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05/11/2013

"ou bien toucher, acquérir, et ainsi corrompre..."

"László Krasznahorkai poursuit par la voix de moins en moins claire nous l'avons vu de Korim, pour détailler la nature de cette entreprise d'asservissement généralisé qui est, aussi, une imposture, puisqu'il s'agit, pour la mystérieuse part de ténèbres gouvernant le monde, non pas tant de combattre et vaincre la bonté que de la remplacer sournoisement, afin que les derniers hommes regrettant ce qu'ils ont perdu en viennent à oublier que la bonté, la grandeur, la lumière, n'existent tout simplement plus : «toucher, corrompre, et ainsi acquérir, ou bien toucher, acquérir, et ainsi corrompre, en agissant soit en secret, soit en plein jour, soit en finesse, soit brutalement, et ce, durant des siècles, et toujours, toujours, bien sûr, en opérant de la même manière, celle des rats à l'affût, car, naturellement, pour s'assurer une victoire totale et parfaite il fallait que la partie adverse, c'est-à-dire toute forme de noblesse, de grandeur, d'excellence, ne puisse, pour des raisons qui leur appartenaient, livrer aucun combat, ne puisse, par le simple fait de leur présence, lutter pour un monde plus équilibré, ils devaient à tout prix éviter le conflit, mais il fallait que disparaisse la partie adverse, faire durablement disparaître en l'occurrence toute forme de noblesse, de grandeur, d'excellence, les faire disparaître du combat et de l'existence, voire, dans le pire des cas, pour ce que nous en savons, dit Korim, provoquer leur éradication totale et définitive» (pp. 8-9)."

 

Intégral :

http://www.juanasensio.com/archive/2013/10/06/la-venue-d-isaie-de-laszlo-krasznahorkai.html

06:01 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

31/10/2013

La parole à Léo

Léo : — Peter's always been extremely confident.  but lately he's been arrogant and cocky just like his boss.  You know, I wish he could see himself sometimes.  OK.  Granted, you have to be unbelievably thick skinned to succeed.

Englistown

 

 D'accord avec toi, assez imbuvable ce Peter... aucun recul !

10:07 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

la surveillance maritime et ...

"Another aim of the EU Baltic Sea Strategy is to make the region safer and more secure by combating human trafficking and intensifying police cooperation, naval surveillance and military cooperation between the countries in the region.

 

Un autre objectif de la stratégie de l'UE pour la mer Baltique consiste à rendre la région plus sûre en combattant contre le trafic d'êtres humains et en intensifiant la coopération policière, la surveillance maritime et la coopération militaire entre les pays de la région."

consilium.europea.eu,  lu dans linguee

 

En plus du trafic d'êtres humains qui passerait plus par la Baltique, les fuyards des pays en guerre qui traversent eux, la Méditerranée.

 Bientôt aussi les réfugiés des catastrophes climatiques. Une certaine humanité en galère, celle des pays de l'est et du sud, migre donc depuis un certain temps. Au centre de l'Europe il semble  que pour un ressortissant de base il y ait,  sous une autre configuration politique, de plus en plus également de difficultés de choix de vie et/ou lieux de vie au sein même de son propre pays, sans doute le trauma du chômage y est-il pour beaucoup, que les maillages ou noyautages de tous ordres contribuent à aggraver concernant les plus nombreux. Une certaine rigidité donc de ce côté-ci, causée par la peur et les barrages qui la provoquent, barrages qui pourraient souvent s'apparenter à des clivages. Au bout du compte l'Europe m'apparaît constituée de peuples relativement impuissants face à ses dirigeants énigmatiques qui régentent tout. Je pense partager ce sentiment avec beaucoup. Ceux qui la traversent en tous sens cette Europe, les migrants,  n'ont pas, pour la plupart, le regard rafraîchissant du voyageur d'autrefois, en quête de nouveauté,  trop éprouvés ou paniqués qu'ils sont. Au fond du fond, nous avons ce trafic d'êtres humains, Victor Hugo aurait parlé de trente-sixième dessous. Les moulins à vents que semblent être les dirigeants, dont on ne voit plus très bien les motivations, sont de plus en plus insaisissables. Sont-ils eux aussi paralysés, réduits à peu de chose par des rouages qui les dépassent créés par on ne sait plus qui ou quoi ?  Des fantasmes qui déboucheraient sur du cauchemar généralisé ?  

 

09:48 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)