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10/11/2014

Un petit tour et puis s'en va

Deux jours encore de télé, pour le visionnage d'un film par soirée et ensuite l'objet retournera sur une marche de l'escalier jusqu'au prochain film que nous aurons décidé de regarder ... car nous privilégions désormais la lecture.

Ce soir j'ai vu le film Cheval de guerre. Les animaux ont tous quelque chose, ce quelque chose en plus, variable de l'un à l'autre, qui vient parfois d'un moins,   dès qu'on se donne la peine, ou plutôt, dès que la chance se présente de pouvoir entrer en communication avec eux : voilà encore une conviction personnelle... mais peut-être pas tant  personnelle finalement que je ne le pense au prime abord. Elle pourrait tenir de ma foi en la justice pour tous. .. que me donna, pour parler crûment,  le catéchisme. D'autres ont ce genre de convictions, naturellement ou qu'ils  ont acquises tout seuls autrement, par un autre biais... Toujours est-il que, du fait de cette conviction, si le film m'a touchée, car le cheval était très attachant, j'en ai vu aussi la faille. Du moins ce que je considère être une faille de ce point de vue.  Ainsi le film péche  pour moi par son côté élitiste. Cet adorable cheval est sauvé, survit, parce que, d'après les soldats  "c'est un cheval miraculeux", il survit parce qu'il n'est pas comme les autres. Comme si Dieu s'était dit que les autres ne valaient pas la peine d'être sauvés, mais celui-là, si. Un Dieu en ce cas qui aurait comme une apparence diabolique du point de vue de ma foi. Mais qui sait ? ceux qui croient en cette sorte de Dieu ont peut-être raison et moi tort. Malgré tout, je tiens à mon rêve, qui marche avec cette  foi.   

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09/11/2014

Les Nénètses — Henri Thomas

J'ai passé une période où j'étais saturée d'images. Aussi avec l'accord de mon ami, concerné aussi par la télé, je l'ai débranchée, elle est allée se tourner les pouces dans un coin d'une chambre, puis à l'occasion d'un film que Patrick voulait voir,  la petiote s'est retrouvée moins isolée, une fois le film visionné,  moins éloignée qu'elle était de la salle de séjour, dans l'escalier exactement, qui tourne, faisant des marches larges à certains endroits,  présentant une surface suffisante pour la caser... Ce qu'on appelle un retour en grâce.  Ayant un tas de Févaux à lire (un Féval, des Févaux, dixit Toulet) elle ne me manquait toujours pas à moi,  depuis des mois sans,  mais à Patrick vous l'avez compris, si,  un peu. Il voulait de nouveau la regarder hier soir, en plein quand, dans le roman du Bossu j'en arrivais au moment où Aurore de Nevers prend conscience du fait qu'elle est peut-être bougrement amoureuse de Lagardère. J'obtempère néanmoins... et.... capédédiou ! je ne l'ai pas regretté car  c'est ainsi que j'ai découvert le reportage sur les Nénètses. Nénètse qui signifie - être humain - dans la langue des Nénètses.  Mais oui ! Bien lui en a pris à Patrick car me voilà tombée amoureuse de ces gens, de ces enfants Nénètses de nature si humaine.  Charmée je suis par leur douceur, celle des enfants, des dames aussi ;  les hommes, pacifiques également,  aiguillonnent néanmoins  — comme ici en Occident certains font pour les chevaux — le postérieur des braves rennes. Par braves j'entends nobles,  évidemment. Bref, les Nénètses sont des êtres humains qui me font grosso modo chaud au cœur, ainsi que leurs rennes (ils sont obligés d'en prélever pour la viande car il y a peu de végétation chez eux,  et ils doivent manger carné, ayant aussi besoin de beaucoup de protéines pour faire face au froid intense, le thermomètre pouvant descendre à moins cinquante degrés.) Mais qu'apprend-on bien vite dans ce reportage ? Que leur mode de vie est chamboulé par les gazoducs qui traversent les plaines que ces nomades Nénètses, les derniers de la planète,  traversent en tous sens pour faire brouter les rennes. Bientôt l'industrie ou plutôt les forages vont s'étendre, prenant toute la place et adieu la toundra !  La vie moderne a fait des humains que nous étions des ogres, pour que d'aucuns se permettent de zigouiller des modes de vie si respectables et respectueux de la planète. Les Nénètses resteront-ils toujours des Nénètses, des êtres humains, ou tendront-ils à développer ces appétits hors normes, d'ogres,  qu'induit trop souvent la vie moderne ? Ces nomades ne sont pas chrétiens, ils n'ont pas été éduqués à la charité, mais dans leur coutume, la charité est naturelle. Je les vois volontiers pour ma part comme des modèles. Leur esthétique vue d'ici, est particulière ; pour ma part je les ai tous trouvés beaux et belles... mais je n'en rajouterai pas... point n'est question de tomber dans le travers de Féval, millédiou !  Un reportage que je n'oublierai pas... merci Arté pour ce reportage, merci de les aider en les faisant connaître.  

