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31/01/2019

un fusible a sauté ♣♣♣ Épilogue

 

Une douille s'est émiettée dans ma main quand j'ai voulu changer une ampoule il y a quelques jours, et hier, nous n'avons pas trouvé de douille dans le rayon des ampoules d'une grande surface ; plus de quincaillerie dans le centre ville :  douille aussi difficile à trouver que le Graal !

 

Donc pénombre dans une pièce en attendant d'en trouver une.

 

Pour bien faire, un fusible a sauté hier soir, d'un coup dans le cabinet (les toilettes), un flash, puis pénombre non seulement dans les toilettes mais dans plusieurs pièces. J'étais dans le bureau où la lumière venait de s'éteindre quand j'ai entendu la remontrance de Patrick s'élever à l'encontre des choses qui vous lâchent inopinément ; cette manifestation provenait des toilettes.

 

Où allons-nous trouver un fusible maintenant ? Des électriciens par ailleurs devraient se mettre en contact avec moi et passer voir si ce n'est pas plus compliqué qu'un simple fusible.

Il a fallu faire sa toilette à tâtons dans la salle de bain. La chambre par contre était un peu éclairée par les lampadaires du dehors.

Voilà. La cuisine étant encore pourvue de lumière électrique, j'ai inventé ce matin une recette à partir d'une revisitation ratée de celle d'un gâteau de Savoie. J'ai éliminé le sucre, ai mis à la place du lait végétal, mais, hélas! ai trop forcé sur la dose de farine, ce qui a fait échouer l'incorporation des blancs d'œufs. Du coup : grumeaux. Comment me suis-je rattrapée ?

Suspens !

J'ai pris l'écrase pommes de terre pour aplatir au maximum les grumeaux, puis ai filtré dans un chinois, ai récupéré le liquide blanc d'œufs à la farine, me suis débarrassée de la pâte irrécupérable  restée dans le chinois,  ai mis à nouveau de la farine dans un saladier, où j'ai incorporé le liquide blancs d'œufs/farine provenant du filtrage. Cela m'a donné une sorte de texture pareille que celle de la pâte à crêpes, à laquelle j'ai ajouté deux nouveaux blancs d'œufs battus en neige. Bel aspect ! Mise au four préalablement préchauffé.

Au bout d'un quart d'heure (j'avais divisé en deux les doses d'œufs et accidentellement pas assez diminué la dose de farine); au bout de ce quart d'heure au pif, j'ai sorti du four un pain bien gonflé (sans levure, et gonflé tel un soufflé grâce aux blancs d'œufs)

 

Pas de sel dans cette "création indéfinissable" pour les maniaques de l'étiquette, ni de sucre, juste de la farine et deux œufs, plus deux autres blancs d'œufs. En fait comme cela a l'aspect d'un joli pain, je confirme que c'en est bien un.

 

♣♣♣

 

Quelques instants plus tard :

 

"Point dialogue" Habitat m'a expliqué que le fusible a sauté au moment où l'ampoule des toilettes a claqué lorsque le quidam Patrick appuyait sur l'interrupteur ; le fusible étant connecté sur plusieurs pièces, ceci explique cela.

Aucun électricien ne se manifestera pour un accident aussi bénin alors qu'il y a des coupures de courant dues aux chutes de neige, plus difficiles à résorber et qui touchent aussi les branchements au niveau des prises. Nous saurons nous débrouiller seuls en allant à Brico Dépôt d'où nous rapporterons fusible et douille puisque c'est le magasin adéquate m'a dit l'homme de Point Dialogue avant de me souhaiter une bonne journée. Je l'ai remercié pour ses explications ; en effet, j'ai eu le sentiment que  je serais moins idiote en m'endormant ce soir, car le coup de l'ampoule qui claque en grillant un fusible, je ne savais pas.

 

Qu'en est-il du pain aux blancs d'œufs ? Il s'est aplati d'un coup, il forme désormais un pain plat et non une crêpe. Très léger et plutôt bon mais pas d'une saveur extraordinaire ; en tout cas, très digeste.

 

 

   

10:41 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

30/01/2019

Sainte Martine

 Je tiens à Martine la sainte parce que j'ai une sœur de presque trois ans de moins que moi qui porte ce prénom. Je lui dois donc protection.

Hozana fête plusieurs saints le même jour et aujourd'hui, ce ne fut pas Martine qui eut la priorité sur leur site mais Bathilde.

