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06/12/2017

régal des neurones ♣♣♣ La renouée aux oiseaux m'a appris

 

Je lis en ce moment un livre de Jospeh Kanon. J'ai trois tableaux à la maison, où j'ai écrit pour la journée des phrases de son roman qui ont fait tilt, soit sur le plan de la grammaire, soit sur le plan de la métaphore utilisée, ou parce que la phrase évoque quelque chose de singulier ; j'ai utilisé une grande feuille de papier, où j'ai écrit au feutre la quatrième phrase. Cela permet de ralentir la lecture. D'emmagasiner peut-être quelque code qui m'aurait échappé... car nous sommes dans un roman d'espionnage, où le personnage du père va envoyer un appel à l'aide à son fils, qu'il a masqué,  du fait que même la messagère n'est peut-être pas fiable.

 

Gratitude envers les écrivains. Je ne suis pas toujours sur la même longueur d'onde qu'eux politiquement parlant, mais ceux envers qui j'ai de la reconnaissance sont ceux qui savent qu'eux-mêmes peuvent se tromper (autant que le lecteur) dans l'interprétation qu'ils font de certaines choses et ils font l'effort d'écrire quand même, il faut du courage pour cela.

 

Mais bon, cela reste un talent aussi et chacun sa voie.   

 

♣♣♣

 

Allant voir sur la liste affichée La renoué aux oiseaux, j'ai appris la mort de Johnny Hallyday. J'ai averti immédiatement le rocker Patrick Vast, qui lisait en bas, lui ai passé l'ordi. Me revoilà au bout de quelque temps avec la même chanson que propose la Renouée, mais pour changer, elle est interprétée par Johnny lui-même :

 

 

 

10:42 Publié dans Musique, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/12/2017

Vu hier soir : Amours chiennes

 

Vous trouverez le synopsis ici pour ceux qui ne connaissent pas le film.

 

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26066.html

 

A-je cauchemardé cette nuit rapport à ce film ? Non. J'ai juste vu Sarkozy venir faire de la marche dans les environs de où j'habite,  son bâton de marcheur était une baguette  de batterie. J'en ai trouvé une moi-même à côté d'une porte de garage et  me suis décidée à marcher avec ces hommes (ce n'était pas le mouvement politique En marche dans ce rêve, il s'agissait d'une promenade à faire en groupe. )  Ces hommes ne me mêlant pas à leur conversation j'en ai eu assez, et lorsque l'un d'entre eux m'a interpelée je me suis esquivée pour de bon, préférant rejoindre une copine d'enfance. Surprise il y eut alors de la sensualité dans ce rêve. Or enfant je n'ai jamais eu de tendresse à tendance sensuelle avec mes copines. À moins que si ? Quand j'étais très petite alors.. Quel rapport avec Amours chiennes ? L'impression que les hommes nous font un monde hyper violent ? Que c'est la testostérone qui domine les caractères chez nombre d'entre eux ? Même chez les plus à priori cultivés ? Ou les cultivés de façade. Car dans ce film les hommes rendent les chiens fous et la fraternité n'existe pas entre les hommes, même frères de sang . C'est en somme constamment chacun pour sa gueule d'où le mot "chien" dans le titre qui aurait dû vu le contexte, rester au masculin.

 

Un grand film qui pose beaucoup de questions. Cet intello, ancien professeur à l'université notamment qui tombé de haut, ne rebondit plus. Cette top model aux longues jambes fuselées qui va bientôt ne plus tenir sur ses cannes, à l'opposé des garçons appartenant à un milieu très défavorisé, elle aime son chien tendrement. Trois histoires qui se déroulent à Mexico, les personnages étant enfermés dans trois univers qui ne communiquent entre eux que par télescopage.

 

Pas de cauchemar non cette nuit parce que les choses étaient dites. 

10:35 Publié dans cinéma, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

04/12/2017

Lu ce matin ♣♣♣ le hasard ♣♣♣ Jean-Marie Muller : lutter sans violence

 

Comment ne pas voir que la joie est toujours imparfaite, fragile, menacée? Par un étrange paradoxe, la conscience même de ce qui constituerait, au-delà de tous les plaisirs transitoires, le véritable bonheur, inclut aussi la certitude qu’il n’y a pas de bonheur parfait. L’expérience de la finitude, que chaque génération refait pour son propre compte, oblige à constater et à sonder l’écart immense qui subsiste toujours entre la réalité et le désir d’infini.

Ce paradoxe et cette difficulté d’atteindre la joie nous semblent particulièrement aigus aujourd’hui. La société technique a pu multiplier les occasions de plaisirs, mais elle a bien du mal à secréter la joie. Car la joie vient d’ailleurs. Elle est spirituelle. L’argent, le confort, l’hygiène, la sécurité matérielle ne manquent souvent pas; et pourtant l’ennui, la morosité, la tristesse demeurent malheureusement le lot de beaucoup. Cela va parfois jusqu’à l’angoisse et au désespoir, que l’insouciance apparente, la frénésie du bonheur présent et les paradis artificiels ne parviennent pas à évacuer. Peut-être l’avenir apparaît-il trop incertain, la vie humaine trop menacée? Ou ne s’agit-il pas surtout de solitude, d’une soif d’amour et de présence non satisfaite, d’un vide mal défini ?

 

                                                               Paul  VI, lu dans le Jubilate du jour

 

♣♣♣

 

Ce matin je revenais de la gare en voiture, et je me suis trompée de bouton pour le volume de la radio et par conséquent la station a changé. J'ai donc écouté ce qui se passait sur RTL. C'était environ huit heures trente, l'heure des humoristes politiques. Si je raconte qu'à la cantine Monsieur Le Fol a doctement présenté une feuille de laitue à manger à un élève de CM1 en l'honneur de la journée végétarienne dans toutes les cantines de France,  et que l'élève lui répond "Touche pas à mes nuggets au poulet," que l'autre insistant d'un ton compassé où perce une pédagogie appliquée pleine de bonne volonté, il s'est reçu de la compote sur la figure, ce fait étant commenté toujours sur le même ton d'homme de laboratoire  par le ministre lui-même, cela ne fait rire personne. Mais l'humoriste est un  imitateur professionnel  des hommes politiques, et fait rire. Ensuite ou avant, il y eut le sketch où Emmanuel Macron  allait se recevoir un vaccin dans la fesse,  administré par son père quand Brigitte téléphone.... et puis  un autre sketch où Jacques Chirac entre en scène et enfin l'humoriste se moque des galéjades qui selon lui tombent à plat de François Hollande.  Imitations-bousculade à la Père Ubu, un peu de carnaval, oxygénation. Ce n'était pas mal. Je suis restée dans la voiture, garée dans le garage jusqu'à la fin de la séance. L'humour est un truc savant... car il s'agit de ne pas blesser mais d'oxygéner. Et là, c'était réussi. 

 

♣♣♣

 

Lutter sans violence, Jean-Marie Muller en parle. Ici :

 

https://www.youtube.com/watch?v=Pys0-DwN4Wc&feature=e...

10:40 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)