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11/06/2014

Le sport

J'estime qu'avec le reportage d'hier soir sur le sport de compétition tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, Arte a fait une révolution pacifique des plus réussies dans l'univers sportif. Concernant toutes les victimes des pratiques actuelles du sport — du foot américain par exemple, des plus violents malgré les casques, (les joueurs dont certains sont à des postes spécifiques de castagne, ressortent du stade avec des commotions au cerveau) — ce reportage a été un  baume sur leurs blessures morales. Morts violentes prématurées à cause du dopage qu'infligeaient aux joueurs certains médecins, cédant aux pressions  du monde médiatique. Sentiment patriotique qui tourne au vinaigre, aussi. En RDA, des nageuses dopées à fond au mépris des précautions sanitaires les plus élémentaires, une certaine sportive s'est même vue transformée en homme, à priori contre son gré, parce qu'on a joué avec son métabolisme hormonal au nom de la performance. Chaque spectateur en demande de ces spectacles doit se poser la question du pourquoi, que veut-on  obtenir exactement à ce prix-là ? Un sportif américain souffrait tellement de ses commotions au cerveau qu'il s'est suicidé. On a vu une scientifique couper en tranches le cerveau de cet homme, qui en avait fait don à la science. Coupé en grosses tranches le cerveau laissait voir les neurones malades au microscope. On pouvait se douter de se qu'on y allait trouver. Des footballeurs Algériens à qui l'on a donné de grosses pilules jaunes, les ont  prises en croyant que c'était des vitamines, mais il s'agissait de dope nocive et nombre de ces joueurs ont eu des enfants handicapés mentaux. Qui tire les ficelles ?  En attendant, ce reportage a eu lieu, les choses ne peuvent plus être comme avant. Nous sommes tous responsables devant le fait de ne pas nous laisser berner, en tant que public.

 

 Quittons l'univers du sport pour celui des écologistes.  Complètement à l'Ouest  Abbey ? Oui, mais positivement, lisez plutôt : 

 

"" Au-delà du mur de la ville irréelle, au-delà des enceintes de sécurité coiffées de fil de fer barbelé et de tessons de bouteille, au-delà des périphériques d'asphalte à huit voies, au-delà des berges bétonnées de nos rivières temporairement barrées et mutilées, au-delà de la peste des mensonges qui empoisonnent l'atmosphère, il est un autre monde qui vous attend. C'est l'antique et authentique monde des déserts, des montagnes, des forêts, des îles, des rivages et des plaines. Allez-y. Vivez-y. Marchez doucement et sans bruit jusqu'en son cœur. Alors... " Ainsi parle Edward Abbey au début d'Un fou ordinaire. Tour à tour contestataire, contemplatif ou irrévérencieux, toujours profondément sincère, ce livre est la déclaration d'amour d'un des plus grands auteurs américains aux immensités sauvages de l'Ouest."

08:15 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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