux-mêmes ? Une question à creuser.

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