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21/06/2019

Sujet de philo ♣♣♣ "Le trésor est dans le ciel" ♣♣♣ Khalil Gibran ♣♣♣ la pollution en tourbillons de fumées grises

Bien traité le sujet de philo, clair et net, accessible à tous. Ce qui requiert un esprit clair, contraire de confus. Il a les idées claires. C'est ici :

http://ivreverbalprof.hautetfort.com/

 

♣♣♣

 

lumière d'un soleil chaud dans une bise tendre ;

cabriole d'oiseaux chanteurs ;

"le trésor est dans le ciel" ...

la terre a ruminé tant de chagrins

qui devinrent sève

fleurs

et parfois fruits...

 

tant de chagrins

qui devinrent grêle

vents siffleurs,

parfois tueurs,

poussant plaintes et soupirs

  inconsolés

ils retournèrent à la terre

tant de fois retournée

remuée,

métamorphosée

tourneboulée

lessivée,

offrant ce qu'elle peut

aux animaux parmi les hommes

et au ciel d'où vient le trésor.

 

Comment : pourquoi le retour à la ligne ? parce que le texte vient par petites poussées spontanées, successives, qui se traduisent par un retour à la ligne. En texte poésie je ne cherche pas la qualité, j'exprime quelque chose d'au plus près de ce qui se passe en moi ou d'au plus près de ce que je veux saisir dans la lumière d'une parole. Cette parole étant celle lue ce matin quand Jésus dit "le trésor est dans le ciel."

 

♣♣♣

 

Poésie orientale, mystique de Khalil Gibran :

 

Extrait du Texte intitulé Le Prophète

 

UNE FEMME PRIT LA PAROLE pour lui dire :

 

"Parle-nous de la Douleur."

 

Et il répondit en disant :

 

"Votre douleur est la rupture de cette coquille qui enferme votre entendement.

Tout comme il faut que le noyau d'un fruit se brise pour exposer son cœur au soleil, il vous faut connaître la douleur.

Et si votre cœur pouvait s'émerveiller en permanence devant les miracles quotidiens de votre vie, votre douleur ne lui paraîtrait pas moins étonnante que votre joie ;

Et vous accepteriez les saisons de votre cœur de la même façon que vous avez toujours accepté la succession des saisons dans vos campagnes.

 

Et vous veilleriez sereinement au long des hivers de votre souffrance.

 

Une bonne part de votre douleur est voulue par vous.

 

Elle est cet amer poison par lequel le médecin qui est en vous soigne votre moi malade.

 

Faites donc confiance au médecin, et buvez son remède en silence et tranquillité.

 

Car sa main, même si elle est rude et lourde, est guidée par la bienveillance de l'Invisible,

 

Et la coupe qu'il vous tend, même si elle vous brûle les lèvres, a été pétrie dans l'argile que le Potier a humectée de ses larmes sacrées."

 

Khalil Gibran

 

♣♣♣

 

Trump veut perpétuer l'utilisation d'énergies polluantes : une douleur qui se comprend. Ô ciel, prends pitié de la Terre !

 

Extrait :

 

Les scientifiques nous disent que nous devons réduire nos émissions de CO2 et commencer à purifier l'air du carbone si nous voulons éviter les impacts catastrophiques du changement climatique », a déclaré Gottlieb.

 

«Nous subissons déjà les premiers effets du changement climatique et je pense que les gens, dans tout le pays, le réalisent maintenant, que ce soit les dangereuses vagues de chaleur, qui peuvent causer la mort par coup de chaleur, les incendies de forêt que nous avons vus ... et ce qu'endure la Californie cette année : tempêtes extrêmes, inondations et élévation du niveau de la mer, propagations de maladies pour les maladies à transmission vectorielle. C'est ici. C'est maintenant. Si nous ne réduisons pas les émissions de carbone, cela va empirer. »

 

