20/01/2020
Francis Jammes ♣♣♣ La vierge noire de ♣♣♣ Poésie encore
Francis Jammes, Le cri de David.
"David, tu t'éveillais sur ta couche nocturne,
mais la lisse blancheur des filles d'Israël
qui se penchait vers toi, modelée comme une urne,
ne te suffisait point, tu t'adressais au Ciel.
Alors, sur le désordre ardent de cette couche,
les jambes repliées sous toi, longtemps ta harpe
bourdonnait, sourde et solennellement farouche.
Et tes femmes couvraient leurs fronts de leurs écharpes.
Ce cri que tu poussais vers les errantes lunes,
il monte encore, il fait ma consolation,
plus haut que le front blanc des concubines brunes,
plus haut que ma douleur, plus haut que ma passion."
♣♣♣
Ici :
"La cité mariale de Rocamadour (paroisse du diocèse de Cahors, sud de la France) fut du 12ème au 14ème siècle l’un des hauts lieux de pèlerinage de l’Occident chrétien. Aujourd’hui, le nombre de pèlerins ne cesse d’y augmenter ; le sanctuaire accueille 1,5 million de visiteurs par an.
L'origine de la Vierge Noire et du pèlerinage de Rocamadour est mal connue. Elle semble toutefois remonter au premier siècle si l’on en croit la tradition. En effet, en 1427, le pape Martin V associe saint Amadour à la figure évangélique de Zachée, le collecteur d’impôts de l’Evangile à qui Jésus a dit : « Descend vite car il me faut aujourd’hui demeurer chez toi » (St Luc 19,5).
Selon la tradition, Zachée aurait embarqué sur un bateau avec son épouse Véronique au moment des premières persécutions. Ils auraient accosté à Soulac où Véronique est morte. Zachée remonta seul la Gironde, la Dordogne, et enfin l’Alzou, pour s'établir à Rocamadour d’où il évangélisa la région.
La tradition dit encore que le saint homme aurait ramené d'Orient, une statue de couleur noire sculptée par l’évangéliste saint Luc en personne. Il s’agirait de l’origine de la Vierge Noire de Rocamadour. Cette statuette fut détruite par des pillards, puis ensuite remplacée par celle que l’on y vénère aujourd’hui.
Il est attesté en tout cas que dès le douzième siècle, les pèlerins venaient à Rocamadour pour honorer la Vierge Noire. Une bulle du pape Pascal II mentionne déjà en 1105 le culte à « La Bienheureuse Vierge Noire de Rocamadour ». De très nombreux miracles lui sont attribués ! Depuis des siècles, des millions de pèlerins vinrent tout au long de l’année. En 1172, les bénédictins qui ont en charge la vie du sanctuaire rédigent le premier Livre des miracles et y authentifient 126 guérisons attribuées à la Vierge.
De 1152 à 1188, le pèlerinage s’internationalise et devient l’un des plus importants du moyen-âge, le Lourdes de l'époque selon l'historienne Régine Pernoud. En 1244, saint Louis, roi de France, vient à Rocamadour avec sa mère Blanche de Castille et ses trois frères. Après la Révolution française, les bâtiments sont en ruine et complètement dévastés.
En 1858 commence la restauration du sanctuaire. C'est à l'abbé Chevalt, prêtre du diocèse de Montauban et architecte, que nous devons le visage actuel de la cité religieuse restaurée suivant les principes de Viollet-le-Duc."
Lu sur le site Hozana.
♣♣♣
Wo sich Fuchs und Hase gute Nacht sagen.
Traduction : Là où les renards et les lièvres se disent bonne nuit.
Une expression pour exprimer que le lieu se trouve très loin d'où l'on est. Lu dans Expression du jour. On est très loin du paradis encore....
06:11 Publié dans Lecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
16/01/2020
Les chansons ♣♣♣ Le poème du jour
Je remets ces deux chansons car je ne m'en lasse pas. J'aime la musique et les voix. Tout me plaît dans ces deux chansons. Mais bon, il y en a d'autres, je sais. Notamment celles de mon compagnon, que j'apprécie aussi.
J'en ai écouté une troisième où il y a une voix de femme qui répond à ce même chanteur : tonique ! Parfait pour commencer la journée.
