18/07/2014
Au moment de débrancher l'ordi
J'ai écrit ma note du jour à propos de l'Etoile du Nord et des Carolos, j'ai lu attentivement plusieurs blogs, il est temps que j'y aille mais, au moment de débrancher voici que j'aperçois mon ange gardien qui ne couve pas le tome deux de Cervantès car je l'ai rangé, non, il est là, à la fenêtre à faire son boulot de rêveur exemplaire, de gardien, ou alors son numéro ou simplement il dort dans le bleu de la cotonnade mi ensoleillée, mi-ombragée du matin :
La paix en somme.
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Les carolos
Les carolos (abréviation) sont les habitants de Charleroi, anciennement centre du bassin houiller de Belgique, le pays noir ; maintenant la ville est l'un des berceaux de la BD et aussi un centre d'études. Comme elle est située sur la Sambre, celle-ci a dû être valorisée depuis le temps et doit apporter à la ville sa touche de beauté paysagère. On a longtemps voulu que les pays de charbon soient laids, c'est vrai que l'exploitation forcenée aussi bien de la terre que des sous-sols enlaidissent beaucoup. Ce sont des arbres qu'on arrache, des mono cultures monotones, des pommiers qui disparaissent des paysages du Nord de la France avec la culture de la betterave sous Napoléon. Or les pommiers en fleurs, moult vergers de pommiers en fleurs, cela devait être grandiose sur le plan visuel... un enneigement de petites fleurs blanches au printemps. Et cela devait donner du travail aux gens des alentours.
Hier soir j'ai regardé l'Etoile du Nord. Film qui montre le contraste entre les paysages lumineux d'Orient et ceux qu'offre une ville du Nord de la France sous le coup de l'exploitation du charbon. Mais l'enlaidissement de ce Nord est compensé par la beauté et la chaleur de l'intérieur des maisons de nordistes ne s'en sortant pas trop mal, avec un peu de chance, de l'aventure industrielle, notamment la maison où Louise gère une pension ; ce personnage est joué d'une manière bouleversante par Simone Signoret. Le film débute avec une belle actrice blonde incarnant un personnage assez creux et inintéressant. Arrive Simone Signoret. Elle met au service de son jeu ses souffrances de femme de son époque, sa réflexion et aussi son vieillissement, le tout lui confère une profonde dignité. Sont abordés les thèmes de l'idéalisation des orientalistes de leur cher Orient — laquelle en certaines conditions les rend candides et démunis s'ils n'y prennent garde à l'instar du personnage joué par Noiret — et aussi de la nature humaine car sous l'homme débonnaire, s'il est complètement largué dans la jungle sans moyen de survie, peut se cacher un "sauvage" qui, une fois qu'il s'est réveillé et l'acte de sauvagerie commis ne se reconnaîtra pas en celui-ci, au point de l'oublier. L'état second qui a fait commettre le crime serait le mauvais instinct qui se réveille ? la question est posée. Un film que les acteurs ont servi royalement à l'instar de Jeanne Moreau dans Ascenseur pour l'échafaud que j'ai regardé avant-hier.
08:39 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2014
L'accordéon
Un instrument dont la musique met de joyeuse humeur ma maman. J'ai un CD de Verchuren mais je n'ai pas retrouvé les morceaux sur You tube, hélas !
J'ai l'âge des thés dansants, je n'y vais que cet aprèm en pensée via mon blog car j'écoutais plutôt plus Bob Dylan plus jeune. N'empêche, aucune musique n'est méprisable. Allez, au thé dansant avec maman :
15:49 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)