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17/01/2019

Le silence du peintre

Time and reflection change the sight little by little 'till we come to understand.

~ Paul Cézanne

 

Le temps et la réflexion changent la vue petit à petit, jusqu'à ce que nous en arrivions à comprendre.
~ Paul Cézanne

 

comment :

Chemin long et compliqué en mathématique, qui peut dériver vers des choses qu'on n'aurait pas voulues, la peinture est une autre voie vers la compréhension, un peu mystique, peut-être.

16/01/2019

Lu à l'instant

 

Le livre est un morceau de silence dans les mains du lecteur. Celui qui écrit se tait. Celui qui rit ne rompt pas le silence.

(in Traité 5)

 

Dans Vox Poetik

 

♣♣♣

 

Ambiance "drôle de guerre" :

 

"Les 10 et 11 novembre, de nombreux mouvements sur voies routières et ferrées portent le Corps d’Armée vers la région nord d’Abbeville puis sud de Calais pour une concentration des forces en vue d’une éventuelle entrée en Belgique. À partir de cette date, le 1er CA, toujours constitué de deux Divisions d'infanterie (25e DIM et 21e DI), stationne dans la région située à l'est de Boulogne-sur-Mer et au sud de Dunkerque en position de réserve de la 7e Armée. Deux nouvelles alertes, à la mi-janvier et à la mi-avril 1940, entraînent la mise en place des avant-gardes et des éléments d’équipement des itinéraires à la frontière Belge. Au cours de cette période dite de concentration, puis de stabilisation, le détachement de circulation routière du 1er CA travaille en complément des régulatrices routières aux ordres du GQG, qui agissent en fonction d’une implantation territoriale liée au quadrillage routier. Aussi les missions confiées au DCR s’inscrivent-elles en complément de l’action de la RR adaptée à la 7e Armée : reconnaissance, fléchage, jalonnement en accompagnement direct des Régiments des divisions d’infanterie."

 

Site PHOTON, à propos de la mobilisation

 

Ici : http://lephoton.hautetfort.com/apps/search/?s=mobilisation

 

C'était en 2014

 

Grève des dockers dans le pays de Jules Durand, c'est daté mais cela a toujours l'air d'actualité :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/greve/video-les-dock...

 

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/greve/video-les-dock...

 

Docker fantôme sur les docks de Calais :

 

https://www.liberation.fr/societe/2003/06/02/docker-fanto...

 

Des conditions de travail dans l'entre-deux-guerres :

 

"À Boulogne, dans l’entre-deux-guerres, les contremaîtres ont l’habitude de lancer des pelles aux ouvriers qui doivent s’en emparer le plus vite possible et aller les planter, en guise de marquage territorial, aux meilleurs endroits du chantier." lu dans un article du CAIRN :

https://www.cairn.info/revue-geneses-2001-1-page-5.htm

 

Carnet de route d'un soldat durant la drôle de guerre ;

https://journals.openedition.org/chrhc/885

 

À propos de racisme social :

http://www.peripherie.asso.fr/patrimoine-representations-...

 

 Boulogne durant la première guerre mondiale  :

 

"En 1917, 2 000 Chinois arrivent aussi à Boulogne, à la suite d’un accord signé entre la Chine, qui vient de déclarer la guerre à l’Allemagne, et la Grande-Bretagne. Les conditions de vie et de travail sont rudes. Aussi, en septembre 1917, éclate une « mutinerie » des travailleurs coloniaux et chinois, durement réprimée par l’armée : une vingtaine d’entre eux sont tués, près de quarante blessés.

 

9 Les Britanniques occupent plus de la moitié des 3 400 mètres de quais, à la suite d’accords négociés avec les autorités consulaires françaises : ils utilisent tout le bassin Loubet, où ils dressent une estacade supplémentaire, et une partie du bassin à flot, puis le quai Chanzy. Plusieurs dizaines de hangars et d’entrepôts, qui couvrent quelque 3 hectares, sont construits sur le port qui compte, en 1918, 71 grues, dont une douzaine d’anglaises, plus perfectionnées. En ville, au casino d’abord, puis dans les hôtels, dans l’ancien collège des jésuites, dans des entrepôts et enfin dans des camps sanitaires sous tentes, les Britanniques aménagent des formations sanitaires, encadrées par un millier de membres du personnel médical, qui peuvent accueillir jusqu’à 2 000 blessés en une seule journée. Certains soldats intransportables outre-Manche sont soignés sur place, mais, gravement touchés, ils connaissent une forte mortalité. Il y a aussi dix hôpitaux pour les soldats français."

https://books.openedition.org/septentrion/7598?lang=fr