Avec Bathilde on entre aussi dans l'histoire. Écoutez plutôt :

 

Sainte Bathilde (634 - 680)

 

Célébrée dans les Eglises d'Orient et d'Occident. D'origine anglo-saxonne, elle avait été prise, encore enfant, par des corsaires et revendue comme esclave à Erkinoald. Quand le roi Clovis II, fils du roi Dagobert, fut en âge de se marier, il remarqua cette admirable jeune fille dont la beauté et la douceur l'attiraient. Erkinoald la lui céda et elle devint reine. Elle eut trois fils. Mais son mari, usé par la débauche, mourut à vingt-trois ans. Devenue régente, elle donna toute sa mesure, conseillée par saint Eloi et d'autres évêques. Elle supprima l'esclavage, rendit l'impôt plus équitable et favorisa la vie monastique. Les aléas des conquêtes conduisirent le "maire du palais royal" à l'évincer. Mais Ebroïn l'estimait tout en la trouvant encombrante. Il l'obligea à s'enfermer dans un couvent, à Chelles près de Paris. Elle avait trente et un ans et y resta jusqu'à sa mort à quarante six ans, pardonnant à ses ennemis, se chargeant des besognes les plus basses et se vouant de préférence au soin des malades. Elle présida de façon décisive à l'éclosion du monachisme dans son royaume.

 

Prière

 

Prions pour les dirigeants, que l'Esprit Saint les guide vers des décisions justes.

Autres saints du jour

 

Sainte Martine, martyre

Sainte Jacinthe, religieuse

Saint Sébastien Valfré, oratorien

 

 

08:35 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)

29/01/2019

Les bidonvilles

"Les problèmes de drogue, de meurtre et de vol sont endémiques et les habitations de fortune disparaissent régulièrement dans d'énormes incendies de bidonville. Le manque d'eau potable et l'absence de soins médicaux exposent les gens à la maladie." (leaves the people vulnerable to disease)

 

They're motivated by two opposing factors, the 'push' and the 'pull'.They're 'pushed' to leave their rural homes and look for work in the cities due to harsh weather conditions, poor crops and poverty. And the cities 'pull' them in due to a perceived abundance of housing, employment, food and education

 

Ils sont motivés par deux facteurs opposés, la poussée et l'attraction. Ils sont poussés à quitter leurs domiciles ruraux et à chercher du travail dans les villes en raison des rudes conditions météorologiques, des mauvaises récoltes, et de la pauvreté. Et les villes les attirent en raison du grand choix de logements, de l'emploi, de la nourriture et de l'éducation qu'elles sont censées fournir.

Le gouvernement ne peut pas évacuer tout le monde. Si ? Au lieu de cela pourquoi ne pas sécuriser les baraques, les rendre confortables et encourager les gens qui y habitent à contribuer à l'économie. De cette façon, tout le monde y gagne, et on donne une chance aux urbains qui n'ont pas beaucoup d'avenir.

 

Comment : Les marginaux comme on peut les appeler car ils vivent littéralement à la marge,  s'entretuent pour certains d'entre eux à cause des trafics mis en place pour gagner de l'argent, qui enclenchent des règlements de comptes radicaux.

Sont-ils montrés comme des monstres croquemitaines par ceux qui ont intégré le système à l'instar de ce qui peut éventuellement se produire en Europe, où les marginaux sont stigmatisés isolément de sorte que, par exemple, des ados de familles intégrées  ne donnant pas de valeur à la vie de ces isolés, sont tentés de leur faire porter le chapeau si un crime est commis dans le secteur et éventuellement de les tuer. Voire parfois les tuer gratuitement c'est-à-dire, sans prétexte, en faisant flamber par exemple la caravane d'un marginal pour se défouler, comme cela s'est également produit pour les gitans.

Là-bas les marginaux sont tellement nombreux qu'ils n'encourent au moins pas ce risque d'être mis à mort par quelques ados influençables appartenant à la classe dite moyenne, ou  bourgeoise, dite : "de la haute".

Et l'on voit dans le texte intégral que les marginaux de là-bas peuvent constituer une force du fait qu'ils forment des familles nombreuses notamment ; le nombre faisant loi ils peuvent réveiller les consciences des politiques. 

 

Il fut un temps où être marginal était revendiqué par certains : je pense aux hippies, aux beatniks, aux hobots (ne suis pas sûre de l'orthographe), mais étant donné le manque de plus en plus important d'alternatives et la violence accrue qui en découle, être marginal aujourd'hui est une situation dangereuse de toute façon. Si avant d'aucuns la jugeaient inconfortable ou fantaisiste, on est passé au stade de l'intolérance. C'est sans doute pourquoi les Gilets jaunes se démènent. Ils ne veulent pas tomber dans cette condition périlleuse. Compréhensible !

Pourtant, la question de conseiller aux marginaux d'intégrer le système afin d'en finir  avec la marginalité revient à tourner en rond car n'est-ce pas un système économique, conjugué à une déshumanisation de ceux qui sont intégrés et poussés à devenir consuméristes  qui crée ce genre de situation ? La poussée au dehors, de ceux qui ne sont pas conformes aux souhaits du système existe bel et bien à mon sens.   

 

The government can't just evict everyone, can they ? Instead, why not make the slums safe, clean, and encourage the local people to contribute to the economy.That way, everybody wins, and the urban poor of the future are given a chance."

 

Lu dans EnglishTown.