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02/12/2013

Lecture du jour

Extrait d'une critique :

"Un juge devrait exister qui, absolument impartial, condamnerait les pervertisseurs de l'intelligence, les corrupteurs de l'esprit et les meurtriers de l'âme doublés de multirécidivistes caractérisés que sont Barthes, Genette, Molinié et leurs pullulants épigones, à des peines aussi lourdes que celles réservées aux bagarreurs, arsouilles de toute engeance, voleurs, violeurs et tueurs. Car qui peut prétendre que le meurtre n'est pas aussi, d'abord, un acte monstrueux et impardonnable qui n'a pourtant rien à voir avec la destruction physique d'une vie ? Car qui peut soutenir que notre histoire n'est pas grosse à en crever d'actions noires rêvées par quelques fous, de paroles perverses proférées dans la nuit, de terreurs imaginées dans la cervelle des solitaires et des proscrits ? Qui peut prétendre qu'elle n'est pas imprégnée, depuis l'instant formidable où le premier meurtre fut non point réalisé en acte mais conçu, pensé, désiré, du sang invisible de millions de victimes, qu'elle ne dégage pas l'abominable puanteur qui faisait vomir le curé d'Ars et se reculer de dégoût le maire de Fenouille, qu'elle n'est pas la geste sordide attendant toujours ses chroniqueurs, l'immense théorie de meurtres d'intelligences, de violences inouïes faites aux esprits, de crimes imprescriptibles contre les cœurs, de cauchemars sans fin dans lesquels sont enfermés des âmes crevant d'avoir été privées d'une langue ?
J'oubliai que ce Juge existe, effectivement et qu'il porte même le nom, mystérieux et honni, de Verbe."


 Lu chez Stalker dans sa critique intitulée Harcèlement littéraire de R. Millet ou le manquement aux lettres, qui date du 8 septembre 2007

12:32 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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