25/11/2014
John Lennon — lu ce jour dans le journal — La photo du jour — Promesse
Je ne suis pas d'accord avec un bout de traduction de Hey Jude trouvée sur le site de la Coccinelle, un site merveilleux par ailleurs !
"For well you know that it's fool, who plays it cool,
Tu sais bien que c'est une folie, qui rend tout facile,
By making his world a little colder.
Rendant son monde un peu plus froid."
Le Who sujet je le traduirais plutôt comme ceci : Tu sais bien que c'est une folie, qui se la joue cool en rendant son monde un peu plus froid encore" (le monde de papa John)
Connaissant maintenant le contexte de la chanson 'Hey Jude', Paul MacCartney, l'ayant écrite pour le fils aîné de Lennon, Julian ou Jude. Lennon partant avec une autre femme que la mère de celui-ci, l'auteur du texte, Paul, incite Jude au bonheur, en lui disant d'accepter la nouvelle femme de son père, de la faire sienne en tant que seconde mère en quelque sorte, voilà ce que je comprends ; petite remontrance à Jude qui fait semblant de la jouer cool avec son papa mais qui en fait lui envoie du froid parce que Jude, à ce moment-là a trop de peine. MacCartney lui rappelle que le monde de son père est déjà froid à la base, "n'en rajoute pas" lui dit-il en quelque sorte, ne gâche pas tout en portant le monde sur tes épaules c'est-à-dire, en portant sur toi la peine de ta maman qui doit seule assumer la rupture avec John. Cela se tient, non ? Mais vous avez peut-être une autre interprétation. Le monde de John était-il froid à la base ? Probablement oui, si l'on en croit cette chanson... que je vais peut-être décider de me mettre dans la caboche sachant par cœur deux autres chansons des Beatles... que je chante a capella avec un certain bonheur, sans faire pleuvoir jusqu'ici... quoique le temps se soit considérablement refroidi.... ☺ ☻
Le monde de John :
Jealous Guy (Un Mec Jaloux)
I was dreaming of the past
Je rêvais du passé
And my heart was beating fast
Et mon coeur battait rapidement
I began to lose control (x2)
J'ai commencé à perdre les pédales (x2)
[Chorus]
[Refrain]
I didn't mean to hurt you
Je ne voulais pas te blesser
I'm sorry that I made you cry
Je suis désolé de t'avoir fait pleurer
Oh no, I didn't want to hurt you
Oh non, je ne voulais pas te blesser
I'm just a jealous guy
Je ne suis qu'un mec jaloux
I was feeling insecure
Je me suis senti déstabilisé
You might not love me anymore
Tu ne dois sans doute plus m'aimer
I was shivering inside (x2)
Je frissonnais en moi (x2)
[Chorus] (x2)
[Refrain] (x2)
I was trying to catch your eyes
Je tentais de saisir ton regard
Thought that you was trying to hide
Que tu essayais de dissimuler
I was swallowing my pain (x2)
Je ravalais ma douleur (x2)
I didn't mean to hurt you
Je ne voulais pas te blesser
I'm sorry that I made you cry
Je suis désole de t'avoir faite pleurer
Oh no, I didn't want to hurt you
Oh non, je ne voulais pas te blesser
I'm just a jealous guy, watch out
Je ne suis qu'un mec jaloux, prends garde
I'm just a jealous guy, look out babe
Je ne suis qu'un mec jaloux, fais attention chérie
I'm just a jealous guy
Je ne suis qu'un mec jaloux
La Coccinelle
Lu ce jour : en Gironde, des ouvriers Hongrois payés à deux euros de l'heure : C'est ici
La photo maintenant du Daily Ray of Hope. En vérité un drôle de rayon d'espoir, qu'on imaginerait plus ensoleillé, mais c'est la citation qui donne à la photo ses rayons (je chante, et je reçois cette photo du Daily Ray ... mais la vie est trop courte pour ne pas chanter !)
