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08/07/2014

Les bonnes ménagères

Je suis allée hier soir pour une promenade le long du parc du canal rebouché il y a de cela une quarantaine d'années m'est avis. Je me dis en passant devant une maison que la ou les ménagères doivent être particulièrement attentives aux soins de celle-ci car du dedans il se dégage un parfum formidable, je ralentis le pas pour humer plus longtemps, goûter le délice toutes narines ouvertes, mais, un peu plus loin, le parfum redevient aussi fort, et perdure tandis que j'avance. Se peut-il que toutes les ménagères du quartier se soient donné le mot pour une recette  miraculeuse de parfum ?.... ?  Et soudain je comprends.  Suis-je bête ! Pourquoi avoir cette idée tenace qu'un parfum fort ne peut  tirer son origine que d'essences de  plantes des pays chauds, où poussent par exemple les orangers, très odorants lorsqu'ils sont en fleurs, ou du jasmin... or à Béthune, c'est d'une simple allée de tilleuls que vient le puissant parfum,  ces arbres le soir embaument le parc alentour jusqu'aux maisons qui bordent une étroite route jouxtant le parc. Une allée de lilas, et autres essences d'arbres encore, poussant dans le Nord peuvent produire des fragrances aussi subtiles et souveraines, je l'avais déjà noté pourtant et maintenant c'est acquis : oui, le Nord peut dégager d'incroyables parfums lui aussi ... bon sang mais c'est bien sûr !

09:05 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

07/07/2014

Hardelot

Hardelot, là où nous sommes allés hier, où je comptais faire une grande balade au bord de la mer, au lieu de quoi, à cause du hard flot dégoulinant du ciel des heures durant, je me suis rabattue sur le livre prévu en cas. Je suis à la mitan d'Au-dessous du volcan. Où j'apprends que Hugh est compositeur de chansons, artiste frustré qui a eu une phase d'antisémitisme, lequel prit bien moins d'ampleur que celui d'Hitler car il se résorba assez vite en raison pour Hugh, du comportement soudain conciliant de l'adversaire en question ;  l'auteur par le biais de Hugh, donne à réfléchir sur les sources possibles de la judéophilie de son personnage et  du retournement de celle-ci pour se transformer en antisémitisme à un moment donné. Sans doute l'absence du père participe-t-elle de cela... le vide que laisse celui-ci rend les frères vulnérables quant aux mauvais coups que peut réserver la société.   

Un livre de réflexion, alliée à la poésie puissante émanant de la relation du Mexique avec l'auteur et inversement. Où le lecteur comprend aussi, et c'est là à mon sens que l'on peut parler de tourbillon, les affres d'angoisse que procure l'alcoolisme, plongeant le Consul dans un malaise vertigineux assorti de tremblements fous, provoqués par le manque, que l'alcool résorbe au grand soulagement de l'alcoolique ayant alors le sentiment de se soigner avec son poison. Un delirium tremens où j'ai en tant que lectrice flotté un moment avec  Goeff dans sa  déréliction, là où le temps, les hommes, perdent consistance par instant, le monde comme en sourdine autour, et soudain des bribes de phrases anodines résonnent en lui, prennent une importance considérable, jusqu'au moment où il ne résiste plus, boit une longue rasade d'alcool, les choses ensuite redeviennent claires pour Geoff, les perceptions plus douces, mais il est alors ivre... le prix de la souffrance amortie. Je suis sortie du tourbillon sans dommage et avec plus de compréhension de la douleur d'autrui. 

Les frères s'aiment, sont sensibles, "comme tout le monde", doués d'une certaine bonté aussi.  

09:02 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/07/2014

Joë Venuti

Le présentateur est un peu long, mais enfin arrive le violoniste de jazz.

 

21:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)