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13/04/2018

Faute d'un sens de l'orientation très aiguisé ♣♣♣ Lu ce matin

 

Faute d'un sens de l'orientation très aiguisé (j'envie sur ce point les pigeons) j'ai eu recours au sens de l'observation ce matin pour ne pas traverser Lens en tous sens comme l'autre fois, piégée par les travaux en cours,  avant de retrouver la direction Béthune. J'ai redéposé mon ami à la gare de cette cité du  musée du Louvre  (non encore visité le musée mais cela ne saurait tarder) et le retour se déroula sans encombre.  Sens de l'observation plus appuyé, et sens en alerte, ai retraversé le chantier pour commencer,  de façon  heureusement différente qu'à l'aller ; étant donné le sens interdit qui empêche de prendre le même chemin au retour, je n'ai surtout pas dévié vers la route d'Arras comme l'autre fois pour chercher une nouvelle distribution de panneaux, que nenni ! Finaude en diable, je suis passée devant le bien repéré Crédit Mutuel, ensuite,  appel obligé à la mémoire car une fois qu'on a tourné au niveau de cette fameuse banque le couloir de gauche s'impose, sinon, tout droit,  c'est Labassée ou Lille je pense ; suivre dans ce couloir de gauche jusque l'autre repère qui est l'Hôtel des Charmes. Là, tourner à gauche une nouvelle fois. Ensuite avancer quelque disons, 40 à 60 mètres, et là, ne pas trop chercher à tout prix le petit panneau indiquant Béthune car il est si discret que l'on peut le louper et du coup recommencer à tourner en rond dans Lens. Le troisième repère plus sûr que le panneau était donc le bistrot Le Maquis qui fait coin avec l'avenue de Béthune. Et là on file jusque la Cité de Buridan, c'est tout droit pendant des kilomètres. Je me verrais bien ce matin chauffeur de bus dans une banlieue parisienne, tiens. Avec l'œil de lynx qui est le mien.  

 

                                                      ♣♣♣

 

Dernière note de ce blog : une mise en ligne d'un extrait concernant le livre d'une femme qui écrit en un cri modulé et maîtrisé une critique de la société. Avant de mettre le lien du blog, un extrait de l'extrait :

 

"Pour faire bonne mesure, Barbara Lefebvre renvoie la droite et la gauche (françaises) dos à dos : « Elle (la gauche) a joui sans entraves des bienfaits de cet élitisme bourgeois qu’elle adore détester mais qu’elle incarne avec une morgue sans égal. (La droite) a la vertu de l’assumer (le système de privilèges) au nom d’un libéralisme dévoyé et d’un individualisme vénal presque revendiqué » (page 88).

Et voici, page 93, après un commentaire des innombrables enquêtes qui déferlent dans les médias chaque année, ce qui concerne directement ce blogue : « Il suffit de lire les bandeaux déroulants sur les chaînes d’info en continu ou les tweets de tel ou tel conseiller ministériel, tous écrits précipitamment et sans relecture, pour constater l’état de la maîtrise orthographique, en particulier l’orthographe grammaticale ».

« L’abrutissement général est équitablement réparti, ce qui doit réjouir les gardiens du temple : l’égalité des malchances, c’est déjà de l’égalité ! » (page 94)".

 

Extrait "intégral" sur ce blog :

 

http://lebienecrire.hautetfort.com/

12/04/2018

Les zones à défendre ♣♣♣ Exercices

 

Les zones à défendre, les ZAD, ne sont pas à mon sens des zones de non droit, mais au contraire, de droit car là ont le droit de vivre ceux qui, parmi eux,  autrement n'auraient pas eu beaucoup de marge pour vivre une vie décente. Tout le monde n'a pas envie de travailler dans le BTP ou dans des cuisines, je dis cela tout en respectant ces travaux et métiers en question. Mais il en est d'autres, de savoirs faire,  qui ont trait à la défense de la planète et aussi au respect de son propre organisme si celui-ci a besoin de bon air pour être en bonne santé, et d'un rythme de vie qui lui convient. Aujourd'hui, les yaourts, les eaux, les fruits et légumes sont pollués. Certains, peut-être plus fragiles que d'autres, se chopent des cancers ou risquent de s'en choper à cause de cela. Ils ont le droit de rêver et de mettre en pratique, un autre choix de vie.

 

En ce moment je lis un livre de Jean-François Coatmeur, où il raconte qu'un curé (personnage fictif) a créé en Bretagne, dans un village imaginaire qui se nomme Brélo, un Centre de réinsertion pour personnes qui ont fait de la prison. Ce curé leur apprend divers métiers, met une bibliothèque à leur disposition et suscite des vocations ou passions pour ces diverses activités qui leur permettront de vivre dignement. Ce miracle opère auprès de tous les anciens délinquants qu'il a pris sous son aile. Mais problème : les gens natifs du coin les rejettent et donnent raison aux promoteurs qui veulent raser le Centre (nommé La Source) et créer dans la zone de Brélo un complexe touristique de luxe. 

 

On voit dans ce polar engagé de Jean-François Coatmeur, qui écrit merveilleusement bien,  où se trouvent les véritables délinquants.

 

Déjà dans les années 1990, Jean-François Coatmeur parlait à mon sens de la ZAD, sous le nom de La Source.

