16/09/2019
Aptère ♣♣♣ Constantin Brancusi ♣♣♣ Le poème
concernant les aptères :
https://fr.wiktionary.org/wiki/apt%C3%A8re
♣♣♣
Constantin Brancusi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Br%C3%A2ncu%C8%99i
♣♣♣
Ici, la poète parle de la sculpture d'un grand artiste roumain : Constantin Brancusi, qui était dans une forme d'abstraction, à l'inverse de Rodin, plus dans le figuratif.
Le poème est ici :
Brancusi’s Golden Bird
Mina Loy
Dessous, ma traduction du poème. Il y a sur le site un enregistrement audio du poème.
Le jouet
devient l'archétype de l'esthétique
Comme si
un patient dieu paysan
avait frotté et frotté
l'alpha et l'oméga de la forme
dans une pièce de métal
Une pure orientation
sans ailes sans plumes
— Le rythme ultime
a supprimé les extrémités
de la crête et des griffes
du noyau du vol
L'acte absolu de l'art
conforme à la sculpture du continent
- nu comme le front d'Osiris -
ce dévoilement de la gorge
une courbe incandescente
léchée par des flammes chromatiques
dans des labyrinthes de reflets
Ce gong
d'hyperesthésie polie
gronde de tout son cuivre
comme la lumière agressive
crie
sa signification
La conception
immaculée
de l'oiseau inaudible
survient
dans la splendide réticence...
Commentaire : quand elle parle de "conception immaculée", je pense qu'elle se rappelle la fraîcheur de l'artiste, non savant ou cultivé, qui crée tel un "patient dieu paysan", réticent, c'est-à-dire, sobre, à mon sens.
09:02 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2019
Le déni de l'histoire
«Mon père, Luis Carrasco Tamez, Jr. (1935-1996), m'a rendu visite dans des rêves, entre novembre 1996 et septembre 2001. Des souvenirs persistants de ses propos m'ont poussée à (re) visiter des lieux familiaux intimes à Lipan Apache (Ndé). homelands, dans le sud du Texas, où il est apparu. Son décalage temporel dans l'espace a mis en place un langage pictural, m'aidant à déchiffrer la violence historique ressentie par Ndé au Texas et les impacts persistants du traumatisme historique qui saturait les paysages historiques de Ndé continuellement obscurcis en raison de l'effacement agressif opéré par la rature coloniale. La mémoire spirituelle en tant que conscience, paysage, lieu, désespoir - l’internalisation collective de l’exil spatial indien - a une influence sur ma compréhension du refus de mon père. Ce poème, faisant écho à la mémoire des survivants du génocide intergénérationnel Ndé, explore comment la mémoire historique de la violence perturbe les structures linéaires qui ont nié les expériences vécues par des Amérindiens - même après leur mort. "
“My father, Luis Carrasco Tamez, Jr., (1935-1996), visited me in dreams between November 1996 and September 2001. Lingering memories of what he said pressured me to (re)visit intimate familial places in Lipan Apache (Ndé) homelands, in South Texas, where he appeared. His spatial time-bending emplaced a pictorial language, helping me decipher historical violence felt by Ndé of Texas, and lingering impacts of historical trauma which saturate Ndé storied landscapes continually obscured by aggressive settler colonial erasure. Spirit memory as sentience, landguage, place, despair—the collective internalization of Indigenous spatial exile—influence my understanding of my father’s refusal. This poem, echoing post-memory of Ndé intergenerational genocide survivors, explores how historical memory of violence disturbs linear structures which have denied Indigenous peoples’ our lived experiences—even after death.”
—Margo Tamez
Ici :
Father replays the funeral in Dream #28
Margo Tamez
05:28 Publié dans Histoire, Philosophie, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
11/09/2019
Cyrus Cassels ♣♣♣ Les pneus
Ici nous retrouvons Cyrus Cassels, l'auteur du poème intitulé Fleur (post d'hier), quelques années plus tard.
Il lit plusieurs poèmes sur la vidéo qui est proposée sur le site. Fleur, est le dernier poème lu par l'auteur ; il y a le texte dessous.
C'est ici :
https://donyorty.com/blog/2017/06/12/cyrus-cassells-reads...
Le sourire est pour nous, lecteurs et lectrices de poèmes, auteurs et autrices...euh auteures de poèmes pour certains d'entre nous.
Non, ce n’est pas la souffrance qui l’engendre ;
…… elle est au-delà de la souffrance, La Fleur ……
même si elle repose au-delà des larmes,
des millions de barricades, ……
fusillade après fusillade....
elle repose
douce comme une fontanelle.
♣♣♣
Un voyant jaune s'allume en émettant un petit son aigu et bref. Il nous indique qu'il faut vérifier l'état des pneus. Baisse de pression soudaine. Mais pas de crevaison. La voiture est au garage. Ici Londres, je répète : la voiture est au garage.
10:30 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)