11/06/2014
Quand l'animal inspire l'innovation
Un cyborg est un être humain — ou à la rigueur un autre être vivant intelligent, en science-fiction — qui a reçu des greffes de parties mécaniques.
Le terme s'emploie surtout en science-fiction ou en futurologie ; utiliser le terme pour des personnes ayant reçu des prothèses, dans le monde contemporain, peut parfois être perçu comme de mauvais goût par les intéressés. (Wikipédia)
08:46 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sport
J'estime qu'avec le reportage d'hier soir sur le sport de compétition tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, Arte a fait une révolution pacifique des plus réussies dans l'univers sportif. Concernant toutes les victimes des pratiques actuelles du sport — du foot américain par exemple, des plus violents malgré les casques, (les joueurs dont certains sont à des postes spécifiques de castagne, ressortent du stade avec des commotions au cerveau) — ce reportage a été un baume sur leurs blessures morales. Morts violentes prématurées à cause du dopage qu'infligeaient aux joueurs certains médecins, cédant aux pressions du monde médiatique. Sentiment patriotique qui tourne au vinaigre, aussi. En RDA, des nageuses dopées à fond au mépris des précautions sanitaires les plus élémentaires, une certaine sportive s'est même vue transformée en homme, à priori contre son gré, parce qu'on a joué avec son métabolisme hormonal au nom de la performance. Chaque spectateur en demande de ces spectacles doit se poser la question du pourquoi, que veut-on obtenir exactement à ce prix-là ? Un sportif américain souffrait tellement de ses commotions au cerveau qu'il s'est suicidé. On a vu une scientifique couper en tranches le cerveau de cet homme, qui en avait fait don à la science. Coupé en grosses tranches le cerveau laissait voir les neurones malades au microscope. On pouvait se douter de se qu'on y allait trouver. Des footballeurs Algériens à qui l'on a donné de grosses pilules jaunes, les ont prises en croyant que c'était des vitamines, mais il s'agissait de dope nocive et nombre de ces joueurs ont eu des enfants handicapés mentaux. Qui tire les ficelles ? En attendant, ce reportage a eu lieu, les choses ne peuvent plus être comme avant. Nous sommes tous responsables devant le fait de ne pas nous laisser berner, en tant que public.
Quittons l'univers du sport pour celui des écologistes. Complètement à l'Ouest Abbey ? Oui, mais positivement, lisez plutôt :
"" Au-delà du mur de la ville irréelle, au-delà des enceintes de sécurité coiffées de fil de fer barbelé et de tessons de bouteille, au-delà des périphériques d'asphalte à huit voies, au-delà des berges bétonnées de nos rivières temporairement barrées et mutilées, au-delà de la peste des mensonges qui empoisonnent l'atmosphère, il est un autre monde qui vous attend. C'est l'antique et authentique monde des déserts, des montagnes, des forêts, des îles, des rivages et des plaines. Allez-y. Vivez-y. Marchez doucement et sans bruit jusqu'en son cœur. Alors... " Ainsi parle Edward Abbey au début d'Un fou ordinaire. Tour à tour contestataire, contemplatif ou irrévérencieux, toujours profondément sincère, ce livre est la déclaration d'amour d'un des plus grands auteurs américains aux immensités sauvages de l'Ouest."
08:15 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2014
Nous réparons une injustice
Trois, et même quatre photos de Yoko, hier, mises en ligne au post précédent. Mais il n'y en a pas que pour lui, Yoko se veut favori, les autres s'en fichent tellement que parfois ils s'effacent devant lui.
Aujourd'hui, j'ai réussi à photographier notre prix de beauté (non officiel) et notre Nono que je trouve tout aussi belle pour ma part. Mais ces deux-là n'aiment pas poser, contrairement à Yoko le narcisso, qui rend les photos plus animées de par sont art consommé de la pose. Voici donc les deux autres (pas de Lulu, qui a profité de l'hiver doux pour déménager presque définitivement. Il nous rend de temps à autre une aimable visite, puis s'en va pour des périodes de plus en plus longues, l'ingrat.)
Je sais, il n'y a pas de chat sur cette photo, juste une poule, un caillou qui a fait le voyage depuis Toulouse et une évocation de la méditation réussie. Les chats arrivent bientôt dans toute leur majesté, eux aussi.
No comment.
J'ai aimé ce texte, lu sur le site de Jubilateo ce matin :
"En attendant le jour du retour du Seigneur, jusqu'à ce que le monde ait fini de mûrir dans sa gangue de pierre et qu'enfin apparaisse la splendeur de la gloire, le ruissellement de la lumière à travers la transparence de l'or: il faut durer dans le silence et l'espérance. Maintenir, coûte que coûte, le contact dans l'amour aux yeux clos. De cette obscurité fuse toute lumière. De cette source ignorée, sur le monde coule la paix. De ce temps perdu, toute action recueille efficacité. Dans ce repos, tout labeur prend son sens. Dans ce silence, mûrit la parole qui portera fruit. Dans ce creux profond, sourdent les fontaines qui abreuvent l'univers. De cette source cachée, ruissellent des pays de fontaines. De cette nuit, émanera toute clarté. De ce creux d'ombre, se répand un fleuve de paix. A partir de ce silence, notre parole devient féconde!"
écrit par une religieuse, sœur Jeanne d'Arc.
10:24 Publié dans Lecture, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)