14/04/2020
Quartier de Catorive à Béthune, et un poème... puis je bouge gentiment avec Son Arun ce matin
Promenade de trois quart-d'heure hier après-midi. Il faisait un peu de vent. Une bourrasque a fait ployer le laurier tel un roseau et, comme lui, il s'est redressé. Son tronc ressemble plutôt à une tige malgré sa hauteur de trois mètres et son déploiement de branches impressionnant. Ce jeune arbre-ci, "de gouttière", tient bon, droit comme un I. Le vent a dû se calmer depuis la méchante bourrasque.
Le poème lu ce matin est de Loup Francart, pris sur son blog vu dans la barre de gauche du mien. J'ai pensé en le lisant aux travailleurs de ces temps-ci. Le poème :
Ce qui compte n’est pas ce que l’on fait,
mais avec quelle intention on le fait.
Essaye-toi à tous les métiers,
Fouille toutes tes possibilités d’action,
Mais avant tout contente-toi simplement d’agir
Sans jamais t’enorgueillir de ce que tu fais.
Sois détaché, dédouble-toi,
Regarde ton moi agir, mais reste dans le soi.
Je bouge maintement, toujours gentiment. Ici :
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15/03/2020
Poème du jour ♣♣♣ Encore des poèmes... ♣♣♣ Une main mise sur l'eau : des Chiliens manquent d'eau
Daughter of light!
thy fairy step
Steals softly over vale and plain,
And with thy bright and joyous smile,
Beauty and life awake again.
~ Mary Ann H. Dodd Shutts
♣♣♣
Parmi ces poèmes, celui qui est adressé en particulier à Manuel Scorza dit des choses à propos de la mort, cette mort qui rôde fort et toujours autour du vivant, qui va de pair avec la vie, un passage qui fait si peur ; et l'après qui pose question à ce poète :
« NOTE XII
les rêves brisés par la réalité
les compagnons brisés par la réalité/
les rêves de compagnons brisés
sont-ils vraiment brisés/perdus/rien/
pourrissent-ils sous la terre ?/leur éclat brisé
disséminé en petits morceaux sous la terre ?/un jour
les petits morceaux vont-ils s’unir ?
va-t-il y avoir la fête des petits morceaux qui se réunissent ?
et les petits morceaux des compagnons/se réuniront-ils une fois ?
marchent-il sous terre pour se réunir un jour comme dit manuel ?/se réuniront-ils/ un jour ?
de ces petits morceaux aimés est faite notre concrète solitude/
nous avons per/du la douceur de paco/la tristesse d’haroldo/la lucidité de rodolfo/le courage de tant et tant
à présent ils sont de petits morceaux disséminés sous tout le pays
de petites feuilles tombées de la ferveur/de l’espoir/de la foi/
de petits morceaux qui furent joie/lutte/confiance
dans les rêves/les rêves/les rêves/les rêves/
et les petits morceaux du rêve/se réuniront-ils une fois ?
se réuniront-ils un jour/les petits morceaux ?
nous disent-ils de les accrocher au tissu du rêve général ?
nous disent-ils de rêver mieux ?
à manuel scorza
Les autres poèmes :
http://www.unnecessairemalentendu.com/
♣♣♣
Des Chiliens manquent d'eau en raison de la production d'avocatiers. Et si on produisait les avocats dans des régions d'Europe comme l'Angleterre, où il pleut beaucoup ? Je ne mange plus d'avocats tant qu'ils ne serant pas produits en Angleterre.
Les Chiliens qui souffrent du manque d'eau à cause de la culture des avocatiers, ici :
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08/03/2020
Lu ce matin
Extrait :
"Les Salvadoriens n’ayant connu que l’ultra-violence dans leur propre pays, dressés tout jeunes à tuer, n’avaient respecté aucune règle des autres gangs des ghettos californiens à leur arrivée. Sales, adeptes des drogues et de l’alcool, tous vêtus de noir avec les cheveux longs, jeunes fans absolus et très perturbés de heavy metal aux pratiques macabres, la MS-13 s’était vite fait une réputation avant de s’organiser en gang plus conforme niveau look à l’image des autres gangs californiens, mais avec toujours une longueur d’avance sur leur capacité de violence pure."
Intégral :
http://cathygarcia.hautetfort.com/
Le poème de Cathy Garcia Canalès :
Je ne suis pas d’ici
pas plus que d’ailleurs
dans mes veines
coule le sang de l’exil
de tous les exils
et la grave beauté
des cœurs déchirés
je ne suis pas d’ici
mais je suis là
partout
où reposent mes pieds
je suis là
partout où je marche
pas après pas
je suis là
et j’ai dans le cœur
une musique qui n’est pas d’ici
pas plus que d’ailleurs
mais que tous peuvent reconnaître
la musique de l’exil
de tous les exils
écrit ce jour, 5 mars 2020
cathy garcia canalès
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