Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/01/2020

Rien d'autre que ... ♣♣♣ Le conte ♣♣♣ La galère

Evening Song

 
Willa Cather

 

♣♣♣

 

Le conte :

 

Extrait :

 

[...]

 

"étrange touche fauve vibrante, venait s'amarrer délictueusement à ce long corps de béton nu et gris, juste bon à déchirer le roide manteau de pluie et à érailler la plainte lancinante du vent de noroît qui crie et siffle. C'est là que Loup venait prendre, depuis un temps que certains observateurs auraient juré immémorial, sa veille.
Si chacun, alentour, s'autorisait parfois à parler de lui, peu de personnes, en revanche, s'aventuraient à vous le décrire, à vous offrir la précision d'un détail physique, la fulgurance d'un trait de caractère. Autant d'application de la mémoire qui aurait subitement trahi un début de connivence."

 

http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/2019/12/04/aux-aguets-sur-la-dune-de-dominique-roger-6195468.html

 

♣♣♣

 

Lu sur Marie de Nazareth :

 

"À Noël, le groupe djihadiste État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), issu d’une scission au sein groupe Boko Haram, a assassiné onze chrétiens enlevés dans le nord-est du Nigeria. Pour faire connaître au monde entier leur crime, les terroristes ont adopté l’odieux procédé de leur modèle, Daech, en filmant cette exécution collective et en diffusant la vidéo le 26 décembre. C’est « un message aux chrétiens du monde entier » déclare un homme au visage masqué dans cette vidéo diffusée par Amaq, l’agence de propagande de l’État islamique. Prétexte avancé : venger la mort du chef de l’État islamique (EI), Abou Bakr Al Bagdhdadi, tué lors d’une intervention américaine en Syrie, en octobre dernier.

Si les islamistes commettent des atrocités dans le monde entier, ce nouvel épisode macabre rappelle que le Nigéria est de loin le pays qui paie le plus lourd tribut à la véritable extermination des chrétiens qui s’avère être l’un des principaux objectifs des « fous d’Allah »."

 

Prière du matin : Bien aimé Seigneur Christ, je t'aime de tout mon cœur et plus que tout car tu es infiniment bon. Du royaume des cieux où tu te trouves, prends pitié de nous. Amen.

 

Commentaire : ceux qui défendent la colonisation doivent se poser des questions, car vraiment, les ex pays colonisés souffrent de la misère. De tels crimes auraient-ils été commis sinon ? Ici en France on a quelque chose de ressemblant parfois.

Sur le plan individuel savoir pratiquer le karaté doit être bien utile. En ce qui concerne les attaques au couteau, on peut parer. 

Les armes à feu on créé un cercle vicieux, car pour se défendre de criminels qui en possèdent et veulent vous tuer avec, il faut en posséder une soi-même.

Trump a fait feu par robot interposé, ce n'est pas glorieux non plus.

Pour d'aucuns, exhiber une religion, c'est juste un folklore. 

Et pendant que ces criminels tuent des innocents sous prétexte d'une religion, le monde brûle. Castor fait très bien le point là-dessus :

http://leblogducastor.hautetfort.com/

04/01/2020

Chacun essaie d'y voir plus clair ♣♣♣ Le poème du jour

Chacun essaie d'y voir plus clair d'où il se trouve.

 

Je me trouve quant à moi dans la foi chrétienne, et je vois le monde à partir de cette foi. Je le ressens  à partir de ma façon de vivre cette foi.

 

Ma façon de ressentir; d'"avoir un sentiment sur", vient de cette foi chrétienne et non du fait d'être ou pas française ou d'avoir telle ou telle situation sociale.

 

Ma façon de ressentir même parfois les choses apparemment sans importance, vient de là, comme les quelques images, concernant les émissions de divertissement, vues à la télé hier soir.

Idem en regardant le journal présenté par la journaliste Mactossh. Elle avait l'air si heureux, annonçant la galette des rois, après les drames.

Pas évident de voir le rapport entre l'air heureux et les nouvelles annoncées.

 

Le message à y voir est-il "on s'en fout" ?

 

Je ne le crois pas. C'est juste que la ligne de conduite à montrer est "gardons la face", "n'ayons pas peur".

 

Même s'il y a de quoi, la peur ne servant à pas grand-chose quand la réponse doit être de garder son sang froid, d'avoir les bons gestes.

 

Autres choses vues à la télé :

 

les polars humoristiques. Ce n'est plus l'humour de Coluche, dont l'ambition je crois était de révéler nos propres failles pour nous aider à rectifier, ici, l'humour ne veut rien révéler, il tend à contrebalancer la gravité des crimes commis, que d'une certaine façon, il dédramatise, mais il dédramatise quelque chose qui reste un drame : tuer autrui.

À ce propos : le jeune homme qui a tué à l'arme blanche des joggers hier vers 14 heures.

