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01/12/2017

Le bonheur de vivre ♣♣♣ Sœur Myriam

 

Les raisons ou plutôt le bonheur de vivre :

 

Be glad of life because it gives you the chance to love, to work, to play, and to look up at the stars.

                                                                                                              ~ Henry Van Dyke

 

Sois heureux de vivre parce que cela te donne la chance d'aimer, de travailler, de jouer, et de regarder les étoiles.

 

Une pensée pour les prisonniers qui ne peuvent pas regarder les étoiles commodément, d'où sans doute la raison de nombreux suicides de prisonniers.... ou encore, le ciel étant souvent couvert dans certaines régions.... il reste la possibilité de les regarder sur écran et le jour d'apprendre à aimer le défilé des nuages, ces géants qui flottent sans fil avec au bout la main d'un humain qu'ils entraîneraient dans leur course.... c'est pourquoi on inventa le cerf-volant. Lequel lévite à la place de l'humain qui se projette ainsi dans le ciel pour accompagner les géants multi formes pouvant se transfigurer ou disparaître à tout moment dans l'aventure. Quant aux aveugles leur reste à avoir une forte imagination et pour voir autrement il faut avoir un esprit fort.... je pense à cette femme américaine du coup, qui devint intellectuelle.... sans voir ni entendre.... comment ne pas croire en Dieu après ce genre de transcendance faite par un être humain ? Pour l'heure je reviens à Van Dyke le poète, avec une de ses pensées :

 

« Marchons ensemble dans le jardin, ô mon amie ! car ceux qui savent les souffrances des autres vies ne marchent jamais seuls. »

 

♣♣♣

 

La poésie des Sœurs ne m'a pas échappé, petite, lorsqu'elles me faisaient classe. Ici, Sœur Myriam :

 

 

Sœur Myriam

 

 

Mon âme, comme un oiseau, s’est échappée du filet de l’oiseleur (Ps 123,7). C’est bien cela. Sortir, sortir au grand vent, à la chanson des feuilles, sortir pour compter la multitude des étoiles, mises là exprès pour être regardées, exprès pour nous promettre la vie. Sortir… pour entrer dans notre demeure la plus secrète, et tandis que nous ne faisons rien, que d’être là, le Seigneur qui voit dans le secret nous rend le temps, la tendresse, la lumière du jour et le regard nouveau. Ici vraiment est la paix, lorsque détachés du visible, nous nous trouvons rencontrés par l’Invisible. La colombe de la paix vient reposer dans nos mains sans frayeur, et dans le temple de nos cœurs chantent les cithares.

 

Soeur Myriam, dans: Benoît Billot, Eté – 7 septembre 2017 (lavie.fr)

 

 

Van Dyke, lu dans le Daily Ray of Hope du jour, et Sœur Myriam, dans Le Jubilate Deo du jour.

 

Le pape en voyage :

 

https://www.youtube.com/watch?v=TVvWNmXd--M&feature=e...

 

 

 

07:39 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

30/11/2017

Babel ♣♣♣ Le Cercle des Chevaliers de la Mouche à Miel

 