 

Prière à Notre Dame :

 

 

                                          ♣♣♣

 

Aujourd'hui, les trois erreurs à éviter pour l'exercice du Chien tête en bas :

 

 

Et j'ai aussi visionné et écouté l'actrice qui est devenue professeur de yoga, et a aussi dansé le tango. Ici :

 

 

 

 

 

15:49 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

27/03/2018

l'origine des tapis ♣♣♣ La transcendance du Christ ♣♣♣ la biographie d'un saint

 

Hier au hasard d'un reportage, j'ai vu l'origine des tapis en gros coton bleu indigo et blanc, qui reposent les yeux : l'Asie. Ils étaient vendus à un prix accessible à ma bourse à Liddle, j'en ai donc déduit que les miens avaient été confectionnés à la machine. Le reportage Arte montrait un français, d'origine du Laos, reparti dans son pays d'origine mais toujours en lien avec la France, qui a monté un artisanat comme on dit "haut de gamme" de tissage au métier à tisser  de tapis en coton ressemblant aux miens. Il crée des motifs, c'est donc un designer, tous sont géométriques, parfois il s'agit d'une géométrie de petits motifs qui peut évoquer une danse immobile si j'ose dire. Pour réaliser cela les ouvrières doivent avoir l'esprit mathématique également. On cultive la patience, la lenteur et l'esprit de famille dans cet atelier. L'homme qui est retourné au Laos fournit en tapis de riches personnes faisant partie du star system, mais en même temps cela lui permet de faire s'épanouir dans leur univers de mathématiques appliquées d'autres personnes, très loin du bling bling, qui vivent fraternellement dans un monde paisible. Le monde a une certaine complexité n'est-ce pas. Le vrai luxe, je l'ai vu dans le mode de vie tranquille de ces personnes qui travaillent avec bonheur dans cet atelier qui est une sorte de second foyer en raison de la gentillesse entre eux. Mouais. Question religion, ils sont animistes... et offrent des bananes à ce qui ressemble à une statuette, sauf que la statuette protégerait un esprit. Je ne suivrais pas cet aspect là, étant donné ce que j'ai déjà dit. Mais le reste, c'est-à-dire, l'esprit de gentillesse, la méticulosité, l'ouverture à la géométrie appliquée, je l'ai trouvé formidable. Le seul hic est que pour pouvoir continuer à couler des jours si paisibles, il leur faille vendre ce qui est le contraire d'une camelote, à des super riches. Dans un monde idéal, on ne devrait pas être obligé d'en passer par là, à mon sens. Il faudrait que tellement de monde puisse acheter ces merveilleux tapis que les artisans pourraient continuer à exercer ce superbe métier sans passer par la case super riches. Une utopie ?

Post scriptum: le français d'origine laotienne chef de cet atelier-entreprise, est charmant, et possède une voix douce et un accent parisien :  quand il s'exprime en laotien, cet accent parisien n'est plus repérable à mon oreille. Il parle aussi l'anglais avec fluidité, c'est-à-dire, mieux que la moyenne des français dont on dirait lorsqu'ils parlent anglais, que la langue anglaise a perdu toute sa musicalité au profit d'un accent chti redondant.  C'est le karma du français moyen pour s'être trop moqué du "chti".

 

                                                     ♣♣♣

 

Je me permets de mettre ici l'intégralité d'une note lue ce matin sur le blog Regards sur une vis sans fin. Merci à Loup Francart d'avoir partagé cette réflexion avec nous :

 

 

""En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit."

En un instant, changement de conscience. Non, ce n’est pas un trou noir, une échappée par le bas, mais un élargissement de la vision qui donne à voir non seulement le futur, mais même les intentions de chacun. Un mouvement comme un caléidoscope, un trou blanc dans la conscience, une fragmentation du temps qui révèle certaines parties du futur.

Mais l’étonnant n’est pas là. Ce bouleversement fait place à la paix de l’âme. Sachant ce qui l’attend, Jésus est transcendé, placé entre terre et ciel. Il puise dans cette situation, la sérénité pour aller au-delà de lui-même. Et en toute lucidité, il mène ce dialogue extraordinaire qu’il est seul à comprendre réellement : « Ce que tu fais, fais-le vite », dit-il à Judas. Et : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard », dit-il à Simon-Pierre.

A ce moment, Jésus s’affranchit du temps, de l’espace et de la matière. Nul ne peut dire s’il était ou s’il devint divin en cet instant. Mais on constate ce changement de vision : Jésus parle en tant que personne spirituelle et, tout en agissant en tant qu’homme, il s’établit dans le monde spirituel et sait ce qui l’attend.

Celui qui vit ce moment, acquiert une force morale qui transcende la force purement humaine et permet d’accomplir ce qui semble impossible à un homme ordinaire."

 

                                                         ♣♣♣

 

La biographie d'un saint qui a beaucoup fait pour la condition des femmes, lu sur le site Hozana ce matin :

 

"Bienheureux François Faà di Bruno (1825 - 1888)

 

Originaire d'Alessandria dans le nord de l'Italie, il entra à l'Académie militaire de Turin et devint officier d'État-Major d'un haut niveau de compétence. Durant la guerre d'indépendance, à Novare, il est marqué par la souffrance et la peur des jeunes soldats mourants. Il change de carrière et se lance dans les études scientifiques. Insatisfait, il devient prêtre à cinquante et un ans pour accomplir en quelques années une œuvre merveilleuse de promotion sociale, humaine et spirituelle, en particulier l'œuvre de sainte Zita pour les filles-mères, les apprenties, les femmes âgées, organisant même une véritable "cité de la femme".

 

Prière

 

Prions pour toutes les personnes qui cherchent leur voies, qu'elles puissent être accompagnées et soutenues afin de trouver le vrai bonheur.

 

Autres saints du jour

 

Bienheureux Louis-Edouars Cestac, prêtre

Sainte Lydie, martyre

Sainte Augusta, martyre"

 

Attention, je ne vais plus mettre ces biographies de saints que très exceptionnellement. À vous de consulter et de vous abonner au site Hozana (taper - Hozana - dans Google, et vous y êtes.)

09:40 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)