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30/11/2013

la vraie richesse n'admet pas le consumérisme

Ne dirait-on pas que le consumérisme est attribué ici (je parle de l'extrait) aux seuls gens du Nord. Le Nord a ses "pauvres" aussi, j'ai assisté hier à plusieurs distributions de sachets  (à remplir si possible) aux portes de magasins d'alimentation, chaque client recevait le sien, solidarité oblige envers ceux parmi les locaux (de toutes origines par ailleurs) qui sont dans la galère. Mais cet article nous parle surtout des charmes de Grenade et dénonce en passant le tourisme à tout-va qui les émousse grandement... je comprends et je compatis ; et plus encore il nous parle de l'histoire complexe et violente entre Maures et Catholiques . Extrait de l'article et lien dessous pour lecture intégrale :

 

"Oui, la vue est belle, bien sûr. Vous la décrire? Appelons à l'aide ce bon François René de Chateaubriand. Il est l'inventeur de la "mélancolie moderne", si l'on en croit Théophile Gautier (autre amateur de l'Andalousie... et des Andalouses, dont il disait qu'elles ont des yeux "auxquels on pourrait allumer un cigare"). On peut compter sur le vicomte pour nous planter le décor. Voici ce qu'il écrivait dans Les Aventures du dernier Abencérage: "Grenade est bâtie au pied de la sierra Nevada, sur deux hautes collines que sépare une profonde vallée. Les maisons placées sur la pente des coteaux, dans l'enfoncement de la vallée, donnent à la ville l'air et la forme d'une grenade entrouverte, d'où lui est venu son nom. Deux rivières, le Xenil et le Douro, dont l'une roule des paillettes d'or et l'autre des sables d'argent, lavent le pied des collines, se réunissent et serpentent ensuite au milieu d'une plaine charmante appelée la Vega. Cette plaine, que domine Grenade, est couverte de vignes, de grenadiers, de figuiers, de mûriers, d'orangers; elle est entourée par des montagnes d'une forme et d'une couleur admirables. Un ciel enchanté, un air pur et délicieux, portent dans l'âme une langueur secrète dont le voyageur qui ne fait que passer a même de la peine à se défendre." Voilà ce que l'on voit, donc, toujours, de la terrasse du bistrot du col du Soupir-du-Maure. Oubliez la langueur secrète, peut-être, et ajoutez les pétarades d'une motocyclette escaladant la colline, quelques zones industrielles à l'ouest de la ville, vers le périphérique, et parfois, le soir, un léger nuage, ocre et pollué, qui flotte au-dessus de la cité. Dans le camping, deux jeunes Néerlandais réchauffent sur un Butagaz, à l'ombre de leur camionnette, un cassoulet en boîte. Ils nous disent n'avoir jamais entendu parler de Boabdil et décapsulent une bière."

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/col-du-chagrin_4...

09:41 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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