09/06/2014
Photos et commentaires
Hier matin c'était le grand ménage du "samedi" (décalé d'un jour), mais chaque matin en cas de grand soleil, je sors tous les tapis, le temps que le soleil s'occupe des bactéries. Les paniers connaissent aussi le même sort, mais là, Yoko en rajoute (au niveau des bactéries).
L'après-midi, grand soleil. Bientôt quelqu'un va arriver.
Toujours lui. Il est en train de s'installer.
Il prend ses aises, c'est parti pour une toilette. Tigret dehors admire son frère, Tigret en effet, bien qu'il soit le plus beau, est toujours admiratif de sa sœur Nono et de ses frères. Et bienveillant, très doux.
Et un regard pour la photo. Plein yeux. Il s'y croit l'animal. Animal, on est bien.
Les roses de l'ombre. Prises en photo cet après-midi. Le feuillage constitue une ombrelle sévère. Anti-bronzage.
Coin de patio pendant l'averse, il tonne aussi. Et d'ailleurs d'un coup, il y a eu un grand crash, la foudre n'est pas tombée loin d'ici tout à l'heure.
Framboisiers en fruits. Visités par les oiseaux, en sécurité, perchés sur les branches de framboisiers.
La camomille s'éclate bien dans ce patio. Le lilas n'a plus de fleurs mais se porte comme un charme et grandit.
Elles ont quelque chose de majestueux, ces roses de l'ombre. Prises tout à l'heure pendant l'averse et quand l'orage grondait.
17:49 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)
Merci, et non merci
Mon ami a passé la commande du livre que je me suis promis de lire,
pour cela merci, merci l'ami,
Pour les chants ce matin des oiseaux, tandis que je buvais un thé bien chaud et délicieux, merci.
Pour le rêve de cette nuit dont je me souviens un peu,
la mer montait, allait encercler des gens qui n'entendaient pas les appels ;
et celui de l'autre nuit où je me trouvais dans un frigo géant,
bien que j'hésite sur l'interprétation, merci de m'en faire souvenir.
Non merci pour le regard douloureux de l'enfant désespéré,
dans la nuit, sans savoir.
non merci pour l'autre enfant, fils d'inconnus mais qu'importe,
déjà vieux, jaloux, haineux, calculateur,
non merci !
Je n'ai pas la force de prier pour le semi intelligent,
qui agit en connaissance de cause.
Mais pour celui qui croupit dans la nuit,
je peux prier, et dire que je l'aime
demander le salut de tous les enfants dans son cas,
que les anges parviennent jusqu'à eux.
pour les enfants qui ont faim
au Brésil ou ailleurs,
non merci
mais de pouvoir éprouver pour eux de l'empathie, merci.
Et pour les morts toujours présents
qu'ils soient bienveillants envers nous.
Et qu'un jour moi aussi, je puisse pardonner.
06:16 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2014
Le tableau
Il y a des moments dans la vie, de légèreté. L'insupportable légèreté de l'être disait un écrivain, car oui, dans ses instants-là, par pudeur, il faudrait se cacher au regard de ceux qui souffrent, de peur d'éteindre leur petite lumière, de leur jeter dessus par inadvertance l'eau froide de l'indifférence. Mais celui qui est d'humeur joyeuse sent bien qu'il n'est pas pour autant un salaud ou une salope, qu'il n'est pas froid vis à vis de l'autre mais, tout au contraire, plein d'énergie. L'humeur est joyeuse, goûtons-là pleinement, sans se traiter de bipolaire non plus. La vie serait ce tableau, avec ses ombres. Parfois vous êtes dans la lumière et sans vous soucier que les ombres pourraient s'allonger, vous êtes heureux, léger, certain ou certaine que les autres pourront vous y rejoindre bientôt ou alors, au creux de cette chaleur vous êtes conscient néanmoins que vous allez de toute façon retourner à un moment ou un autre de la vie dans l'ombre, retrouver ceux qui y sont. Et merde, vous voyez alors l'ombre du tableau grandir, du fait que c'est un tableau vivant ou à cause de ce doute qui s'est insinué en vous, et d'un coup, vous y êtes, vous êtes entré dans la pénombre à nouveau, mais vous avez de la chance quand même dans votre fatalisme, car vous sentez toujours cette chaleur en vous.
Mais à qui je m'adresse, là ? me direz-vous... à celui ou celle qui peut entendre de l'oreille de l'intelligence je suppose, à moi aussi sans doute, en témoignage de ces instants d'incroyable légèreté... ou vous vous prendriez presque pour un ange.
07:51 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)