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05/06/2018

La phrase d'où découlent d'autres phrases ♣♣♣ Première lecture ce jour

 

to what do we owe the honour of your visit ?

 qu'est-ce qui nous vaut l'honneur de votre visite ?

 

Quelqu'un va venir à la maison ces jours-ci. La personne nous a prévenus de sa visite. Il se trouve que c'est quelqu'un de qui se dégage beaucoup de calme. Donc je suis contente que la maison reçoive en ses murs cet homme pacifique. À propos de maison, il va falloir se fortifier encore l'esprit pour notre propre maison intérieure. Car la personne de Patrick Vast m'a informée hier soir que des hommes d'argent, et parmi eux les politiques en place évidemment, prévoient de mettre beaucoup de ceux qui n'en ont pas à la porte au cas où ils ne sont pas propriétaires. Des Anté-Christ séviraient-ils ? Serait-il à prévoir  du "sang et des larmes" pour beaucoup de monde avant d'atteindre la Demeure du Christ ?....  renforcer ma maison intérieure par la prière de plus en plus souvent pour ma part car des "propriétaires" de la Terre  commenceraient à cogner incessamment sous peu. Comment ne pas percevoir les politiques comme étant pour la plupart des êtres violents ? Je nous imagine à 65 ans campant parmi les migrants... que j'aime dans l'absolu. Mais je ne sais pas pour eux, ce qui est advenu de leur humanité  en Dieu après tant d'épreuves. Humanité en Dieu ou humanité habitée en profondeur, qui fait que l'on ne devient pas violent. J'ai pu voir l'autre jour que la mienne vacillait encore un peu, l'épuisement se mettant de la partie, mais une âme qui a acquis beaucoup de force "ne perd plus ses nerfs" même au bord d'une insolation ; À  propos de migrants, une pensée pour Andreï Makine, important écrivain pour ce qui me concerne, qui a vécu un temps en France dans la condition d'émigré. Il a aussi dormi dans un cimetière durant quelques temps ! Le voilà d'après ce que j'ai lu sur Wiki devenu le plus jeune académicien de France. Un académicien sympathique, non ?  Bonjour Andreï Makine, soit dit en passant, pour le jour où vous prendrez connaissance de ces lignes.

 

                                                 ♣♣♣

 

Lecture de ce matin :

 

Première lecture

 

« Ce que nous attendons, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle » (2 P 3, 12-15a.17-18)

 

Lecture de la deuxième lettre de saint Pierre apôtre

Bien-aimés,


    vous attendez et vous hâtez l’avènement du jour de Dieu,
ce jour où les cieux enflammés seront dissous,
où les éléments embrasés seront en fusion.
    Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur,
c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle
où résidera la justice.
    C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela,
faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut,
dans la paix.
    Et dites-vous bien
que la longue patience de notre Seigneur,
c’est votre salut.
    Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ;
prenez garde : ne vous laissez pas entraîner
dans l’égarement des gens dévoyés,
et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre.
    Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance
de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité.
Amen.

 

            – Parole du Seigneur.

11:10 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2018

Les photos de Ecques seront pour plus tard

 La bonne humeur de ce matin grâce  au visionnage des vidéos et aussi à la pratique proposée sur ces vidéos s'est prolongée jusqu'à un moment de la journée, ensuite, ça a basculé dans l'accident, non pas de voiture, mais d'insolation dans la voiture.

 

J'étais  dans la voiture, attendant une personne qui devait arriver d'un moment à l'autre comme convenu, c'est moi qui gardais son déjeuner donc je me faisais fort de ne pas lui faire faux bond. Pas moyen de se garer à l'ombre... donc j'attends dans l'étuve.. (car je n'ai pas de portable), mais je me dis que bientôt il va arriver et je pourrai chercher un endroit ailleurs que le maudit parking... à un moment je me regarde dans le rétro et me vois rouge comme une pivoine. Alors je décide de ne pas descendre rejoindre la personne et la faire se presser. La personne en question se trouve dans un salon rempli de monde et ma couleur pivoine me gêne énormément. Si je veux tenir le deal et que la personne puisse avoir son déjeuner comme prévu, il faut continuer de l'attendre dans cette étuve, je ne peux pas abandonner la bagnole il se demanderait quoi, étant donné de plus que c'est moi qui conduis.

 

Je deviens rouge écarlate et la bonne humeur s'est totalement envolée. Je sens monter la colère, cette chaudière malgré les quatre fenêtres ouvertes a fini par me donner des palpitations. J'ai beau boire, les palpitations continuent, sensation du cœur cognant dans les tempes et soudain, plus que la colère : la haine. 