 

"À Yamal, péninsule russe bordée par la mer de Kara, vivent les derniers vrais nomades de la planète, les Nénètses."  Site Arté 

 

Qu'a donc à voir Henri Thomas avec les Nénètses ? L'humanité sûrement d'après lecture de l'entretien. Un écrivain que je compte lire bientôt. Extrait de l'entretien et  le lien    :

 

"Sauf la Nuit de Londres (1956, repris dans l'Imaginaire n°4) qui est écrit à partir de plusieurs nuits fondues en une seule. Je mets ce roman à part. Je l'ai rédigé en Savoie, dans une vieille maison qu'on appelait "le château". Elle avait un toit comme une tente. Je travaillais sur un pétrin. J'entendais distinctement une araignée qui venait me voir, traîner ses pattes sur le mur. Elle me regardait et repartait. Elle a dû avoir une influence très mystérieuse sur mon livre. Il est vrai que je ne l'ai pas commencé là mais à Londres au premier étage d'un autobus. Dans ce livre, il y a une image centrale : une feuille morte de marronnier embrochée sur une grille. Il me semble qu'elle était là pour moi."

 http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/20...

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08/11/2014

Le film sur l'affaire Pierre Michel

 

Les acteurs parlent de leur travail, difficile, de leur ressenti de la critique ; le metteur en scène, tout jeune, idem ;  ils donnent   envie de voir le film ; il s'agit d'un juge Michel,  Pierre Michel habite Marseille si j'ai bien suivi et est amené à côtoyer un milieu maffieux, toujours si j'ai bien suivi car j'avoue que je ne me souviens pas de l'affaire qui  fait le sujet du film, entièrement basé sur des faits réels se situant dans les années soixante-dix. Dès le début de l'interview je trouve le comédien Dujardin un peu tendu, un coup de fatigue probablement car l'entretien, intéressant, se termine quand même par un sérieux fou rire des deux acteurs qui ont l'air un peu éprouvés par l'entretien lui-même (l'un d'eux dira que ce métier leur fait vivre des situations anormales, comme l'entretien qu'ils font en ce moment ajoute-t-il, qui le met en situation anormale). Bé oui, moi qui vieillis un peu "sauvage" je peux comprendre ça et qu'il faut leur envoyer un petit coup de chaud parfois, pas seulement de la froide critique de blogueur qui se contente juste en fait de donner un avis sans se fendre d'une analyse sérieuse. Je comprends ça aussi les gars. Dujardin, a même dit, un moment donné quelque chose du genre :  "j'ai parfois besoin d'être un peu schizophrène...", cela à cause de ce que requiert le travail qu'il fait.  J'ai trouvé la vidéo de l'entretien dans le journal Sud-Ouest :

 

 

 

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