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13/06/2014

Rideau

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Il n'est pas rare de voir des rideaux de plantes vertes aux fenêtres. Joli. Ce matin, avec le ficus que vous voyez au premier plan j'ai bouché la vue aux gentils voisins. J'explique pourquoi il faut tirer les rideaux souvent désormais ou mettre des clôtures hélas pour ceux qui savent bricoler, c'est plus qu'une question d'intimité, c'est une question de paix. Quand j'étais enfant je disposais de quatre kilomètres, et plus si je voulais, pour jouer. Il m'arrivait de marauder (avec la complicité des propriétaires souvent) dans les pâtures avec ma copine. Nous chipions juste une pomme, car nous n'emmenions pas de sac, et nos poches de tablier étaient minuscules, l'idée, c'était juste de prendre notre goûter. La fermière concernée, madame Gueujon, le savait et était adorable avec nous, d'autant qu'elle avait douze enfants elle-même, alors une pomme de plus, une pomme de moins, la belle affaire ! Pour vous dire notre chance. Aujourd'hui les mœurs ont changé, c'est la culture patio, et l'espace de jeu pour les enfants s'est considérablement réduit pour beaucoup, ceux qui vivent dans des maisons conçues pour les français moyens. Mon patio par exemple fait à tout casser cinq à six mètres carré ; selon ma culture, un si petit espace est plus approprié à la plantation de quelques plantes, mais pour les jeunes d'aujourd'hui, cela constitue un précieux espace de jeu, même si derrière chez eux, ils disposent d'un grand parc avec manèges. Etrange pour moi. D'ailleurs avec mon enfant, quand il était jeune, j'ai sillonné le grand parc de Bonneuil et même la forêt de Bois Léger en région parisienne, pour lui faire prendre l'air, le parc derrière notre immeuble à Créteil aussi, où ça se passait bien avec, comme on les appelle encore aujourd'hui, "les beurs et beurettes", ces ados étaient bienveillants envers Sam et moi. Ici, les jeunes parents refusent, dirait-on, les parcs au profit de la "culture patio" mais, forcément c'est dur à assumer pour eux du fait que c'est trop petit. Cela les rend nerveux, du coup les voilà qui lancent sciemment volants et ballons dans mon patio, passant ensuite leur frimousse au grillage pour me dire d'aller leur rechercher ballons et volants... évidemment je ne m'exécute pas à la demande, question de dignité... d'où le ficus pour leur en boucher un coin. Quant à la sonnette de la porte d'entrée, je la laisse sonner. Je ne rends les jouets que lorsqu'il y en a environ cinq ou six dans "mon" jardinet, et même parfois non, car ils peuvent les balancer à la file, dans un accès de mauvais humeur d'enfants rois, si l'on peut dire (car les vrais enfants rois, c'étaient ceux de ma génération en terme d'espace). Donc, cet été, je suis appelée à faire beaucoup de vélo... et pas en tournant en rond dans cinq mètres carrés, évidemment, même si au train où vont les choses, d'aucuns trouveront normal de faire du vélo semi mobile entre celui d'appartement et des grands espaces, du vélo de patio. 

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12/06/2014

entendu et lu ceci et encore cela

 

Les paroles de la chanson postée précédemment ne sont pas gaies,  la musique  sublime la tristesse et ce n'est pas déprimant, c'est plutôt de l'ordre de l'accouchement d'une douleur, qui au grand jour n'est plus sourde,  blues profond que cette chanson qui parle de maltraitance.

Ai lu, et cette fois à l'état brut, sur le blog Dierèse, un texte parlant d'un film et qui se termine avec cette phrase : "Brûle comme brûle, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, l’ampoule grillagée d’une cellule de privation sensorielle."

 

                                                                     Jacques Sicard 

 

Les humains s'infligent des choses inhumaines, les seuls animaux à s'infliger pareilles choses. À méditer. Je vais recevoir aujourd'hui ou demain Au-dessous du volcan. En attendant, un ange revigorant :

 

 

 

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11/06/2014

Le sport

J'estime qu'avec le reportage d'hier soir sur le sport de compétition tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, Arte a fait une révolution pacifique des plus réussies dans l'univers sportif. Concernant toutes les victimes des pratiques actuelles du sport — du foot américain par exemple, des plus violents malgré les casques, (les joueurs dont certains sont à des postes spécifiques de castagne, ressortent du stade avec des commotions au cerveau) — ce reportage a été un  baume sur leurs blessures morales. Morts violentes prématurées à cause du dopage qu'infligeaient aux joueurs certains médecins, cédant aux pressions  du monde médiatique. Sentiment patriotique qui tourne au vinaigre, aussi. En RDA, des nageuses dopées à fond au mépris des précautions sanitaires les plus élémentaires, une certaine sportive s'est même vue transformée en homme, à priori contre son gré, parce qu'on a joué avec son métabolisme hormonal au nom de la performance. Chaque spectateur en demande de ces spectacles doit se poser la question du pourquoi, que veut-on  obtenir exactement à ce prix-là ? Un sportif américain souffrait tellement de ses commotions au cerveau qu'il s'est suicidé. On a vu une scientifique couper en tranches le cerveau de cet homme, qui en avait fait don à la science. Coupé en grosses tranches le cerveau laissait voir les neurones malades au microscope. On pouvait se douter de se qu'on y allait trouver. Des footballeurs Algériens à qui l'on a donné de grosses pilules jaunes, les ont  prises en croyant que c'était des vitamines, mais il s'agissait de dope nocive et nombre de ces joueurs ont eu des enfants handicapés mentaux. Qui tire les ficelles ?  En attendant, ce reportage a eu lieu, les choses ne peuvent plus être comme avant. Nous sommes tous responsables devant le fait de ne pas nous laisser berner, en tant que public.

 

 Quittons l'univers du sport pour celui des écologistes.  Complètement à l'Ouest  Abbey ? Oui, mais positivement, lisez plutôt : 

 

"" Au-delà du mur de la ville irréelle, au-delà des enceintes de sécurité coiffées de fil de fer barbelé et de tessons de bouteille, au-delà des périphériques d'asphalte à huit voies, au-delà des berges bétonnées de nos rivières temporairement barrées et mutilées, au-delà de la peste des mensonges qui empoisonnent l'atmosphère, il est un autre monde qui vous attend. C'est l'antique et authentique monde des déserts, des montagnes, des forêts, des îles, des rivages et des plaines. Allez-y. Vivez-y. Marchez doucement et sans bruit jusqu'en son cœur. Alors... " Ainsi parle Edward Abbey au début d'Un fou ordinaire. Tour à tour contestataire, contemplatif ou irrévérencieux, toujours profondément sincère, ce livre est la déclaration d'amour d'un des plus grands auteurs américains aux immensités sauvages de l'Ouest."

08:15 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)