10/11/2014
Un petit tour et puis s'en va
Deux jours encore de télé, pour le visionnage d'un film par soirée et ensuite l'objet retournera sur une marche de l'escalier jusqu'au prochain film que nous aurons décidé de regarder ... car nous privilégions désormais la lecture.
Ce soir j'ai vu le film Cheval de guerre. Les animaux ont tous quelque chose, ce quelque chose en plus, variable de l'un à l'autre, qui vient parfois d'un moins, dès qu'on se donne la peine, ou plutôt, dès que la chance se présente de pouvoir entrer en communication avec eux : voilà encore une conviction personnelle... mais peut-être pas tant personnelle finalement que je ne le pense au prime abord. Elle pourrait tenir de ma foi en la justice pour tous. .. que me donna, pour parler crûment, le catéchisme. D'autres ont ce genre de convictions, naturellement ou qu'ils ont acquises tout seuls autrement, par un autre biais... Toujours est-il que, du fait de cette conviction, si le film m'a touchée, car le cheval était très attachant, j'en ai vu aussi la faille. Du moins ce que je considère être une faille de ce point de vue. Ainsi le film péche pour moi par son côté élitiste. Cet adorable cheval est sauvé, survit, parce que, d'après les soldats "c'est un cheval miraculeux", il survit parce qu'il n'est pas comme les autres. Comme si Dieu s'était dit que les autres ne valaient pas la peine d'être sauvés, mais celui-là, si. Un Dieu en ce cas qui aurait comme une apparence diabolique du point de vue de ma foi. Mais qui sait ? ceux qui croient en cette sorte de Dieu ont peut-être raison et moi tort. Malgré tout, je tiens à mon rêve, qui marche avec cette foi.
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