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25/12/2018

Noël ♣♣♣ Méditation avec les Carmes

 

Reflect upon your present blessings -- of which every man has many -- not on your past misfortunes, of which all men have some.

                                                                                                   ~ Charles Dickens

 

Bon Noël aux personnes de bonne volonté, à la planète, au cosmos, aux animaux souvent conscients et pourvus de sensibilité, pris dans le déchaînement de la folie des hommes. 

 

Vu hier à la télé, sur LCP : les accords de Yalta, qui n'empêchèrent pas la guerre froide entre les deux grandes puissances, par pays moins puissants interposés.

Ainsi que, toujours sur LCP, le destin du ministre du travail Boulin à l'époque du gouvernement Barre, sous Giscard. Boulin, accusé de corruption par ses ennemis politiques, à tort, a tenté de se défendre en leur opposant des arguments pouvant mettre à mal leur carrière politique. Quand le pouvoir fait perdre la notion d'humanité, voilà de quoi témoigne le documentaire sur le ministre Boulin. Dangereux le pouvoir quand Dieu n'a pas élu domicile chez vous !

Pour rester dans la ligne du propos de Dickens, pensons à la place qui est assurée au ciel pour des gens comme Boulin.

 

                                                   ♣♣♣

 

"Frères et sœurs, nous voici réunis pour célébrer Noël, Noël, fête de la joie, de la paix, Noël, fête de l'enfance du Fils de Dieu, Noël, fête de tous les pauvres qui n'ont pas d'autre fête.

Il fut un temps où nous étions de plain-pied avec la joie de Noël, parce que nous étions encore proches de notre propre enfance ; mais à mesure que notre enfance s'éloigne, le chemin nous semble aussi plus long pour rejoindre la joie que nous apporte Noël. Et cela parce que le monde est dur et que les hommes y souffrent, parce que le cœur de l'homme reste habité par l'égoïsme ou la volonté de puissance, parce que nous sentons, à l'œuvre en nous-mêmes, des forces de refus, ou parce que nous prenons une conscience plus vive de nos pesanteurs, de nos opacités et de nos impuissances.

Nous nous sommes éloignés de Noël, et il serait vain de tenter de le reconquérir à la force du poignet, ou en nous replongeant dans le rêve, dans l'oubli, comme en fermant les yeux sur le réel du monde, car la joie de Noël n'est pas une conquête de l'homme, du chrétien, du religieux, c'est un don du Seigneur, aujourd'hui comme au premier jour.

Il ne s'agit pas de rejoindre Noël, à tout prix, mais bien, à Noël, de nous laisser rejoindre par Dieu, d'accepter enfin que Dieu vienne au-devant de nous et qu'il accomplisse ses merveilles dans l'ordinaire de notre vie d'hommes ou de femmes.

C'est ainsi que cela s'est passé, une nuit, à Bethléem. Une femme toute simple a fait pour son enfant les gestes tout simples que toutes les mères font depuis qu'il y a des mères : nourrir, langer, bercer, cajoler ; mais l'Enfant était le propre Fils de Dieu.

Tout enfant échappe à sa mère dès qu'il ouvre les yeux à la lumière du monde ; et c'est pourquoi les mères, si souvent, demeurent songeuses en regardant leur enfant. Marie savait que le mystère de son enfant lui échapperait toujours, et pourtant elle a su poser pour lui, jour après jour, les gestes ordinaires de la vie.

Courageusement, sereinement, elle est entrée dans le dessein et le parti pris de Dieu, qui est de faire de la richesse avec des pauvretés, de l'éternel avec du quotidien, de l'universel avec du limité, de la rédemption avec de l'ordinaire, du divin dans l'humanité.

Les bergers, eux aussi, ont été rejoints par Dieu dans leur quotidien, dans le froid de la nuit près des enclos à moutons; et les merveilles que Dieu a faites pour eux en cette nuit de Noël restent bien des merveilles capables de parler à des pauvres: Dieu leur fait sentir sa présence et sa proximité en les prenant dans sa lumière, puis il leur explique tout, tout ce qui est explicable, par la voix de son messager: "Il vous est né, aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Messie Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.

Fragilité, dépendance, dénuement : voilà les repères fournis aux bergers pour reconnaître le Messie de Dieu. Ce sont déjà les marques de leur propre existence : le Messie qu'ils vont chercher est déjà l'un des leurs.

Frères et sœurs, le Messie que nous chantons cette nuit est vraiment l'un de nous ; il a tenu à inaugurer son règne comme un petit enfant, et nous n'y entrerons qu'avec un cœur d'enfant. Le Christ a voulu venir à nous par la voie de l'enfance, pour contester le plus doucement possible la vieillerie qui nous sclérose. Il a refusé d'entrer en force dans le monde, parce qu'il voulait nous révéler la manière de Dieu. Il a vécu en Fils de Dieu nos journées d'hommes, tout ordinaires.

