14/04/2020
Quartier de Catorive à Béthune, et un poème... puis je bouge gentiment avec Son Arun ce matin
Promenade de trois quart-d'heure hier après-midi. Il faisait un peu de vent. Une bourrasque a fait ployer le laurier tel un roseau et, comme lui, il s'est redressé. Son tronc ressemble plutôt à une tige malgré sa hauteur de trois mètres et son déploiement de branches impressionnant. Ce jeune arbre-ci, "de gouttière", tient bon, droit comme un I. Le vent a dû se calmer depuis la méchante bourrasque.
Le poème lu ce matin est de Loup Francart, pris sur son blog vu dans la barre de gauche du mien. J'ai pensé en le lisant aux travailleurs de ces temps-ci. Le poème :
Ce qui compte n’est pas ce que l’on fait,
mais avec quelle intention on le fait.
Essaye-toi à tous les métiers,
Fouille toutes tes possibilités d’action,
Mais avant tout contente-toi simplement d’agir
Sans jamais t’enorgueillir de ce que tu fais.
Sois détaché, dédouble-toi,
Regarde ton moi agir, mais reste dans le soi.
Je bouge maintement, toujours gentiment. Ici :
07:06 Publié dans Photo, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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