Les mamans

Quand Nougaro parlait, déjà vieux au niveau strictement de l'âge, de ses parents, il disait souvent lors des interviews "ma maman" ou "mon papa", avec l'accent, et cela lui sortait du cœur, comme des mots d'amour, des élans de cet amour toujours vivace. Selon moi seuls les enfants jusqu'à douze ans pouvaient encore parler de leurs parents selon ces appellations affectives et j'ai été surprise la première fois d'entendre le génial artiste, décomplexé, parler ainsi et puis je me suis fait à l'école de la tendresse de nombreux  Toulousains (du moins de l'époque où j'y étais), et ça ne m'a plus surprise.

Je pense aux parents en général ce matin à cause de cette jeune femme de trente quatre ans, une maman elle aussi, assassinée d'un coup de couteau en plein cœur par une autre mère de famille.

la meurtrière a-t-elle vu une rivale en la personne de l'institutrice, qui aurait voulu capter son enfant ? D'où un arrachement du cœur pour "la mère" tueuse de l'autre mère de deux enfants en bas âge ?

C'est terrible ça ; les enfants sont la chair de la chair chez la plupart des femmes et je le comprends, cela "m'a fait pareil" avec Sam, jusque dans son mal être, il reste de ça "chair de la chair"  et pourtant, la philosophie boudhiste m'a aidée à aller au-delà dans l'amour. Se Libérer du charnel  instinct vers quelque chose de plus fort encore, vis-à-vis de nos enfants.   

Boudoir

Les Bleus ont perdu. "On tenait ensemble contre" car s'il n'y a pas de "contre qui", on ne tient pas ensemble de chaque côté. Il faut à l'évidence ici un côté de barrière derrière lequel se retrouver, sinon on s'éparpille il faut croire. Le "on", cela peut tout aussi bien être les français ou les allemands pour ce match-ci. Mais nous parlons d'un jeu, pas de la guerre, ça change tout et même ce serait bénéfique pour enrayer cette dernière disent certains, à raison si cela se trouve, à moins que ça n'exacerbe au contraire les instincts guerriers de mauvais joueurs.  Un jeu n'empêche qui en dit beaucoup sur le besoin de trouver un "contre qui" pour se fédérer,  comme si c'était impossible autrement.

C'est comme les cancans. Les uns pour se tenir chaud disent du mal d'autres, faciles à casser souvent à cause d'une quelconque vulnérabilité, ou déjà cassés, car quand il y a de la honte il n'y a pas de plaisir. Et cela, juste pour le plaisir justement de se sentir ensemble aux frais de quelques pigeons.... pas cher payé du coup le billet de la fédération.

Sinon, il n'y a pas d'autre arrangement  ?

 

Boudoir de chats solitaires à leurs heures :

 

 

 

 

 

Petit matin d'été au 83 rue du Quai

 

Les lys  qui surplombent une "mauvais herbe" inconnue de moi, que j'ai déracinée et mise en pot.

Camomille romaine. Le flou est artistique mais non point scientifique. Ce qui ressemble au dos d'une coccinelle géante est en fait le fondement d'n pot.

Fond du fond du patio. pardon la poule.

Et si moi, j'aime le kitch (à la vérité pas vraiment, car qui dit kitch dit plastique). La rose rouge qui se penche comme ça vers la poule blanche (en bois) ... reste un peu de plastique autour... (pas le pot blanc retourné qui est en terre cuite ainsi que la grenouille, la bruyère est vraie aussi : nature avec racines et tout... ainsi que toutes les plantes, qui ne sont pas des postiches.  Quant à la statuette de Boudha je ne saurais dire en quoi elle est, mais le fait qu'elle soit cassable prouve au moins qu'elle n'est pas en plastique ; le bougeoir à citronnelle s'est noirci au contact d'un petit caillou d'encens africain, acheté à Arras lors d'un premier mai d'il y a quelques années.  

L'origan a trouvé  place près du Cornus sibérien, qui matérialise le soleil sur terre avec la couleur de ses feuilles.

Le voici dans toute sa gloire.

L'aristochat de bon matin en quête de sa pitance.

Voilà, il y est.

Pendant ce temps Yoko... dans la ouate.

La dolce vita.

Je ne l'aurais pas dérangé par hasard ?

Mais si. Il ne veut plus me voir, il me fait le coup de l'autruche.

 

 

C'est tout pour aujourd'hui, le blog. Bonne journée à vous.