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25/01/2008

Poésie de Perros

"Si la poésie est tout ce qui se vit au plus intime, celle de Perros vise à rendre le lecteur sensible à tout ce qu’il peut y avoir de musical dans le cours de la vie ordinaire. Elle enregistre et tente de restituer ce qui constitue la pulsation de la vie : La vie elle est fragile elle tremble / Nos cœurs en battent la chanson" (p.151)

Le lien

10:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Flaubert

En partage aujourd’hui, un extrait du portrait psychologique de Madame Bovary.

« Le soir, avant la prière, on faisait dans l’étude une lecture religieuse. C’était, pendant la semaine, quelque résumé d’Histoire sainte ou les Conférences de l’abbé Frayssinous, et, le dimanche, des passages du Génie du christianisme, par récréation. Comme elle écouta, les premières fois, la lamentation sonore des mélancolies romantiques se répétant à tous les échos de la terre et de l’éternité ! Si son enfance se fût écoulée dans l’arrière-boutique d’un quartier marchand, elle se serait peut-être ouverte alors aux envahissements lyriques de la nature, qui, d’ordinaire ne nous arrivent que par la traduction des écrivains. Mais elle connaissait trop la campagne ; elle savait le bêlement des troupeaux, les laitages, les charrues. Habituée aux aspects calmes, elle se tournait au contraire vers les accidentés. Elle n’aimait la mer qu’à cause de ses tempêtes, et la verdure seulement lorsqu’elle était parsemée parmi les ruines. Il fallait qu’elle pût retirer des choses une sorte de profit personnel ; et elle rejetait comme inutile tout ce qui ne contribuait pas à la consommation immédiate de son cœur, – étant de tempérament plus sentimentale qu’artiste, cherchant des émotions et non des paysages. »

Flaubert

 

09:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)

24/01/2008

Chanson

– Que fais-tu petit Pierre ? 

– Je prends un peu de jour

Je me promène

Au rythme de mes pas

Le paysage change

Je regarde

d’arbre en arbre

L’oiseau savant

Me suivre

En géo-graphie

Lancer des trilles

Aux alentours

Faire signe du ciel

Aux flâneurs

Je prends du jour au coeur

De la lumière au fond des yeux

Un peu de feu au creux des joues

12:40 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (3)