After winter comes the summer. After night comes the dawn. After every storm, there comes clear, open skies.
~ Samuel Rutherford
Et enfin pour finir avec le blog aujourd'hui, un extrait de la nouvelle que je me promets de lire ce soir, elle s'appelle Placebo et le nom de l'auteur est Schmuel Retbi :
"La fortune n'entrave pas toujours le bonheur. Souvent, même, elle sourit à ceux qui savent se baisser pour la ramasser. On trouvera cependant des bienheureux qui se relèvent tout courbaturés après les petits tours qu'elle leur aura joués. C'est là le sujet de cette histoire presque totalement véridique. Elle sera mieux comprise de ceux qui prennent au moins une pilule par jour. Les autres s'en sortiront sans doute, à condition qu'ils aient, dans leur entourage, des personnes qui absorbent au moins un comprimé quotidien. Notons, par ailleurs, que l'humanité se compose pour 12 % de gens qui se flattent d'être nés sous le signe du lion. Cet aimable quadrupède se caractérise par deux traits prédominants : 1. Il rugit toute la journée et 2. Il marche à quatre pattes à la maison. Cette histoire a donc pour héros un lion à la retraite, un combattant farouche et glorieux que le temps a décidé de réduire au cadre étroit de ses pantoufles" ICI
13:25 Publié dans Musique, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2014
La tirade du nez — Greenpeace, vidéo
Je vais chercher l'orthographe des noms de Goscinny et Uderzo sur qui a été fait un reportage, par Arté, je tombe d'abord sur beau dessin d'Astérix et Obélix, fabuleux... je clique pour voir l'album proposé, il n'est plus question d'eux dès les pages suivantes, mais de différentes animations consacrées aux enfants. Concernant le reportage j'ai été un peu surprise par l'épisode qu'ont connu les auteurs de la BD, (qui ont accompli c'est vrai un travail monstre), Udrzo raconte avoir été agressé par "des jeunes chevelus, des jeunes cons de mai 68" qui les ont traités de bourgeois. Uderzo de s'insurger comme un patron quelque part car dit-il quelque chose du genre "ça fait bouffer beaucoup de monde" et peut-être quelques-uns parmi les jeunes chevelus. Revenir sur le talent des deux dessinateurs, leur verve, le message du départ, pacifiste, je ne le ferai pas. Par contre, méfiance dès lors qu'il y a industrialisation d'un produit. "C'est de la jalousie" de la part de ces jeunes d'alors dit Uderzo, moi je pense qu'il s'agissait vraiment d'espoir à plus de reconnaissance d'autres talents car dès lors que l'industrialisation établit ses écuries, elle noyaute, et ne donne plus sa chance à d'autres ou ne laisse pas germer d'autres talents de dessinateurs... je ne dirai pas "touche pas au grisbi !" mais il y a quand même une question de galette qu'on ne veut plus partager à un moment donné alors que dans un autre système, certes créant moins d'enrichissement personnel du point de vue de la tune, la reconnaissance des autres resterait possible. Voilà je pense de quoi il était question pour les jeunes d'alors. Et puis, qu'en a fait le cinéma... une question d'argent aussi d'après les extraits que j'en ai vus. Donc on en arrive à ce que dénonce notamment Féval : des choses belles à l'origine, peuvent tourner en eau de boudin quand les questions d'argent deviennent envahissantes... le système capitaliste en question.
Autre chose vue à la télé : madame Lepen. Eh bien sur la question des écologistes du sud-Ouest et de Bretagne : pas un mot pour déplorer la mort du jeune Fraisse. Quelle dureté ! Pas un mot sur la méthode, malgré la vidéo, du lâche encerclement des jeunes, de leur enfumage massif, alors qu'à la base ils étaient pacifistes. "L'autorité" dit-elle, comme si les citoyens étaient de petits enfants.
