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29/01/2019

Les bidonvilles

"Les problèmes de drogue, de meurtre et de vol sont endémiques et les habitations de fortune disparaissent régulièrement dans d'énormes incendies de bidonville. Le manque d'eau potable et l'absence de soins médicaux exposent les gens à la maladie." (leaves the people vulnerable to disease)

 

They're motivated by two opposing factors, the 'push' and the 'pull'.They're 'pushed' to leave their rural homes and look for work in the cities due to harsh weather conditions, poor crops and poverty. And the cities 'pull' them in due to a perceived abundance of housing, employment, food and education

 

Ils sont motivés par deux facteurs opposés, la poussée et l'attraction. Ils sont poussés à quitter leurs domiciles ruraux et à chercher du travail dans les villes en raison des rudes conditions météorologiques, des mauvaises récoltes, et de la pauvreté. Et les villes les attirent en raison du grand choix de logements, de l'emploi, de la nourriture et de l'éducation qu'elles sont censées fournir.

Le gouvernement ne peut pas évacuer tout le monde. Si ? Au lieu de cela pourquoi ne pas sécuriser les baraques, les rendre confortables et encourager les gens qui y habitent à contribuer à l'économie. De cette façon, tout le monde y gagne, et on donne une chance aux urbains qui n'ont pas beaucoup d'avenir.

 

Comment : Les marginaux comme on peut les appeler car ils vivent littéralement à la marge,  s'entretuent pour certains d'entre eux à cause des trafics mis en place pour gagner de l'argent, qui enclenchent des règlements de comptes radicaux.

Sont-ils montrés comme des monstres croquemitaines par ceux qui ont intégré le système à l'instar de ce qui peut éventuellement se produire en Europe, où les marginaux sont stigmatisés isolément de sorte que, par exemple, des ados de familles intégrées  ne donnant pas de valeur à la vie de ces isolés, sont tentés de leur faire porter le chapeau si un crime est commis dans le secteur et éventuellement de les tuer. Voire parfois les tuer gratuitement c'est-à-dire, sans prétexte, en faisant flamber par exemple la caravane d'un marginal pour se défouler, comme cela s'est également produit pour les gitans.

Là-bas les marginaux sont tellement nombreux qu'ils n'encourent au moins pas ce risque d'être mis à mort par quelques ados influençables appartenant à la classe dite moyenne, ou  bourgeoise, dite : "de la haute".

Et l'on voit dans le texte intégral que les marginaux de là-bas peuvent constituer une force du fait qu'ils forment des familles nombreuses notamment ; le nombre faisant loi ils peuvent réveiller les consciences des politiques. 

 

Il fut un temps où être marginal était revendiqué par certains : je pense aux hippies, aux beatniks, aux hobots (ne suis pas sûre de l'orthographe), mais étant donné le manque de plus en plus important d'alternatives et la violence accrue qui en découle, être marginal aujourd'hui est une situation dangereuse de toute façon. Si avant d'aucuns la jugeaient inconfortable ou fantaisiste, on est passé au stade de l'intolérance. C'est sans doute pourquoi les Gilets jaunes se démènent. Ils ne veulent pas tomber dans cette condition périlleuse. Compréhensible !

Pourtant, la question de conseiller aux marginaux d'intégrer le système afin d'en finir  avec la marginalité revient à tourner en rond car n'est-ce pas un système économique, conjugué à une déshumanisation de ceux qui sont intégrés et poussés à devenir consuméristes  qui crée ce genre de situation ? La poussée au dehors, de ceux qui ne sont pas conformes aux souhaits du système existe bel et bien à mon sens.   

 

The government can't just evict everyone, can they ? Instead, why not make the slums safe, clean, and encourage the local people to contribute to the economy.That way, everybody wins, and the urban poor of the future are given a chance."

 

Lu dans EnglishTown.

 

 

 

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