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07/06/2014

Le tableau

Il y a des moments dans la vie, de légèreté. L'insupportable légèreté de l'être disait un écrivain, car oui, dans ses instants-là, par pudeur, il faudrait se cacher au regard de ceux qui souffrent, de peur d'éteindre leur petite lumière, de leur jeter dessus par inadvertance l'eau froide de l'indifférence. Mais celui qui est d'humeur joyeuse sent bien qu'il n'est pas pour autant un salaud ou une salope, qu'il n'est pas froid vis à vis de l'autre mais, tout au contraire, plein d'énergie. L'humeur est joyeuse, goûtons-là pleinement, sans se traiter de bipolaire non plus. La vie serait ce tableau, avec ses ombres. Parfois vous êtes dans la lumière et sans vous soucier que les ombres pourraient s'allonger, vous êtes heureux, léger, certain ou certaine que les autres pourront vous y rejoindre bientôt  ou alors, au creux de cette chaleur vous êtes conscient néanmoins que vous allez de toute façon retourner à un moment ou un autre de la vie dans l'ombre, retrouver ceux qui y sont. Et merde, vous voyez alors l'ombre du tableau grandir, du fait que c'est un tableau vivant ou à cause de ce doute qui s'est insinué en vous, et d'un coup, vous y êtes, vous êtes entré dans la pénombre à nouveau,  mais vous avez de la chance quand même dans votre fatalisme, car vous sentez toujours cette chaleur en vous.

 

 Mais à qui je m'adresse, là ? me direz-vous... à celui ou celle qui peut entendre de l'oreille de l'intelligence je suppose, à moi aussi sans doute, en témoignage de ces instants d'incroyable légèreté... ou vous vous prendriez presque pour un ange.

07:51 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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