Ne le cherchons pas loin, ne le cherchons pas dans notre passé, au-delà des brumes de l'échec, ni dans notre enfance trop tôt disparue. Ne le cherchons pas ailleurs qu'en l'ordinaire : il est ici, et maintenant, pour nous ; il est né, il est au monde, Dieu avec nous, Emmanuel.

Noël : le Fils de Dieu nous regarde, et son regard est un regard d'enfant."

04:04 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)

22/12/2018

La toux

 

J'ai donné un coup d'éponge à mon pot de yaourt avant hier (ma voiture), il pleuvait un peu et je suis restée tête nue. Résultat : un coup de froid et une toux sèche. Je regarde donc dans ma pharmacie.

 

J'ai du bryonia : yes ;

 

du gelsénium : OK ;

 

de l'aspirine : je prends un demi cachet ;

 

et j'ai aussi de l'hyoscyamus niger. Après vérification j'apprends que ça combat la toux sèche et sur Wikipédia j'apprends au sujet de la plante, ceci (extrait wikipédia ) :

 

"Au XIXe siècle, l'historien Michelet décrira dans son essai La Sorcière (1862) les sorcières comme des sages-femmes guérisseuses utilisant les propriétés des Solanacées pour soulager les maux féminins. Pour lui, le sabbat est réel, elles y consomment des drogues hallucinogènes pour échapper à leur limitations sociales."

 

Commentaire :

 

"échapper aux limitations sociales"... qui signifie quoi ?

Avoir envie de ne pas rester dans son enclos où les vaches sont bien gardées, et chacun pour soi ?

En France, nous devrions tous prendre un peu d'hyoscyamus niger en cette période trouble. 

 

Que Dieu nous garde.

18:40 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

02/12/2018

Récapitulatif d'une écologiste anonyme

 

Écologiste par nature je ne suis pas contre une mouvance des gilets jaunes, celle qui revendique une meilleure qualité de vie, que l'on cesse de fermer les hôpitaux, le droit aux soins pour tous, au logement pour tous, à la nourriture pour tous.

 

La semaine passée, voyant que des gilets jaunes bloquent le rond point, moi qui aime faire du vélo, je pense tout de suite à faire des courses plus légères et en vélo. Ayant quitté le rond point bloqué, je me suis rendue à Liddle où une parka jaune semble m'attendre, à ma taille et seule dans le rayon, prix raisonnable, chaude à souhait et jaune, couleur qui va me permettre d'être visible sur mon vélo. Par la suite, Patrick m'a signalé que les bandes gris foncé ne sont pas visibles la nuit, la parka ressemblerait donc plutôt à celle d'un pêcheur en mer.

  Je fais des découvertes avec cette fameuse parka.

J'assume ce jaune, me référant à la mouvance des gilets jaune qui ne veulent pas payer seuls la transition écologique.

Première réaction la semaine dernière avec la parka sur le dos : une caissière d'Auchan qui me dit que je manifeste à ma manière, toute seule.

Deuxième réaction pas piquée des hannetons : là où j'ai acheté la parka, hier, un homme me tend un sachet pour la nourriture solidaire. À la sortie, quand je lui tends le sachet lestée de nourritures diverses, il me demande si j'ai bien payé cette nourriture. Pff !

troisième réaction avec la parka jaune, (légèrement zébrée de gris foncé, réparti sur le haut du vêtement.) Me rendant en vélo à Auchan, je passe sur le pont, où je vois un jeune homme accompagné d'un autre. L'un d'eux me sourit avec insistance et s'écrie : "Bravo madame, tous en jaune !"  Allure Gavroche sympathique. Puis, à la sortie du magasin une dame en gilet jaune m'interpelle en riant tandis que je pars avec mes emplettes :"Il est beau votre gilet jaune !"

Sympathique visage elle aussi. Entre ces deux instants, dans le hall de la galerie commerciale, un homme de la nourriture solidaire m'a regardée en faisant la tête et ne m'a pas tendu de sachet pour la nourriture solidaire.

Ce matin, "coursette pour une baguette". En vélo, donc, parka jaune enfilée. Un groupe de cyclistes passe et le garçonnet dit "Gilet jaune !" de façon neutre comme s'il me disait "je t'ai vue" ; au magasin au sein du petit groupe distribuant des sachets pour la nourriture solidaire, un homme mime en me regardant une mimique traduisant la crainte, ses copines gloussent leur mépris et je ne reçois pas de sachet à remplir. Zut.

L'écologiste que je suis, toujours courageuse, ne renie pas sa parka.

Je dis cependant : — Amis gilets jaunes, n'oublions pas de réclamer des bus à énergie saine, des stations de train à ré-ouvrir, plus de lignes à remettre en service...  rouvrir les services hospitaliers, faire du logement sain, et pour tous... travailler intelligemment sans polluer.

J'ai vu à la télé que des faux gilets jaunes auraient pillé une entreprise, l'on risque de ce fait de mettre au chômage des personnes. Ce sont des faux car se décrédibiliser à ce point n'est pas normal. Les gilets jaunes ont donc de sérieux ennemis, prêts à tout pour casser ce mouvement de justice sociale.

 

 

 

 

11:15 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)