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28/01/2008

Corrida

« Le 17 janvier dernier, Cédric Goubet, Chef de Cabinet du Président de la République, a annoncé la création prochaine d’un groupe de travail sur la corrida, et le projet d’en interdire son accès aux mineurs de moins de 16 ans (1). La Société Protectrice des animaux (SPA), le Comité Radicalement Anti-Corrida (CRAC) et la Fédération de Liaison Anti-Corrida (FLAC) attendent impatiemment le début des débats. » Le lien

Vu à la télé

9c3d5fa4d063dcd6c847a2cc06c32a0d.jpgDans le journal d’une femme de chambre, film de Bunuel, les relents de bourgeoisie ultra conservatrice et antisémite sont particulièrement suffocants. Les acteurs jouent vrai des personnages troubles qui pour certains semblent chercher une respiration ; les plus corrompus se sentent quant à eux dans leur élément. Jeanne Moreau y joue très juste une femme de chambre, Célestine, apprenant à naviguer dans ce triste milieu avec quelques atouts en poche : son physique et un certain sang froid. Lors d’un repas une fillette orpheline se fait rudoyer par l’un des domestiques, particulièrement inquiétant, Célestine la prend sous sa protection. L’enfant se fait assassiner quelques jours plus tard, elle cherche alors le coupable avec une sérénité à toute épreuve, ce qui donne au film sa touche de mystère.

08:20 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (2)

27/01/2008

Solidarité

"Lancé en juin 2007 par le Président George W. Bush, le projet américain de convoquer une réunion internationale sur le Proche-Orient et plus particulièrement sur le conflit israélopalestinien vient de se concrétiser avec la tenue, le 27 novembre 2007, de la conférence d’Annapolis (Maryland)1.

Bien des critiques ont déjà été formulées sur cette réunion2. Conçue sur un mot d’ordre vague, voire inexistant, ses ambitions ont été sans cesse revues à la baisse pour n’aboutir, une fois tenue, qu’à une déclaration imprécise et non contraignante de bonnes intentions. Ses trois intervenants présentés comme principaux partagent une même caractéristique : leur insigne faiblesse politique. Le président américain, en fin de second mandat, dispose d’une marge de manoeuvre extrêmement réduite dans la région en raison de la situation irakienne, de sa mise en minorité au sein du législatif et des tensions internes à sa propre administration ; le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, en proie à un effondrement de ses soutiens et englué dans des affaires judiciaires, joue sa survie politique et celle de son parti ; le Président de l’Autorité palestinienne d’autonomie (AP) et du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Mahmud Abbas, ne contrôle quasiment plus rien à Gaza, exerce un semblant d’autorité, de jour seulement, sur quelques villes en Cisjordanie et préside une OLP qui a perdu quasiment tout crédit en tant que « représentant unique et légitime du peuple palestinien ». Aucun de ces responsables, dans l’hypothèse – qui reste encore à démontrer au moins pour les deux premiers d’entre eux – où ils auraient la volonté de rompre avec le statu quo, n’est ainsi actuellement capable de faire entrer dans la réalité une quelconque décision politique."

Source : Jean-François Legrain

Le lien