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21/07/2014

Le cerf se voyant dans l'eau

J'aime depuis toujours les fables de La Fontaine, un site à ce sujet avec la page du Cerf se voyant dans l'eau : http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=114

 

THE HERON (VII, 4)
One day went strutting on the river's banks,

The long-necked heron--long beak and spindle-shanks.
The stream was clear as on the finest days,
While Mother Carp a thousand gambols plays
With Father Pike, attracted by the rays.
They came so near, 'twas just as heron might please,
He could have gulped them up with ease ;
          But he thought fit to stroll along,
          Until his appetite got strong.
He lived by rule, had stated hours for food.
His stomach came, and now, with greedy eyes,
The bird approached the border of the flood—
Saw tenches from their low abode arise.
That dish displeased him ; with disdainful air
He lounged along to look for better fare,
Something like Horace's disdainful rat.
“ Tenches !” he cried, “" a heron stoop to that !
Whom do they take me for, or what ?”
Tenches rejected, gudgeons hailed him next‑
“A heron dine on gudgeons ! ” cried he, vexed ;
                 “ Open for these my beak !
                 I'd rather fast a week.”
At last he oped it for a homelier dish,
When he no longer saw a single fish ;
Hunger came fast, and glad was he that day
To feast on snails that could not run away.
          To be so nice is not quite wise,
          For they do well, and only such,
          Who run no risks to gain too much.
Beware, and nothing good despise,
Above all, when so near your fickle wish.
But here no more about the heron’s dish,
Mortals, I speak to you, and let me tell
Another tale that suits my lesson well.

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/sevnanimalsheron.htm

 

Le Héron

Un jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où,
Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;
Ma commère la carpe y faisait mille tours
Avec le brochet son compère.
Le Héron en eût fait aisément son profit :
Tous approchaient du bord, l'oiseau n'avait qu'à prendre ;
Mais il crut mieux faire d'attendre
Qu'il eût un peu plus d'appétit.
Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.
Après quelques moments l'appétit vint : l'oiseau
S'approchant du bord vit sur l'eau
Des Tanches qui sortaient du fond de ces demeures.
Le mets ne lui plut pas ; il s'attendait à mieux
Et montrait un goût dédaigneux
Comme le rat du bon Horace.
Moi des Tanches ? dit-il, moi Héron que je fasse
Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ?
La Tanche rebutée il trouva du goujon.
Du goujon ! c'est bien là le dîner d'un Héron !
J'ouvrirais pour si peu le bec ! aux Dieux ne plaise !
Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon
Qu'il ne vit plus aucun poisson.
La faim le prit, il fut tout heureux et tout aise
De rencontrer un limaçon.

Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accommodants ce sont les plus habiles :
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner ;
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
Bien des gens y sont pris ; ce n'est pas aux Hérons
Que je parle ; écoutez, humains, un autre conte ;
Vous verrez que chez vous j'ai puisé ces leçons.

 

 

23:27 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Vu cet après-midi

Il a plu de façon très drue, d'où une modeste récolte de framboises dans le patio, nous en mangerons à dose homéopathique ce soir, en accompagnement d'une banane coupée en rondelles. Après la soupe de poireaux, où j'ajouterai quelques haricots rouges et un peu de lentilles. La récolte de framboises :

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Si le soleil daigne revenir et les limaces partir ou être moins voraces, nous pourrions manger quelques fraises bientôt.... 

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Fleurissement du rosier, en dépit des averses. Il est grimpant et utilise un framboisier pour s'accrocher, (j'allais relire s'accoucher). Un pissenlit géant et fleurissant lui aussi, lui tient compagnie.

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Des roses blanches sont revenues, se pointant au sommet du rosier que j'ai tuteuré. Sur la photo elles forment comme des blancs réservés attendant l'arrivée d'une peinture quelconque, en vrai leurs tiges  se balancent doucement sous la bise au bout desquelles elles penchent doucement leurs têtes un peu plus grosses que n'en peut supporter le rosier, mais elles s'insèrent bien dans le vrai tableau au naturel. 

 

 

 

  

L'aulne

Etant donné sa fructification, celui-ci est un aulne à mon avis, je l'ai photographié hier :

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Les arbres sacrés chez les Celtes : http://www.angelfire.com/wi3/magicia/Arbres.htm