Autre chose vue aux infos : d'aucuns souhaiteraient un métro entre Calais et l'Angleterre afin que des français aillent bosser dans un secteur marchand qui fonctionne bien. Beaucoup de chômage à Calais, très peu chez les Anglais. Est-ce bien certain ? Pas d'Anglais au chômage, les Français peuvent y aller sans leur faire d'ombre ? Farce ou pas d'une droite qui fait fi des locaux ?
Dernière chose. Dans l'album où je croyais découvrir des dessins d'Uderzo et Goscinny (j'aime le peps de ces dessins, dessiner en général requiert une intelligence certaine mais qui comme la langue peut avoir son tranchant dangereux), en "feuilletant" cet album, j'ai trouvé une vidéo de la tirade du nez, dite par le surdoué de la mémoire, Depardieu. J'aime la tirade en ce qu'elle muscle admirablement la mémoire grâce à ses rimes. J'ai noté au passage que l'auteur associait lettres et esprit : vous n'avez pas de répartie, vous êtes un sot... La langue peut guérir, libérer, la langue peut aussi tuer d'une certaine façon. Il existe des silences plein d'esprit... où se révèle quelque chose qui sinon n'aurait pas émergé. En tous les domaines le génie ou son contraire peuvent se manifester... dans les Lettres comme ailleurs.
Voilà, le point est fait. Neurones, reposez en paix.
Et délassez-vous, et mémorisez avec aujourd'hui la tirade du nez :
Ecologie maintenant :
"Lors d’une action non-violente menée en Espagne au large des îles Canaries ce matin, des bateaux de la marine espagnole se sont violemment interposés entre les zodiacs de Greenpeace et un navire de forage pétrolier de l’entreprise Repsol. " Intégral
Vidéo :
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23/11/2014
Lecture livre — Blog lu ce jour — Hey You ! par Amandine
Les Habits Noirs , je lis cette fois le premier roman de la saga des Habits Noirs de Féval. Où il est facile de faire son espion en tant que lecteur, car les rouages de la société y sont tellement mis en évidence (roman de mœurs disait-on, qui précéda le roman policier) . Les incontournables mièvreries de l'auteur concernant les femmes et quelquefois les hommes, dans leur sentimentalité qui sonne faux aux oreilles des contemporains, sont dépassables, ses aprioris ne valent pas non plus qu'on loupe le reste. Un portrait de Vidocq par exemple est dressé à travers le personnage de Lecocq. Où il sera ensuite question du personnage double qu'est celui-ci : à la fois du côté des voleurs et des volés, du côté étant une façon de parler, préoccupé qu'il est de servir d'abord et uniquement ses intérêts ou du moins ce qu'il croit être "ses intérêts". L'extrême sociabilité au service de la rouerie, c'est un peu comment on pourrait définir le Lecocq des Habits Noirs. Personnage diamétralement opposé au Candide, il entortille beaucoup de monde, aussi bien ceux qu'il veut faire complice malgré eux de ses crimes, ayant repéré leurs failles, en les embarquant dans ses intrigues pour les y piéger à demi, que ceux qu'il veut tromper, ou tuer. Du haut de son assise sociale Vidocq, que dis-je, Lecocq, donne aux flics leur coupable idéal, ce qu'il appelle "payer la loi" en leur livrant quelqu'un qui le dérange, lui et ses complices. Plus question d'être gobeur de lune, autrement dit, niais, après de tels avertissements ... éclairés... un gros soupir ici, mais songez qu'il en faut du cran, lecteurs, de l'énergie, c'est un combat d'auteur qui est un être humain, pas un dieu... qui peut donc se tromper mais le lecteur sent bien quand Féval est dans le vrai et c'est là qu'il peut soupirer de n'avoir pas pensé à "ça" de lui-même. On le savait quelque part mais on ne voulait pas croire... Féval comme qui dirait, force le déni du lecteur quant au fait que oui, certaines choses du genre existent.
Blog lu ce jour, chronique sur les classes moyennes : http://raymondalcovere.hautetfort.com/
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