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15/07/2014

Photos d'hier après-midi et de ce matin

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"ça va bien la paparazzi, bouge de là !"  14 juillet,  l'aristochat n'est pas d'humeur.

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"Aération des tapis, robe de Yoko, votre serviteur, y compris. D'humeur sceptique à cause de quelques croûtes que Maîtresse peine à guérir." regard sceptique en effet, n'a pas apprécié la Bétadine.

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"Reflet de Moi, royal." Dans la vitre juste en face, Yoko sait qu'il est beau,  ne daigne pas se jeter un œil, pourquoi faire se mirer ? 

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 Au-dessus de ça, il tourne le dos à son reflet et médite. Royale attitude de la méditation.

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Au bout d'un certain temps, toilette et élongations pour Yoko. Tigret prolonge la sieste.

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Pas plus que Yoko, l'asristochat ne se mire dans la vitre.

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"Oups! je relâche la tête, que c'est bon!"

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Regardez, l'ombre dessine un visage de méditant sur le radiateur. Yeux clos, bouche aux lèvres légèrement charnues, closes...

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"Bon mémé, ça va bien ce délire des ombres ! Si on allait au patio ?" 

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Ma tomate a une drôle de trombine. Quand je l'ai cueillie  je la croyais pourrie à cause s'une sensation de mou sous les doigts, en fait une limace sortait de l'un des trous.

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"Bon, à plus les blogueurs!" Derrière à gauche, les tomates bio en bac.

   

 

  

 

Jean Redon

"Jean Redon est un écrivain français, scénariste et dialoguiste, essentiellement connu pour son unique roman Les Yeux sans visage, paru en 1959 dans la collection "Angoisse" des Editions du Fleuve noir. Ce roman a été adapté au cinéma par Georges Franju en 1960."

Wikipédia

 

Nous avons regardé Les Yeux sans visage hier soir sur Internet. De jeunes étudiantes sont capturées par la fidèle infirmière d'un chirurgien qui a une fille défigurée par l'accident de voiture dont il est responsable. Pour lui redonner visage humain, il vole aux captives la peau de leur visage qu'il entend greffer sur la face ravagée de cette dernière. Echec après échec la fille du chirurgien prend soudainement conscience de la monstruosité de l'acte paternel, de la sienne propre puisqu'elle est consentante et reprend visage humain, mais de façon spirituelle, en libérant la dernière proie des prédateurs ; ce faisant, elle se libère elle-même de ceux-ci.

 Cela parle d'exploitation de l'homme par l'homme, de prédation par la domination mortifère d'hommes sur d'autres hommes... une sorte de portrait de ce que peut être une société uniquement axée sur le profit et où les dominants finissent par y perdre la tête tout en croyant l'avoir bien sur les épaules et être bénis des Dieux.   

07:50 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

13/07/2014

Le livre

J'ai terminé la lecture d'Au-dessous du Volcan. Qui en demande plusieurs. Que me semble ? L'alcool n'est pas un dérivatif comme peut l'être la lecture qui permet aussi une échappée nécessaire pour affronter les choses ensuite en connaissance de cause plus approfondie, si  l'on peut dire ;  l'alcool chez le Consul serait un baiser  à la mort, une pulsion, une manifestation de la mort elle-même qui taraude la conscience du buveur dont la vie ne lui fiche pas la paix en raison sûrement de son traumatisme de guerre. Il aurait voulu des enfants mais l'amour d'Yvonne finalement, au fur et à mesure que l'alcool l'invalide, il voudrait le recevoir en tant qu'amour d'une fille envers son père, ou d'une sœur  pour son frère, un amour asexué afin de ne pas remettre  la vie en perspective alors que la lassitude le gagne et qu'il  cherche la paix avant tout. Mais le retour d'Yvonne en évacuant sa nostalgie d'elle le ramène à une réalité faite de jalousie, de rivalité avec le petit frère qui, en voulant symboliquement tuer le père à travers le grand frère, fragilise ce dernier, l'exposant de plus à une insupportable solitude. L'indien laissé seul agonisant au bord de la route ce sera lui également, son companero, son frère spirituel, après avoir traversé la même solitude en une agonie similaire.  

08:27 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)