05/09/2019
La Rivière du poète ♣♣♣ Ce qu'elle a fait ♣♣♣ Des écoles d'accord, mais pas n'importe lesquelles
River, I’m done with fading shadows. Give me daylight broken and scattered across your fluid transparent face, come meet me with the moon and the stars running and tumbling along your sides.
Rivière, j'en ai fini avec les ombres qui s'effacent. Donne-moi la lumière du jour qui se brise et s'éparpille sur ton visage fluide et transparent, viens à ma rencontre avec la lune et les étoiles qui tournent et dégringolent le long de tes flancs.
Extrait de River to River de Hai-Dang Phan
♣♣♣
Aux antipodes des comportements maffieux.
"Sainte Teresa de Calcutta (1910 - 1997)
Sainte Teresa de Calcutta, est une religieuse catholique albanaise naturalisée indienne, missionnaire en Inde. Elle est surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d'une congrégation religieuse, les Missionnaires de la Charité qui l'accompagnent et suivent son exemple..
D'abord religieuse de l'ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame de Lorette, elle quitte cette communauté en 1949 pour suivre son appel puis fonder sa propre congrégation en 1950. Son œuvre auprès des plus démunis commence par l'éducation des enfants des rues et l'ouverture du mouroir de Kalighat (Nirmal Hriday) à Calcutta. Pendant plus de 40 ans, elle consacre sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants, d'abord en Inde puis dans d'autres pays, et elle guide le développement des Missionnaires de la Charité. Au moment de sa mort, ceux-ci s'occupent de 610 missions, dans 123 pays, incluant des soupes populaires, des centres d'aide familiale, des orphelinats, des écoles, des hospices et des maisons d'accueil pour les personnes atteintes de maladies comme la lèpre, le sida ou la tuberculose.
Prière
Prions pour que nous sachions nous occuper des pauvres, des malades en leur portant de l'amour."
Lu sur Hozana.
♣♣♣
J'ai aimé l'école primaire pour l'humanité qu'il y avait dans cette école. Pour d'autres, l'expérience qu'ils ont de l'école est l'inhumanité, le harcèlement, la méchanceté. Allons à bonne école, je nous le souhaite ; évitons à tout prix celle où le petit garçon de la vidéo à été fourré.
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28/08/2019
Poème pour la mémoire d'une femme
Charlotte Forten Grimké
Où est-elle allée ? Et qui est là pour le dire ?
Mais cela nous le savons : son doux esprit bouge
Et se trouve là où la beauté ne faiblit pas,
Au gré d'autres courants, au milieu d'autres bosquets ;
Et pour nous là-bas, ah ! elle reste
Un magnifique souvenir
Jusqu'à l'éternité ;
Elle est venue, elle a aimé, et puis elle s'en est allée.
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Cinq ♣♣♣ La violence ♣♣♣ Poem a Day
Pas plus de cinq guêpes ce matin, le temps que Yoko sorte, la porte a été refermée aussitôt. Elles sont donc dans la maison pour leur dernière danse. C'est bluesant à la fin. Une expression de souffrance de la planète à travers ces guêpes ? Car finalement, c'est de la mort en groupe, ça ne ressemble pas au déclin d'une colonie, c'est plutôt comme si un poison dans l'air était à l'œuvre. Si les abeilles font pareil... mais les guêpes aussi pollinisent les fleurs, comme tous les insectes.
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Regardé hier soir ce qu'il s'est passé en Sicile avec la mafia. La Sicile dépend d'un État en dehors de son île, qui est Italien, et est néanmoins déclarée région autonome ; les siciliens parlent leur propre langue. Quelques nobles se partageaient les territoires siciliens mais ne restaient pas dans les campagnes et ils déléguaient à des intendants qui faisaient la loi, en opprimaient certains, en favorisaient d'autres. Les absents ont toujours tort en la matière et les nobles finirent par être expropriés, par ces mêmes intendants si cela se trouve. En matière d'iniquité, elle ne passait pas par le délit de faciès à mon avis car les Siciliens ont le même type physique et ont tous l'air d'être frères et sœurs du même coup, dans le sens noble des choses ; les favoritismes et autres comportements inéquitables se jouaient donc sur d'autres paramètres que je n'ai pas saisis je dois dire. Toujours est-il que d'aucuns, se sentirent lésés et ainsi apparurent les premiers mafiosos, qui avaient l'impression de rétablir une justice. Mais le goût du pouvoir les rattrapant, ils devinrent tout bêtement de dangereux criminels.
Les repentis témoignent que, par besoin de considération ils obéirent aveuglément au chef de la mafia qu'ils avaient érigé en Dieu du fait qu'il avait ce pouvoir sacré de leur donner de l'importance, le pouvoir de tuer les hommes- obstacles à la gloire d'exister aux yeux des autres. En effet, les autres villageois, quand ils comprenaient qu'un tel qui, d'après le repenti, "n'était rien à leurs yeux" jusque là, était adoubé par la mafia, alors soudain ils lui témoignaient leur respect. De petit être qui s'était trouvé tellement insignifiant quand les villageois l'ignoraient, l'adoubé devenait quelqu'un. La parcelle de pouvoir que lui donnait son patron avait transcendé sa condition : c'était magique. Ainsi, les bourreaux qui étaient amenés à supplicier, sur ordre du chef, des individus à qui la veille ils avaient pu rendre un service, étaient en fait des enfants "dans leur tête". La violence avait atteint un niveau de terreur qui avait dépassé celle créée par les brigades rouges dit-on dans ce reportage. Les juges, s'ils faisaient leur travail, savaient qu'ils s'exposaient à une mort violente certaine. Et certains firent leur boulot, comme le juge Falcone. La population qui en avait marre de tous ces crimes quotidiens en nombre croissant vit le Christ en ces sacrifiés.
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Lu dans Poem a Day ce jour :
On the Hill-Side
Radclyffe Hall
A Memory
You lay so still in the sunshine,
So still in that hot sweet hour—
That the timid things of the forest land
Came close; a butterfly lit on your hand,
Mistaking it for a flower.
You scarcely breathed in your slumber,
So dreamless it was, so deep—
While the warm air stirred in my veins like wine,
The air that had blown through a jasmine vine,
But you slept—and I let you sleep
Un souvenir
Tu reposes si immobile dans la lumière du soleil
Tellement immobile en cette heure douce et chaude —
Que les choses timides de la forêt
S'approchent ; un papillon se pose sur ta main,
la prenant pour une fleur.
Tu respirais à peine dans ton sommeil,
Tellement sans rêves, si profond -
Tandis que l'air chaud remuait dans mes veines comme du vin,
L'air qui avait soufflé dans une vigne de jasmin,
Mais tu dormais - et je t'ai laissé dormir
08:39 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)