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02/12/2013

Lecture du jour

Extrait d'une critique :

"Un juge devrait exister qui, absolument impartial, condamnerait les pervertisseurs de l'intelligence, les corrupteurs de l'esprit et les meurtriers de l'âme doublés de multirécidivistes caractérisés que sont Barthes, Genette, Molinié et leurs pullulants épigones, à des peines aussi lourdes que celles réservées aux bagarreurs, arsouilles de toute engeance, voleurs, violeurs et tueurs. Car qui peut prétendre que le meurtre n'est pas aussi, d'abord, un acte monstrueux et impardonnable qui n'a pourtant rien à voir avec la destruction physique d'une vie ? Car qui peut soutenir que notre histoire n'est pas grosse à en crever d'actions noires rêvées par quelques fous, de paroles perverses proférées dans la nuit, de terreurs imaginées dans la cervelle des solitaires et des proscrits ? Qui peut prétendre qu'elle n'est pas imprégnée, depuis l'instant formidable où le premier meurtre fut non point réalisé en acte mais conçu, pensé, désiré, du sang invisible de millions de victimes, qu'elle ne dégage pas l'abominable puanteur qui faisait vomir le curé d'Ars et se reculer de dégoût le maire de Fenouille, qu'elle n'est pas la geste sordide attendant toujours ses chroniqueurs, l'immense théorie de meurtres d'intelligences, de violences inouïes faites aux esprits, de crimes imprescriptibles contre les cœurs, de cauchemars sans fin dans lesquels sont enfermés des âmes crevant d'avoir été privées d'une langue ?
J'oubliai que ce Juge existe, effectivement et qu'il porte même le nom, mystérieux et honni, de Verbe."


 Lu chez Stalker dans sa critique intitulée Harcèlement littéraire de R. Millet ou le manquement aux lettres, qui date du 8 septembre 2007

12:32 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

De quand date cette interview de Zazie ?

De quand cette interview date-t-elle ? Je n'ai pas pris le temps de regarder à vrai dire, mais ce que dit la chanteuse est significatif du changement d'époque auquel nous assistons dans le domaine de la musique. Ses propos ont  une portée philosophique lorsqu'elle évoque cette volonté selon elle du pouvoir de ne plus laisser les auteurs de chansons composer de façon trop personnelle. De sa part un désir de ne pas recevoir l'étiquette de rebelle juste parce que c'est personnel. Je me sens moi, par certains côtés, rebelle mais  ce n'est souvent pas forcément personnel au sens d'égotiste. Mais Zazie ne parle pas de son ego me semble -t-il mais de l'expression de ce que chacun a d'unique qui devrait rester libre. Je suis d'accord là-dessus.  Extrait et lien :

 

Zazie :

"...These days I get the impression that things are a lot tougher for young artists at the start of their career. I think it's only people of my generation who manage to stay true to their own personal vision and put out more original work – but at what personal cost !?! A lot of journalists see me as some kind of rebel, but I don't feel like one at all! I just feel I'm doing something really personal, making the kind of music I want to hear. But these days doing something 'personal' is like staging some kind of punk rebellion! (Laughs) And, let's face it, I'm a long way from that! "

 

http://www.rfimusique.com/musiqueen/articles/060/article_...

 

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30/11/2013

la vraie richesse n'admet pas le consumérisme

Ne dirait-on pas que le consumérisme est attribué ici (je parle de l'extrait) aux seuls gens du Nord. Le Nord a ses "pauvres" aussi, j'ai assisté hier à plusieurs distributions de sachets  (à remplir si possible) aux portes de magasins d'alimentation, chaque client recevait le sien, solidarité oblige envers ceux parmi les locaux (de toutes origines par ailleurs) qui sont dans la galère. Mais cet article nous parle surtout des charmes de Grenade et dénonce en passant le tourisme à tout-va qui les émousse grandement... je comprends et je compatis ; et plus encore il nous parle de l'histoire complexe et violente entre Maures et Catholiques . Extrait de l'article et lien dessous pour lecture intégrale :

 

"Oui, la vue est belle, bien sûr. Vous la décrire? Appelons à l'aide ce bon François René de Chateaubriand. Il est l'inventeur de la "mélancolie moderne", si l'on en croit Théophile Gautier (autre amateur de l'Andalousie... et des Andalouses, dont il disait qu'elles ont des yeux "auxquels on pourrait allumer un cigare"). On peut compter sur le vicomte pour nous planter le décor. Voici ce qu'il écrivait dans Les Aventures du dernier Abencérage: "Grenade est bâtie au pied de la sierra Nevada, sur deux hautes collines que sépare une profonde vallée. Les maisons placées sur la pente des coteaux, dans l'enfoncement de la vallée, donnent à la ville l'air et la forme d'une grenade entrouverte, d'où lui est venu son nom. Deux rivières, le Xenil et le Douro, dont l'une roule des paillettes d'or et l'autre des sables d'argent, lavent le pied des collines, se réunissent et serpentent ensuite au milieu d'une plaine charmante appelée la Vega. Cette plaine, que domine Grenade, est couverte de vignes, de grenadiers, de figuiers, de mûriers, d'orangers; elle est entourée par des montagnes d'une forme et d'une couleur admirables. Un ciel enchanté, un air pur et délicieux, portent dans l'âme une langueur secrète dont le voyageur qui ne fait que passer a même de la peine à se défendre." Voilà ce que l'on voit, donc, toujours, de la terrasse du bistrot du col du Soupir-du-Maure. Oubliez la langueur secrète, peut-être, et ajoutez les pétarades d'une motocyclette escaladant la colline, quelques zones industrielles à l'ouest de la ville, vers le périphérique, et parfois, le soir, un léger nuage, ocre et pollué, qui flotte au-dessus de la cité. Dans le camping, deux jeunes Néerlandais réchauffent sur un Butagaz, à l'ombre de leur camionnette, un cassoulet en boîte. Ils nous disent n'avoir jamais entendu parler de Boabdil et décapsulent une bière."

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/col-du-chagrin_4...

09:41 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)