J'ai entendu le maire de l'Haye les Roses, qui en appellait entre autre mais assez souvent, à la psychiatrie pour les personnes violentes. Or le jeune homme qui a tué à l'arme blanche en sort, de la psychiatrie, et se définit sous l'étiquette "skizo". La psychiatrie pour lui a échoué. 

Emprisonner indéfiniment les personnes en camisole chimique est impossible mais lorsque les médicaments ne sont plus donnés, cela pourrait aboutir à des comportements violents, voire comme celui qu'a eu le jeune homme.

Ne jamais arrêter la camisole chimique conduit à tuer quelqu'un, à mon sens, de manière soft, sans faire couler le sang,  mais on tue tout de même la personne "à la longue".

 

Il faudrait revenir aux sources des drames, qui est la déshumanisation et les égoïsmes répétés, le chacun pour soi à longueur de temps, et aussi l'entre soi où l'on se confine jusqu'à fantasmer l'autre de façon négative, l'autre étant l'exclu de notre monde à soi. Cela donne au final une société d'exclus.

 

En ce moment par exemple : "je veux mes points de retraite à la façon dont je l'entends, et vogue la galère pour tous les autres." On tire la couverture à soi, en somme.

 

Il faut revenir à la fraternité. À l'échelle de la France, que les personnes d'origine gauloise, celte, berbère, arabe, etc., que toutes les personnes aux caractères divers et variés, couleur de peau claire ou foncée, transcendent les problèmes du passé, les clivages, pour une humanisation réelle. Je prie pour cela.

 

♣♣♣

 

Disclosure

 
Camisha L. Jones

08:33 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

27/12/2019

Le Feu... le feu divin

 

 Un article dans le Télérama de cette semaine, dont la thématique est le feu.

 

 

 

Est interrogé Vincent Bontems, (né à Alger en 1974, qui soutient en 2005 une thèse de philosophie et d'histoire des sciences à l'EHESS. En 2009, il intègre le laboratoire de recherche sur les sciences de la matière du CEA ; En 2010 il publie Bachelard éd. Les Belles Lettres. En 2018, il participe au livre Feu. Ami ou ennemi ?, sous la direction de Nadine Ribet, éd. Cité des sciences et de l'industrie/Dunod.)

 

 

 

Extrait de l'article :

 

 

 

La question du journaliste :

 

 

 

Quel rapport entre la petite flamme et le méga-feu qui dévore tout sur son passage ?

 

 

 

Réponse de Vincent Bontems :

 

 

 

Ces exemples révèlent les extrémités du spectre. Feu domestiqué, bénéfique d'un côté, feu sauvage, ennemi, de l'autre. La flamme familière et rassurante de la chandelle a toutes les apparences de la vulnérabilité, elle est fragile et lente. Mais elle peut aussi échapper au contrôle et déclencher l'incendie qui fauchera des vies humaines et ravagera des milliers d'hectares. Chaque bougie, lueur créatrice d'images et de rêveries, contient en elle la possibilité destructrice du méga-feu aux flammes hautes de 30 mètres. Le feu oscille entre "deux valorisations contraires : le bien et le mal", selon Gaston Bachelard : "Il brille au Paradis. Il brûle à l'Enfer. Il est douceur et torture."

 

 

L'article de Télérama comporte une quinzaine de questions sur le Feu, posées au scientifique sensible à la poésie.

 

Toujours sur le feu, côté divin, cet extrait lu sur le blog Regards sur une Vis sans fin :

 

            "Malgré l’avertissement visionnaire de Dostoïevski (la beauté sauvera le monde), notre siècle a longtemps pensé que la science sauverait le monde et donnerait un sens à la vie humaine. Pourtant, notre société étouffe du manque de sens. Elle le cherche dans le bruit et la fureur des spectacles, dans les combinaisons rationnelles de l’informatique, dans l’exaltation de l’aventure aux extrêmes, elle ne le trouve pas dans le discours « politiquement correct » de nombreux responsables, dans l’aride réalisme des courbes économiques ou dans la fraternité sur commande des cérémonies religieuses ou civiques. Elle aspire au feu divin sans oser le nommer."

 

Encore en rapport avec le Feu — lorsqu'il est chaleur et lumière —, la Liberté, comme on peut s'en apercevoir en lisant ceci, lu sur le même Blog Regards sur une vis sans fin :

 

"On ne peut mourir à soi-même sans avoir découvert le lieu où le moi n’est plus. Le moi ne peut se combattre lui-même. Pour le combattre, il faut être dans l’autre lieu, celui où la lumière remplace l’obscurité du moi, celui où l’unique remplace le flot des sollicitations.

Mourir à soi-même, c’est vivre dans le centre d’où tout part, cette vibration constante de chaleur et de lumière qui donne la transparence de l’être. Ce n’est que par une constante attention portée à cette source qui se trouve au plus profond de nous que se réalise la vraie vie, celle où l’homme, oubliant son moi, est totalement libre."