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20/11/2017

les oies

 La photo des oies sauvages, du post précédent, est d'Andrew Renkert, elle a été prise au Refuge de la vie sauvage de Kenai en Alaska.

Le poème de l'aviatrice, qui illustrait cette photo :

 

Courage is the price that Life exacts for granting peace,
The soul that knows it not, knows no release,
From little things;
Knows not the livid loneliness of fear
Nor mountain heights where bitter joy can hear
The sound of wings.


~ Amelia Earhart

 

Le courage est le prix que la vie exige pour accorder la paix,

L'âme qui ne sait pas cela, ne connaît pas de libération,

à partir de petites choses,

ne connaît pas la solitude livide de la peur

ni les hauteurs  des montagnes où la joie amère peut entendre

le bruit des ailes.

 

 

Comment : qu'a voulu dire cette poétesse ? Que sans courage on ne démasque pas la peur, qui est faite d'isolement ... et que le courage permet de découvrir la joie du dépassement, il est alors possible de percevoir  le bruit des ailes, ou d'entendre en quelque sorte, les anges ? On change alors de sphère, en montant sur un plan spirituel. 

Je ne fais pas d'explication de texte... les lecteurs  passant par ici savent réfléchir par eux-mêmes. En fait je me clarifie les choses à moi-même. Ce blog m'aide à me clarifier les idées tout en partageant.

Ce matin j'a vérifié où en était la télé. Toujours pas de chaîne 2, ni de chaîne 3, ni de chaîne belge. Par contre Arté est revenu. J'en ai profité pour regarder le reportage intitulé le Cimetière joyeux, (en Roumanie), qui attire désormais beaucoup de touristes. L'homme qui peint les croix de tous les défunts du village et résume leur vie est-il dans une  paix  inébranlable pour déclarer à la fin du reportage :

 

"J'aime tous les gens. Les gentils et les méchants."

Ce thème de l'amour de tous me fait penser à  "La femme aux perles" de Simenon,  que je viens de lire. Où l'on sent un Simenon prenant parti pour son héroïne et qui ne semble pas éprouver  de compassion pour le "méchant", malgré toutes les souffrances que Simenon lui a imaginées,  qui l'ont rendu criminel.   Le criminel n'a pas fait de dépassement et donc il tue et veut tuer encore, il veut se venger. Pour Simenon il faut endurer et dépasser, devenir méchant est impardonnable dans ce cas de figure en tout cas, puisqu'il le laisse à son triste sort sans une parole de compassion à son égard dans cette fiction. Il n'aime clairement pas ce méchant, bien qu'il ait eu de quoi perdre la boule après avoir été privé de toute affection et  maltraité,  d'après les dires mêmes de Simenon. Et notre peintre des croix du cimetière joyeux de Roumanie,  dit lui,  qu'il aime les méchants également, sur le plan de l'absolu. Aurait-il peint la croix pour la sépulture du méchant de Simenon, de La femme aux perles,  si le criminel le lui avait demandé ? La compassion pour ce genre d'individu, qui tuent férocement,  relève certainement de la grâce aussi, et je ne pense pas être capable de l'éprouver moi non plus.  Mais le peintre des croix, en Roumanie, la possède peut-être. Même si tout risque de se retourner quand le mal assaille quelqu'un en personne, j'aime à penser que ce roumain de par sa force, n'est peut-être même plus attaquable.

Simenon a beaucoup écrit pour peut-être à la fin, quand il s'est arrêté, trouver la paix à son tour. Il écrivait quand les passions l'habitaient encore. L'homme heureux du reportage, le peintre des croix,  possède cette paix  et une force qui lui ont fait dire cela : "j'aime tous les gens : les bons et les méchants" et j'espère qu'il la possèdera toujours,  à la grâce de Dieu. C'est le seul moyen de venir à bout de la méchanceté.

 

 

10:02 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

19/11/2017

Yes ! ♣♣♣ La pause carotte

 

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Cette photo, je donnerai  ici le nom de son auteur(e) demain pour ceux de passage ici qui ne sont pas abonnés au Daily Ray of Hope, et je mettrai en ligne le poème qui l'accompagne, qui est d'une célèbre aviatrice américaine. Je la garde précieusement pour dessiner le vol des oiseaux. Quelle grâce n'est-ce pas ?  Nous sommes comme handicapés à côté de leur possibilité naturelle de "léviter" aussi élégamment. Pour les croyants c'est la manifestation de l'élégance de Dieu.

Pour l'heure je m'en vais tenter un envol sur tapis volant par le qi gong, pour ensuite assumer avec la forme certaines urgences du quotidien. À demain ! 

 

♣♣♣

 

Pause carotte (c'est une des choses  que je me permets de grignoter  comme en-cas), et pas devant la télé à l'heure qu'il est, où Patrick visionne sur une chaîne qui a l'air de fonctionner pas trop mal (car la 3 et la 2 sont toujours hors service) une émission triste :  un documentaire sur 11 vieilles dames violemment agressées jusqu'à ce que mort s'ensuive, à Paris dans les années 80 (je pense que, outre le qi gong, je vais envisager la pratique du karaté). Donc, Je choisis l'ordi pour ma pause,  et pourquoi pas écouter Barbara ? J'ai parlé d'elle ces temps-ci et cela fait un moment que je n'ai pas écouté l'hyper mélodiste, avec son timbre agréable.

Allez, c'est parti pour la chanson tandis que Jeannote a fini de manger la carotte. Je me souhaite bonne digestion en musique et à vous aussi.

 

 

 

 

   

14:15 Publié dans Musique, Note, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

17/11/2017

Chaînes brouillées et livre de chevet

 

J'ai renoué avec Plus belle la vie depuis quelques semaines, trouvant intéressants les thèmes abordés,  et traités de façon intéressante aussi, malheureusement la 3 a affiché "Hors service" hier soir. Y a-t-il une guerre des chaînes avec brouillage à l'appui ? Du coup je me suis rabattue sur une lecture, de Simenon avec son roman intitulé Train de nuit, où Maigret entre en scène plus que discrètement. Synopsis :  un breton, jeune marin, tombe sous le charme d'une belle méditerranéenne "aux grands yeux noirs" alors qu'il est fiancé avec Marthe, beaucoup moins jolie dit Simenon, (juste avec des yeux verts et des taches de rousseur qui plus est (ce qui ravirait certains mais pas lui, Simenon. Décidément !) Bref, ne voilà t-il pas que cette sudiste envoûtante, Rita,  fait partie contre son bon vouloir,  à cause d'un parcours accidenté dès l'enfance, de la pègre de Marseille, complice malgré elle de son frère aîné dit le Balafré, super caïd de cette pègre. Notre petit Breton,  telle Bécassine mais en plus sexy, se débat avec sa conscience lorsqu'il rencontre Rita.  Mais la beauté de Rita va peu à peu perdre de son impact sur lui, bien que Rita devienne de plus en plus émouvante, une sorte d'Edith Piaf sur le plan de la sincérité et du vécu. Elle prend pourtant tous les risques, y compris celui de la mort, pour sauver son jeune amant,  cela servira-t-il à quelque chose face à l'appel pressant d'une mère bretonne et d'une fiancée éperdue d'amour depuis la tendre enfance pour lui  ? À sa manière, Simenon en tout cas, n'abandonne pas Rita. À vous de lire ce roman ou cette longue nouvelle d'un Simenon avant Maigret. Le livre s'intitule Simenon avant Simenon et comporte cinq longues nouvelles ou petits romans.    

07:35 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)