 

Quand la personne arrive enfin avec une heure de retard, elle me dit ne pas comprendre le malaise. Je crois que je vais exploser et tout casser. La crise en somme. J'ai une pensée écrivant ces lignes pour monsieur Cantat et Marie Trintignant qui y laissèrent pour l'un d'eux la vie, et pour l'autre un chagrin énorme.

 

Enfin, de rage, je me casse, je rentre chez moi à Béthune où je retrouve ma maison fraîche et le silence. Et là, que fais-je ? Je me surprends moi-même : je prie. Je parle au Christ. Je lui dis que tout à l'heure j'ai connu une sorte de Golgotha et que je l'aime lui le Christ. Et que ma capacité à aimer ne subsiste que grâce à Lui. Voilà.

 

 

15:46 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

01/06/2018

Respect ♣♣♣ Marie Trintignant et son père - Xavier Cantat

 

Respect est le mot qui m'est venu en premier concernant la personne d'Andreï Makine. Il est né en 1957 et a connu, à travers les récits,  (parfois faits de bribes de conversations mises bout à bout), de ses parents adoptifs  et de sa grand-mère, des expériences de vie qu'il a faites siennes ou intégrées, vécues presque dans sa chair par le biais de sa sensibilité,  et cela l'a grandi.

 

Pour "faire sien" ou intégrer, par exemple, comme s'il l'avait lui-même enduré et par certains côtés commis, le viol dont a été victime une grand-mère à l'époque où elle était une jeune femme, il est passé par ce profond respect qu'il porte à la personne en question, sa grand-mère, respect que l'on peut traduire par le mot amour ; lequel est une réponse à celui que lui donne cette personne, véritable  passeport pour se construire.  Il est la base et va permettre à Andreï Makine de pouvoir se mettre en quête d'un espace qui va s'oxygéner par la rencontre du vivant en lui et du vivant chez les autres.

 

Il se rencontre et se rend compte.

 

Andreï Makine rencontre par exemple sa propre sensualité quand ses hormones commencent à le travailler à l'âge de l'adolescence ; il dompte ce "quelque chose d'animal" grâce à cet amour que sa grand-mère à éveillé en lui et qui le conduit à respecter les femmes.

D'autre part, il s'est frotté aux réalités de ses contemporains. Le respect des uns pour les autres dans le contexte où il s'est trouvé, existait peu car ce contexte était fait principalement de l'angoisse existentielle d'hommes politiques exerçant d'énormes abus de pouvoir  provoquant la mort de ceux qui dérangeaient. L'intolérance ou l'irrespect de l'autre  est cause de difficultés  pour  construire son propre espace de respiration.

 

Andreï Makine est un être aimant, de cet amour respectueux,  et c'est ce qui l'a sauvé du désespoir qui n'en finissait pas de le tarauder à une période difficile de sa vie. Je me base sur deux livres que j'ai lus de lui pour parler de lui en ces termes, le deuxième s'intitulant Le testament français. 

La grand-mère dont il question dans le livre a construit son univers en puisant dans la poésie française, ne rejetant pas parmi tous les poètes, celui qui a terminé sa vie dans un certain déséquilibre... je pense à Gérard de Nerval. Pour se trouver elle-même en sa jeunesse, elle s'est approprié le sublime qui se dégageait de la langue de ces poètes français et françaises,  et a transmis ce sublime à notre cher Andreï Makine... sublime qui prend sa source je le rappelle dans l'amour et le respect que ces poètes incarnent dans leur verbe. La poésie française en héritage ou l'Amour ! Et il en fallait pour surmonter toutes les épreuves qu'ont dû surmonter cette femme, son petit fils et toute leur famille ! 

 

"There was a child went forth every day,
And the first object he looked upon and received with wonder or pity or love or dread, that object he became,
And that object became part of him for the day or a certain part of the day . . . . or for many years or stretching cycles of years.

 

Il était un enfant qui allait de l'avant chaque jour,

La première chose sur laquelle il posait le regard, il la recevait avec émerveillement ou pitié ou effroi, si bien qu'il devenait cette chose.

Et cette chose devenait une part de lui durant la journée ou un certain temps de la journée.... ou durant de nombreuses années, ou elle se prolongeait sur des années."

 

La berceuse n'endort pas, elle éveille à un autre état de conscience.

 

Cette dernière phrase est de moi, si vous tenez à savoir de qui c'est, et constituait mon commentaire. L'auteur du poème :

 

 

https://www.poets.org/poetsorg/poem/there-was-child-went-...

 

 

                                                   ♣♣♣

 

Ici :

 

https://youtu.be/n1X4TfeZ-iU

 

Ici :

 

https://youtu.be/Y4Em3Vfq9pI

 

 

 

 

 

13:42 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)