08/01/2019
Ces prénoms vont-ils revenir ? ♣♣♣ La mauvaise réputation
Il travaillait de ses mains, vendait des paniers tressés sur les marchés d'Alexandrie, et souvent, il les donnait.
Il a loué pour un malade rencontré traînant sur un chemin, une chambre d'auberge, et pour payer les soins et la chambre au malade, il a travaillé. Quatre mois plus tard, il a pu retourner dans le désert.
Son plus grand désir : ne pas être séparé de Dieu. Pour lui, disait-il, c'était cela l'hérésie : être séparé de Dieu.
Hozana signale sainte Adèle de Messines, religieuse ; Bienheureuse Eurosia Fabris, mère ; et enfin, sainte Gudule.
Gudule, Cunégonde etc. Que de prénoms qui ne sont plus donnés, sinon pour railler quelqu'un, alors qu'en un temps, ils sonnaient plaisamment aux oreilles des contemporains de l'époque où ils avaient cours. Comme si il y avait un changement de sensibilité aux sons.
Pour un Hindou, ne pas être séparé de Dieu, c'est ne pas être séparé de la partie de soi qui est vitale. Pour un chrétien, Dieu est "capté" de l'extérieur, avec le Christ et son esprit. S'ils ne sont pas reçus, on est asséché comme s'il manquait une connexion pour évoluer dans le sens de la rédemption.
♣♣♣
La mauvaise réputation :
À propos de Machiavel, je ne le connais que de réputation... normal me direz-vous, il mort depuis longtemps. Je veux dire par là, que je ne l'ai jamais lu. La réputation qu'il a est, du moins en France, d'être un homme retors et manipulateur. Il aurait pourtant dit (lu ce matin dans Jubilate)
"Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le coeur des hommes que la violence et la barbarie."
Comment : étant donné sa mauvaise réputation, peut-on imaginer une manipulation de plus ? Genre : avant de torturer la personne, essayez la méthode douce ? Comme le faisaient certains nazis qui voulaient faire parler les résistants qu'ils avaient chopés dans leurs geôles.
La réputation, je le reconnais, on ne devrait pas se fier qu'à elle. Brassens le dit aussi.
08:57 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2019
Nico Amador
C'est lui, Nico Amador qui dit :
"C'était l'été, et le temps s'enroulait sur lui-même comme un essaim de moucherons."
En voilà des mots étonnants !
13:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce matin, je devise ♣♣♣ Et je consulte le dictionnaire via un blog ♣♣♣ Nico
Hier soir, en lisant leur méditation, j'ai médité avec les carmes. Il s'agissait d'Hérode. Hérode, le roi jaloux de ses prérogatives, quelle histoire ! Des savants lui annoncent l'arrivée d'un autre roi. Le roi d'un autre royaume en fait. Hérode entre en crise existentielle. Les mages ou savants le voient en songe et dès lors, ne se rendent pas au rendez-vous que leur a donné Hérode. Ayant eu la vision de sa jalousie délirante, ils ne peuvent donc dire à Hérode où "crèche" Jésus. Du coup, horreur, le roi d'un "ici bas" circonscrit, pris de folie, fait tuer bon nombre de fils aînés dans le secteur où il exerce son pouvoir selon les lois des dominants terriens.
Dans les contes, ce sont souvent les femmes qui sont montrées, entrant dans ce genre de crises. Cela part d'une crise narcissique : "miroir, dis-moi si je suis toujours la plus belle" etc. Et ça se termine mal pour la rivale.
Des femmes se décarcassent pour être toujours plaisantes physiquement, pour au final, risquer de se faire amocher. Quelle ironie du sort !
Où l'on voit d'où part le pouvoir grosso modo. Chez les femmes il s'agirait encore un peu, mais de moins en moins, d'apparence physique qui devrait correspondre aux canons en place. Chez les hommes, le pouvoir passe par le Machiavélisme assumé : le savoir dominer, tenir en laisse les potentiels rivaux.
J'ai vu hier dans Le Monde, que j'ai consulté sur internet parce que je voulais savoir où en était le mouvement des gilets jaunes, que ceux-ci réclament d'être acteurs de leur vie.
Donc parmi les gilets jaunes il y a des philosophes. "être acteur de sa vie." signifie réclamer de pouvoir prendre plus d'initiatives concernant sa propre vie. Etre libre de ses choix quand d'autres vous manipulent et vous musèlent, et parfois vous parquent dans un "enclos", comme si eux seuls avaient le droit de se promener, de flâner, de vivre, tout simplement, d'expérimenter la vie en somme.
Les gilets jaunes philosophes réclament de vivre comme ils l'entendent. En adultes respectés et, respectables. Car les deux vont ensemble souvent. Si l'on se sent respecté, l'on devient respectable.
Espace de respiration en somme. Les gilets jaunes c'est une histoire de respect ? À suivre. Nous verrons bien.
Lecture pour rester sur le thème du pouvoir, avec un autre pouvoir, celui des chevaux : http://www.lepouvoirdeschevaux.com/
Commentaire : les hommes les parquent, et ils parviennent pour certains, à donner des leçons de vie aux hommes qui retrouvent la simplicité d'aimer à travers eux. Ou la capacité d'aimer. À méditer.
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"Hubris", etc. Ici, il vous en parle :
http://lebienecrire.hautetfort.com/archive/2018/12/24/les...
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Nico Amador
it was summer and time circled itself like a swarm of gnats
C'était l'été et le temps s'enroulait sur lui-même comme un essaim de moucherons
Comment : Non, ce n'est pas un haï ku, il s'agit du premier vers d'un poème de Nico Amador, que je n'ai pas le temps de traduire plus avant. Mais c'est bien d'en rester là, avec ce vers, qui est à lui seul un univers.
12:52 Publié dans Lecture, Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)