20/05/2019
Espagnolade ♣♣♣ Les silences mouvants ♣♣♣ Au bout d'un long voyage ♣♣♣ Moui ♣♣♣ Et pour finir en beauté
Dans la chanson qui va suivre, l'ADN espagnol remonte. J'ai 21 à 22 ans et je chante un texte que j'ai écrit en écriture spontanée, cela donne quelque chose de singulier que j'aime bien. Redécouverte donc, après 42 ans ou 43 !
Commentaire : étonnant ce que l'on sort en écriture spontanée avec la présence de l'ami Patrick, car sans lui, ça ne serait pas sorti. Je suis contente d'avoir dit ces choses en beauté. C'est étonnamment maîtrisé et le timbre de voix de la jeune femme est agréable... la jeune femme qui chante étant... le moi de l'époque.
♣♣♣
Ici c'est toujours ma voix de l'époque, dans la même période, en 1978 ou 79, au siècle passé donc :
Commentaire : c'est singulier car mélancolique, avec du tonus et une certaine sérénité. Reconnaissance à la jeune femme d'avoir dit ça de cette manière.
♣♣♣
Le texte est de Patrick Vast, et la musique aussi.
♣♣♣
Chanson suivante :
Les paroles de la chanson sont trash. Pas sympa. Il s'agit d'une pingre, en l'occurrence une madame presque tout le monde, qui se défoule de sa mauvaise humeur sur son compagnon à un moment donné dans la chanson. Vous voilà averties, oreilles fragiles, concernant le propos déguelasse, mais évidemment à prendre au second degré. D'abord, se trouve un texte écrit par moi, que j'apprécie ; la mélodie et les paroles de la chanson ont été écrites par Patrick, quant à moi je la chante courageusement ... pas froid aux yeux à l'époque.
Commentaire : en visite sur d'autres blogs, voilà une phrase lue sur "Sur du vent", qui tombe bien, comme une providence pour laisser passer cette chanson :
"Au pied de la lettre meurt toujours l'esprit crucifié.
José BERGAMÍN, cité par Jean-Baptiste PARA, préface à Odes dérisoires"
♣♣♣
Ensuite une chanson coupée :
♣♣♣
Et pour finir en beauté, ce poème prophétique de Philippe Ducrocq :
Commentaire : je retiens le premier texte. Le second, je ne le comprends pas alors, du même coup, ne le prends pas, ni pour moi ni pour quelqu'un d'autre. Soliloque avec un fantôme. Lequel ?
J'aime ce timbre de voix dans tous les cas de figure.
07:22 Publié dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2019
Le groupe musical des trois amis
L'enregistrement a eu lieu en 1977 ou en 1978, le premier texte est de Philippe Ducrocq, ensuite, Patrick Vast lit un texte, et ensuite, je donne de la voix à mon tour, tout à la fin. Merci Philippe, Arlette, Aurélia et la personne qui a remis à jour les enregistrements, dont celui-ci :
08:42 Publié dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2019
Le poème scientifique
"La photographie de qui vous étiez vous attendra au retour."
Theories of Time and Space
By Natasha Trethewey
You can get there from here, though
there’s no going home.
Everywhere you go will be somewhere
you’ve never been. Try this :
head south on Mississippi 49, one—
by—one mile markers ticking off
another minute of your life. Follow this
to its natural conclusion—dead end
at the coast, the pier at Gulfport where
riggings of shrimp boats are loose stitches
in a sky threatening rain. Cross over
the man-made beach, 26 miles of sand
dumped on a mangrove swamp—buried
terrain of the past. Bring only
what you must carry—tome of memory
its random blank pages. On the dock
where you board the boat for Ship Island,
someone will take your picture :
the photograph—who you were—
will be waiting when you return
Lu sur Poem a Day ce jour
Poème choisi parmi une dizaine d'autres dont un de Baudelaire, où il conseille l'ivresse. Baudelaire préconise des ivresses diverses, pourvu qu'ivresse il y ait... même de vertu. Cocteau préconisait le Merveilleux pour échapper au train train, et aussi s'évader des horreurs de la guerre.
Ce poème-ci nous parle de celle ou celui que nous étions avant, au bout du compte, "l'étrangère" ou "l'étranger", devant qui nous pourrions nous étonner...
Et alors, qu'en pensent les anges à notre réception, au bout du voyage ?
Est-ce qu'il ou elle dit quelque chose du genre "le principal est d'en être revenu, n'est-ce pas ?"
09:59 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)