04/12/2018
Mon ami le souffle
Ce matin, me réveillant à deux heures (du matin), après m'être couchée à 20h30, j'ai fait quelques massages en me levant, de Chrystel Herbeaux del Pino Mulan et ensuite, j'ai fait cette simplissime séance de Maryse.
Après, le creux à l'estomac à nettement diminué, un thé et un yaourt suffiront avant de commencer à travailler.
Yaourt, dans lequel je mets du gingembre en poudre, de la cannelle et de la poudre d'écorce de citron + un peu de miel.
Sans le calme, la vie se bloque, la respiration se bloque.
Namasté, Maryse, et à tous ceux à qui le Namasté dit quelque chose.
♣♣♣
Les musiques qui rendent le souffle.
La chanson qui me suit partout ces temps-ci, comme un souffle ajouté au souffle :
"The Sound Of Silence"
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence
In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone
'Neath the halo of a streetlamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence
And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
No one dare
Disturb the sound of silence
"Fools" said I, "You do not know
Silence like a cancer grows
Hear my words that I might teach you
Take my arms that I might reach you"
But my words like silent raindrops fell
And echoed in the wells of silence
And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out its warning
In the words that it was forming
And the sign said "The words of the prophets
Are written on the subway walls
And tenement halls
And whispered in the sounds of silence"
02:52 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/12/2018
Vu hier soir à la télé à propos des gilets jaunes
D'après les images montrées à la télé hier soir et les propos que j'ai entendus au sujet de la capture de gilets jaunes, il semblerait que non seulement leur mouvement a été infiltré largement, mais aussi que certains aient fini par perdre la boule et se soient laissés emporter dans le maelstrom de la violence.
Ils ne devraient pas aller à Paris. Paris est un piège à gilets jaunes et aussi à policiers.
Par ailleurs, à propos de ce mouvement, il y a d'autres actions à faire que le blocage de ronds point.
Le dispositif de machines au service du pouvoir pour renflouer les caisses d'un état qui ne redistribue pas l'argent puisqu'il y a de moins en moins de service public, reflète la tournure que prend le pouvoir. Ces dispositifs sont propres à rendre monstrueux d'un point de vue moral ; comme certains gilets jaunes qui se sont laissés happer par le tourbillon de la violence environnante, des gens au pouvoir se laissent happer par l'inhumanité des machines, lesquelles pouvant se tromper (notamment les radars) mais étant quand même odieusement "déifiées" par les "happés" (avec la liaison, anglais et anglaises qui me lisent, l'on entendrait "zappés" si le "h" n'était pas aspiré"). "Déifiées" en effet puisqu'ils leur prêtent la faculté de ne jamais se tromper, or les machines se grippent, tombent en panne, ou des ondes électro magnétiques peuvent les perturber etc.
Espérons qu'aucun gilet jaune ne se fasse piéger samedi prochain, comme se fut le cas pour ce dernier samedi....autrement dit, espérons qu'ils n'y aillent pas.
Pour apaiser tous ceux que la violence meurtrit, la douceur immense et bien réelle de ces deux chanteurs qui chantent si intelligemment :
"The Sound Of Silence"
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence
In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone
'Neath the halo of a streetlamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence
And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
No one dare
Disturb the sound of silence
"Fools" said I, "You do not know
Silence like a cancer grows
Hear my words that I might teach you
Take my arms that I might reach you"
But my words like silent raindrops fell
And echoed in the wells of silence
And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out its warning
In the words that it was forming
And the sign said "The words of the prophets
Are written on the subway walls
And tenement halls
And whispered in the sounds of silence"
05:05 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
02/12/2018
Récapitulatif d'une écologiste anonyme
Écologiste par nature je ne suis pas contre une mouvance des gilets jaunes, celle qui revendique une meilleure qualité de vie, que l'on cesse de fermer les hôpitaux, le droit aux soins pour tous, au logement pour tous, à la nourriture pour tous.
La semaine passée, voyant que des gilets jaunes bloquent le rond point, moi qui aime faire du vélo, je pense tout de suite à faire des courses plus légères et en vélo. Ayant quitté le rond point bloqué, je me suis rendue à Liddle où une parka jaune semble m'attendre, à ma taille et seule dans le rayon, prix raisonnable, chaude à souhait et jaune, couleur qui va me permettre d'être visible sur mon vélo. Par la suite, Patrick m'a signalé que les bandes gris foncé ne sont pas visibles la nuit, la parka ressemblerait donc plutôt à celle d'un pêcheur en mer.
Je fais des découvertes avec cette fameuse parka.
J'assume ce jaune, me référant à la mouvance des gilets jaune qui ne veulent pas payer seuls la transition écologique.
Première réaction la semaine dernière avec la parka sur le dos : une caissière d'Auchan qui me dit que je manifeste à ma manière, toute seule.
Deuxième réaction pas piquée des hannetons : là où j'ai acheté la parka, hier, un homme me tend un sachet pour la nourriture solidaire. À la sortie, quand je lui tends le sachet lestée de nourritures diverses, il me demande si j'ai bien payé cette nourriture. Pff !
troisième réaction avec la parka jaune, (légèrement zébrée de gris foncé, réparti sur le haut du vêtement.) Me rendant en vélo à Auchan, je passe sur le pont, où je vois un jeune homme accompagné d'un autre. L'un d'eux me sourit avec insistance et s'écrie : "Bravo madame, tous en jaune !" Allure Gavroche sympathique. Puis, à la sortie du magasin une dame en gilet jaune m'interpelle en riant tandis que je pars avec mes emplettes :"Il est beau votre gilet jaune !"
Sympathique visage elle aussi. Entre ces deux instants, dans le hall de la galerie commerciale, un homme de la nourriture solidaire m'a regardée en faisant la tête et ne m'a pas tendu de sachet pour la nourriture solidaire.
Ce matin, "coursette pour une baguette". En vélo, donc, parka jaune enfilée. Un groupe de cyclistes passe et le garçonnet dit "Gilet jaune !" de façon neutre comme s'il me disait "je t'ai vue" ; au magasin au sein du petit groupe distribuant des sachets pour la nourriture solidaire, un homme mime en me regardant une mimique traduisant la crainte, ses copines gloussent leur mépris et je ne reçois pas de sachet à remplir. Zut.
L'écologiste que je suis, toujours courageuse, ne renie pas sa parka.
Je dis cependant : — Amis gilets jaunes, n'oublions pas de réclamer des bus à énergie saine, des stations de train à ré-ouvrir, plus de lignes à remettre en service... rouvrir les services hospitaliers, faire du logement sain, et pour tous... travailler intelligemment sans polluer.
J'ai vu à la télé que des faux gilets jaunes auraient pillé une entreprise, l'on risque de ce fait de mettre au chômage des personnes. Ce sont des faux car se décrédibiliser à ce point n'est pas normal. Les gilets jaunes ont donc de sérieux ennemis, prêts à tout pour casser ce mouvement de justice sociale.
11:15 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)