« Nous savons, en même temps, que notre société dispose de mesures concrètes et constructives pour se retirer des combustibles fossiles au profit de formes d'énergie qui sont propres, non toxiques, véritablement renouvelables, comme l’énergie solaire, éolienne et géothermique. C’est là que réside l’avenir. En fait, l'avenir a déjà commencé. Nous devons nous dépêcher, il en va de notre santé et  de notre survie. "

 

Intégral :

 

Ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12/06/2019

Les Haïkus de Daniel

 Il sait écrire de véritables haïkus. Ces derniers postés sont empreints de mélancolie légère et recèlent la philosophie du nuage qui passe, gracieux malgré tout. J'aime !

 

Ici : http://daniel.hautetfort.com/

10/06/2019

Poème et foi ♣♣♣ Soignant chrétien sous Hitler ♣♣♣ Le peintre inspiré par sa foi ♣♣♣ Le poème comme un appel

Lu ceci ce matin dans ma messagerie,  dernier mail, prêt à être cueilli.

 

 

"Bonjour à tous !

En ce lundi de Pentecôte, je vous propose un poème sur l’Esprit Saint, écrit par Edith Stein à la Pentecôte 1937, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix (1891-1942), morte à Auschwitz.

 

1. Qui es-tu, douce lumière, qui me remplit
et illumine les ténèbres de mon cœur ?

 

Comme la main d'une mère, tu me conduis
et, si tu me lâchais,
je ne saurais faire un pas de plus.
tu es l'espace enveloppant mon être
et l'abritant en toi.
Le rejetterais-tu,
il coulerait à pic dans l'abîme du néant
d'où tu le tiras pour l'élever vers la lumière.
Toi, qui m'es plus proche que je ne le suis moi-même,
qui m'es plus intérieur que mon propre cœur,
et pourtant insaisissable, inconcevable,
au delà de tout nom,
Saint-Esprit, éternel Amour !



2. N'es-tu pas la manne si douce à mon palais,
qui du Cœur du Fils déborde dans le mien,
nourriture des anges et des bienheureux ?
Lui qui s'est levé de la mort vers la vie,
il a su m'éveiller du sommeil de la mort
à une vie nouvelle.
Vie nouvelle qu'il me donne chaque jour
et dont la plénitude doit un jour m'inonder,
Vie de ta propre vie, toi-même en vérité,
Saint-Esprit, vie éternelle !



3. Es-tu le rayon jaillissant comme l'éclair
depuis le trône très haut du Juge éternel,
pénétrant comme un voleur dans la nuit de l'âme
qui s'ignorait elle-même ?
Miséricordieux, impitoyable aussi,
tu pénètres jusqu'en ses profondeurs cachées
L'âme est effrayée de ce qu'elle voit d'elle-même
et se garde ainsi dans une crainte sacrée
devant le commencement de toute Sagesse
qui vient d'en-haut
et nous y ancre d'un ancrage solide,
devant ton action qui nous crée à nouveau,
Saint-Esprit, rayon que rien n'arrête !



4. Es-tu la plénitude d'Esprit et de puissance
qui permet à l'Agneau de rompre les scellés
du décret éternel de la divinité ?
Sur ton ordre, les messagers du jugement
chevauchent de par le monde entier et séparent,
du tranchant de l'épée, le Royaume de lumière
de celui de la nuit.
Les cieux seront nouveaux et la terre nouvelle,
et tout retrouvera alors sa juste place
par ton souffle léger :
Saint-Esprit, puissance victorieuse !



5. Es-tu le Maître d’œuvre,
le bâtisseur de la cathédrale éternelle
qui depuis la terre s'élève jusqu'au ciel ?
Tu donnes vie à ses colonnes, qui se dressent,
hautes et droites, solides et immuables.
Marquées du signe de l'éternel Nom divin,
elles s'élancent vers la lumière et portent le dôme
qui achève et couronne la sainte cathédrale,
ton œuvre qui embrasse l'univers entier:
Saint-Esprit, Main de Dieu créatrice !