Et ici, ce jeune adulte canadien, qui réagit à la chanson, dont le contexte est précisé par un connaisseur de la musique de Soolking :
Le jeune adulte, par rapport à la langue française, fait référence au français canadien, qui a ses spécificités. Merci à toi aussi, jeune Canadien.
♣♣♣
Extrait du poème du jour du poète Rousselot, en intégral sur Diérèse et les Deux-Siciles :
Tirelire ! Tirelire ! dit l'alouette. Mais on ne l'a jamais vue
mettre un sou de côté.
Plus vite ! Plus vite ! dit le merle aux ouvriers. Mais lui
passe son temps à enfiler des perles de rosée.
Intégral :
12:07 Publié dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2020
La théorie du complot concernant Fan ♣♣♣ Le poème du jour
Fan est une star de cinéma en Chine :
Had Fan been abducted? Arrested? Was she just taking a career break? The questions piled up, then tipped over into conspiracy theory.
L'article intégral
Commentaire : les questions en anglais. Excellent de lire cet article pour entretenir en douceur son anglais, avec le visage de la star angélique pour nous encourager.
De mon point de vue, la star se trouve dans un monastère. Mais, chut. Inde ? Tibet ? Aveyron ? N'en disons pas plus à ce sujet (après tout je ne suis pas devin).
Un autre indice qui me fait penser que Fan a pu être prise de nausée, état nauséeux lié au milieu dans lequel elle était. Par exemple, lors d'un mariage de star, des sacs ont été offerts aux 2000 invités, emplis de téléphones portables. Merci pour la planète. L'extrait :
"Three years ago, for example, the nation was gripped by the wedding of high-profile actor Huang Xiaoming to Hong Kong-born Yang Ying – AKA Angelababy, who is often considered China’s answer to Kim Kardashian (Kim has 118 million followers on Instagram; Angelababy has 96 million followers on Weibo). The event, which was livestreamed on the internet, was like a royal wedding, with a comparable budget – an estimated $31m (£24m). There was a 10ft wedding cake, a holographic castle, a $1.5m (£1.1m) wedding ring, a custom Dior dress that took five months to make and goodie bags including mobile phones for the 2,000 guests."
PS : L'Australie brûle.
♣♣♣
Poème du jour :
http://paolapigani.hautetfort.com/
Lu aussi sur le même blog La renouée aux oiseaux, cet extrait :
"Il faut croire aux fauves
Je suis de nouveau seule dans la chambre, j'ai mal. J'ai vomi du sang il y a quelques heures.Je suis sans conteste à 9,9 sur l'échelle et ça se voit, la morphine me sauve de la prostration. Les lumières principales s'éteignent, une douce chaleur court sous mon épiderme alors que la douleur s'apaise, je m'installe confortablement. J'ouvre mon cahier noir, je griffonne jusqu'au lever du jour. Cette nuit- là, j'écris qu'il faut croire aux fauves, à leurs silences, à leur retenue; croire au qui-vive, aux murs blancs et nus, aux draps jaunes de cette chambre d'hopital; croire au retrait qui travaille le corps et l'âme dans un non- lieu qui a pour lui sa neutralité et son indifférence, sa transversalité. L'informe s précise, se dessine, se redéfinit tranquillement, brutalement. Désinnerver réinnerver mélanger fusionner greffer. Mon corps après l'ours après ses griffes, mon corps dans le sang et sans la mort, mon corps en forme de monde ouvert où se rencontrent des êtres multiples, mon corps qui se répare avec eux, sans eux; mon corps est une révolution."
Nastassja Martin
Croire aux fauves, Editions Verticales
Commentaire par rapport aux fauves. Je faisais un rêve récurrent lorsque j'avais cinq six ans ; je me tenais debout dans l'église de mon village, qui me paraissait immense à l'époque, vers l'entrée, au début du couloir que formaient les deux espaces réservés aux chaises, et je voyais, à l'autre bout, donc partant de l'autel, un lion arriver vers moi lentement. Paralysée (probablement de trouille), je le fixais et lui de même.
Plus tard je me souviens avoir lu quelque part un récit où un homme disait à Jésus, qu'en réalité, Jésus était un lion.
Une sorte de guerrier à sa façon. Je me suis toujours réveillée avant que ne se produise je ne sais quoi. Mais ce texte me dit en fait de lui faire confiance. Le dit à ceux qui l'aiment également.
08:15 Publié dans Lecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)