J'ai regardé hier soir le film intitulé Babel, tourné à la frontière mexico-américaine, à Tokyo et dans un désert du Maroc. D'où le titre Babel, référence à la bible où les hommes sont divisés par des langues différentes, quand une même structure spirituelle les réunit, dit l'auteur du film. Mais j'ai lu le synopsis après avoir vu le film seulement. Du désert du Maroc, j'ai cru que cela se passait ensuite à Paris,  c'était aux État-Unis je m'en suis rendue compte plus tard, on se retrouve bientôt au Mexique, avec d'autres personnages encore, puis d'un coup à Tokyo avec des japonais cette fois. Sur le coup,  pas de lien entre les trois histoires qui s'amorcent, mais les scènes étant en elles-mêmes prenantes, je suivais.  Le croisement des destins s'est ensuite fait sentir. On découvre  le point commun longtemps indiscernable des trois histoires de ce film : une carabine. Le film dans son unité se structure autour de cette carabine. Un chasseur japonais en voyage au Maroc a donné une carabine à un guide du désert marocain,  qu'il arpentait avec lui. Ce guide va à son tour donner la carabine à une famille de modestes bergers, les jeunes adolescents de cette famille prennent la carabine, censée leur servir à tuer des chacals, pour une arnaque. En fait,  pensent-ils,  elle n'atteindra pas ces oiseaux, elle n'est qu'un jouet, ils en sont persuadés et tirent pour se le prouver sur un autocar de touristes. Une touriste américaine est touchée. Les enfants du couple américain dont la femme est gravement touchée par la balle perdue étaient confiés à une nourrice mexicaine... Se met en place une chaîne soit de solidarité entre certains êtres dans le tragique des événements qui découlent du maléfice de la carabine,    soit de non solidarité entre d'autres, l'un par exemple ne comprenant pas la présence de deux enfants américains sans leurs parents à un mariage se déroulant au Mexique finit par les abandonner dans le désert avec leur nourrice mexicaine. Des petites histoires s'emboitent dans les plus grandes, à échos médiatiques. Les petites histoires sont de l'ordre de l'intime : une fillette au Maroc qui se déshabille volontiers devant l'un des jeunes ados sensible à son charme à l'insu des autres,  se trouvant seule dans sa chambre, mais le jeune berger a ménagé un trou dans le mur extérieur de celle-ci et elle en joue. De ce côté-là, hormis qu'un des "petits mâles" se serve d'elle comme bouc émissaire quand les ennuis commencent à pleuvoir rien de trop grave ne lui arrive, elle n'écopera que d'une gifle magistrale de la part du père, la mère suivant passivement la scène, le machisme étant chose si écrasante. D'autres amours adolescentes se déroulent à Tokyo, y est abordée la difficulté du handicap pour des jeunes filles plus ou moins rejetées quand les garçons s'aperçoivent qu'elles sont sourdes et muettes. Elles vont donc passer à la vitesse supérieure sur le plan érotique pour attirer ceux qui finissent par profiter de leur détresse à communiquer.   Pouvoir communiquer, ou l'incommunication,   est bien le thème central du film. Le manque de communication conduit à  la violence. Situations tragiques donc où l'on voit par exemple des policiers mexicains mettre à bout de nerfs un interpelé alcoolisé et va s'ensuivre un comportement violent à l'encontre de ceux qu'il était censé ramener chez eux. Par contre le policier japonais révèle quant à lui une sensibilité précieuse propre à réconforter la jeune sourde.... ce qui va la sauver d'un suicide programmé : la communication est passée, salutaire.

 

Le thème du port d'arme,  est en parallèle avec celui de la communication,  quand elle ne s'établit pas, le sang coule, les armes font feu.

 

C'est un grand film !   

 

♣♣♣

 

À propos de Sieur de Fontenelle, voici ce que j'ai lu ce matin dans Wikipédia. On ne s'ennuyait pas au Moyen-âge et un peu après  : 

 

"Fontenelle était une façon de sage occupé de son bonheur, mais bienveillant et même secourable. La crainte égoïste de troubler la quiétude d’esprit de cet homme « prudent » et « discret », traité par un contemporain d’« homme impassible qui louait pour être loué, d’homme indulgent par vanité, attentif à sa gloire et à ses moindres gestes » et « d’orgueil approbateur », s’exprime par ce mot resté fameux : « Si j’avais la main pleine de vérités, je me garderais de l’ouvrir. » Fontenelle, qui, lorsqu’on lui demanda un jour par quel moyen il s’était fait tant d’amis, et pas un ennemi, avait répondu :

« Par ces deux axiomes, tout est possible et tout le monde a raison », fut recherché dans les sociétés où le talent et l’esprit tenaient le premier rang, chez la duchesse du Maine, chez qui il gravitait dans le cercle des Chevaliers de la Mouche à Miel, [...]

... mais il ne connut pas l’amitié vraie, et put s’appliquer ces mots d’une de ses églogues : « Il me manqua d’aimer. » Claudine de Tencin, qui sut bien l’apprécier, lui disait en montrant sa poitrine : « Ce n’est pas un cœur que vous avez là ; c’est de la cervelle, comme dans la tête. »

 

II ne faut pas oublier, toutefois, qu’il se trouva le seul à voter contre l’exclusion de l’abbé de Saint-Pierre de l’Académie française. On raconte aussi que le duc d’Orléans, lui ayant dit : « Fontenelle, je ne crois pas à la vertu », celui-ci lui répondit : « Il y a d’honnêtes gens, monseigneur, mais ils ne viennent pas vous trouver. » 

 

 

10:49 Publié dans cinéma, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

28/11/2017

Vélos zélés

 

Le climat va devenir intolérant aux cyclistes. mais entre deux averses peut-être pourrai-je reprendre mon vieux clou si serviable. Je me demande, pensant aux vélos, si les objets n'ont pas quelque chose comme... du répondant, une âme pour employer les grands mots. Mon vélo a un répondant notoire quand je marche en tenant d'une main le guidon et qu'il m'entraîne dans sa roue avec zèle. Je me mets à accélérer l'allure sans peine, il m'emmène tout de go ... me fait presque courir en jouant  la canne à roue.

Un blog mémorable pour les amateurs de vélo, les cyclistes qui lisent, qui écrivent quand ils ne roulent pas à vélo ou ne dessinent pas des vélos zélés :

 

http://biblio-cyclesdephilippeorgebin.hautetfort.com/