6. Es-tu Celui qui créa le miroir limpide
tout proche du trône du Seigneur, le Très-Haut,
semblable à une mer de cristal où se contemple
la divinité en un échange d'amour ?
Tu te penches sur l’œuvre la plus belle
de toute ta création
Et ta propre splendeur éblouissante de lumière
te renvoie son reflet,
qui unit la pure beauté de tous les êtres
en la figure pleine de grâce de la Vierge,
ton Épouse immaculée:
Saint-Esprit, Créateur de tout ce qui est !



7. Es-tu le doux cantique de l'amour
et du respect sacré qui retentit sans fin
autour du trône de la Trinité sainte,
symphonie où résonne
la note pure donnée par chaque créature ?
Le son harmonieux,
l'accord unanime des membres et de la Tête,
dans laquelle chacun, au comble de la joie,
découvre le sens mystérieux de son être
et le laisse jaillir en cri de jubilation,
rendu libre
en participant à ton propre jaillissement:
Saint-Esprit, jubilation éternelle !

 

Proposition de prière :

"Mon Dieu, envoyez-moi votre Esprit qui me fasse connaître ce que je suis et ce que vous êtes".
Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars"

 

♣♣♣

 

"Bienheureux Eustache Joseph Kugler (1867 - 1946)

 

Né Joseph Kugler en 1867, un accident le laisse avec un handicap à un pied qui le fit souffrir jusqu'à la fin de sa vie. Il entre dans l'ordre de Saint Jean de Dieu, prend le nom de frère Eustache et fait ses vœux en 1898.

 

Il se préoccupe des handicapés et des invalides. Il devient provincial de la Bavière en 1925 (16 hôpitaux) et construit l'hôpital de Regensburg avec une attention particulière pour les pauvres et les nécessiteux. Il se heurte au régime hitlérien et clame son opposition à l'euthanasie des malades, infirmes et vieux. Il a été interrogé à plusieurs reprises par la Gestapo. Il meurt d'un cancer le 10 juin 1946.

 

Prière

 

Prions afin que le Seigneur nous aide à faire de nos faiblesses une force qui nous permet d'aider nos frères de quelque manière que ce soit tout au long de notre vie."

 

Sur le site Hozana

 

♣♣♣

 

Il est un peintre du Pas-de-Calais qui a travaillé dans les mines, au fond, et qui a créé des peintures lumineuses qui ressemblent à de magnifiques vitraux, inspirées par la foi elles aussi. Son nom va me revenir. Et il y a Lui, édifiant également à ce qu'on dit et je veux bien le croire : 

 

https://orthodoxie.com/reedition-des-carnets-dun-peintre-dicones-du-moine-gregoire-kroug/?goal=0_9357f9bbb5-36160af599-76436075&mc_cid=36160af599&mc_eid=853f4eb0e6

 

♣♣♣

 

Ici le poème a valeur d'appel pour exprimer une détresse. Il est écrit par une femme blanche qui se vit comme noire, dans le sens où, à son époque, les Noirs étaient encore rejetés. Elle est dans cette condition du rejet des autres et parle à son enfant virtuel. Une femme de condition ouvrière ou dans une autre galère pourrait avoir cette détresse  :

 

 

Don’t knock at my door, little child,
     I cannot let you in,
You know not what a world this is
     Of cruelty and sin.
Wait in the still eternity
     Until I come to you,
The world is cruel, cruel, child,
     I cannot let you in!

 

Don’t knock at my heart, little one,
     I cannot bear the pain
Of turning deaf-ear to your call
     Time and time again!
You do not know the monster men
     Inhabiting the earth,
Be still, be still, my precious child,
     I must not give you birth!

 

Sur le site poem a day ; le poème est de Georgia Douglas Johnson, et s'intitule  Black Woman.