22/12/2018
La toux
J'ai donné un coup d'éponge à mon pot de yaourt avant hier (ma voiture), il pleuvait un peu et je suis restée tête nue. Résultat : un coup de froid et une toux sèche. Je regarde donc dans ma pharmacie.
J'ai du bryonia : yes ;
du gelsénium : OK ;
de l'aspirine : je prends un demi cachet ;
et j'ai aussi de l'hyoscyamus niger. Après vérification j'apprends que ça combat la toux sèche et sur Wikipédia j'apprends au sujet de la plante, ceci (extrait wikipédia ) :
"Au XIXe siècle, l'historien Michelet décrira dans son essai La Sorcière (1862) les sorcières comme des sages-femmes guérisseuses utilisant les propriétés des Solanacées pour soulager les maux féminins. Pour lui, le sabbat est réel, elles y consomment des drogues hallucinogènes pour échapper à leur limitations sociales."
Commentaire :
"échapper aux limitations sociales"... qui signifie quoi ?
Avoir envie de ne pas rester dans son enclos où les vaches sont bien gardées, et chacun pour soi ?
En France, nous devrions tous prendre un peu d'hyoscyamus niger en cette période trouble.
Que Dieu nous garde.
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21/12/2018
Entendu hier
Hier j'ai entendu une personne à la télé parler de la moquerie et du droit à la moquerie. Ce matin, le temps que ça décante durant la nuit, je suis allée chercher l'étymologie de ce mot dans le Littré, qui signale au passage que la locution "se faire moquer de soi", bien que largement utilisée par les lettrés est incorrecte du point de vue de la syntaxe et de ce fait devrait être évitée. La Fontaine notamment utilise cette locution à la syntaxe incorrecte.
Sinon voici l'étymologie donnée par le Littré :
"ÉTYMOLOGIE
Provenç. mochar ; angl. to mock. Diez rapproche l'espagnol mueca, grimace, de moquer, qu'il tire, comme la plupart des étymologistes, du grec μωϰᾷν, railler. Cette étymologie paraît plausible ; cependant on ne voit pas comment un verbe grec serait entré, sans intermédiaire latin, dans le provençal et le français, et y serait entré sans pénétrer simultanément dans l'espagnol et l'italien ; car l'assimilation de mueca et de μωϰᾷν est très problématique. Le celtique a : kimry, moc, moquerie, mociaw, se moquer ; gaél. mag, se moquer ; on pourrait y voir l'origine de notre mot. Enfin Scheler, repoussant aussi le verbe grec, croit que moquer est la forme picarde de moucher (ce qui pourrait être en effet), et que moquer ou moucher est une locution figurée pour railler, duper : se moucher de quelqu'un, à peu près comme les latins disaient emungere, qui signifiait à la fois se moucher, et duper, railler. Cette étymologie est fortement appuyée par l'exemple du XIVe siècle qui rend subsannare, railler, par mouquer ; elle l'est aussi par le sens populaire de moucher, qui veut dire corriger un homme, le battre : je l'ai mouché ; tu vas te faire moucher."
Dans le même dictionnaire est dit que Diogène considère quand on lui signale "On se moque de toi.", qu'il n'est pas moqué en réalité ; car pour Diogène, la moquerie ne prend effet qu'à partir du moment où elle trouble celui qui est visé par la raillerie, autrement dit quand elle réussit à toucher sa cible, sinon, elle reste vaine. Et "vanité tout est vanité" selon aussi Diogène.
Les enfants ne sont pas armés face à la moquerie et la vivent comme du harcèlement ; pas facile d'avoir la maturité pour ne pas se laisser toucher par la moquerie quand elle recèle une intention de dévalorisation de la personne visée, autrement dit, quand cette moquerie est méchante.
Si la moquerie n'a pas d'intention méchante, elle viserait à corriger la personne ciblée ou la chose ciblée.
À la télé il s'agissait du droit à se moquer de la religion.
Dans ce cas on peut aussi entendre "droit à l'indifférence" quand l'intention est de s'en dégager pour soi-même.
Mais la personne parlait du droit à pouvoir la railler en toute liberté. Et là, à mon sens, les croyants doivent faire preuve de maturité pour ne pas céder à l'angoisse existentielle de l'enfant.
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20/12/2018
Romans de Patrick S. VAST
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