03/12/2018
Vu hier soir à la télé à propos des gilets jaunes
D'après les images montrées à la télé hier soir et les propos que j'ai entendus au sujet de la capture de gilets jaunes, il semblerait que non seulement leur mouvement a été infiltré largement, mais aussi que certains aient fini par perdre la boule et se soient laissés emporter dans le maelstrom de la violence.
Ils ne devraient pas aller à Paris. Paris est un piège à gilets jaunes et aussi à policiers.
Par ailleurs, à propos de ce mouvement, il y a d'autres actions à faire que le blocage de ronds point.
Le dispositif de machines au service du pouvoir pour renflouer les caisses d'un état qui ne redistribue pas l'argent puisqu'il y a de moins en moins de service public, reflète la tournure que prend le pouvoir. Ces dispositifs sont propres à rendre monstrueux d'un point de vue moral ; comme certains gilets jaunes qui se sont laissés happer par le tourbillon de la violence environnante, des gens au pouvoir se laissent happer par l'inhumanité des machines, lesquelles pouvant se tromper (notamment les radars) mais étant quand même odieusement "déifiées" par les "happés" (avec la liaison, anglais et anglaises qui me lisent, l'on entendrait "zappés" si le "h" n'était pas aspiré"). "Déifiées" en effet puisqu'ils leur prêtent la faculté de ne jamais se tromper, or les machines se grippent, tombent en panne, ou des ondes électro magnétiques peuvent les perturber etc.
Espérons qu'aucun gilet jaune ne se fasse piéger samedi prochain, comme se fut le cas pour ce dernier samedi....autrement dit, espérons qu'ils n'y aillent pas.
Pour apaiser tous ceux que la violence meurtrit, la douceur immense et bien réelle de ces deux chanteurs qui chantent si intelligemment :
"The Sound Of Silence"
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence
In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone
'Neath the halo of a streetlamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence
And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
No one dare
Disturb the sound of silence
"Fools" said I, "You do not know
Silence like a cancer grows
Hear my words that I might teach you
Take my arms that I might reach you"
But my words like silent raindrops fell
And echoed in the wells of silence
And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out its warning
In the words that it was forming
And the sign said "The words of the prophets
Are written on the subway walls
And tenement halls
And whispered in the sounds of silence"
05:05 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
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