Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/06/2014

Rideau

P1010043.JPG

Il n'est pas rare de voir des rideaux de plantes vertes aux fenêtres. Joli. Ce matin, avec le ficus que vous voyez au premier plan j'ai bouché la vue aux gentils voisins. J'explique pourquoi il faut tirer les rideaux souvent désormais ou mettre des clôtures hélas pour ceux qui savent bricoler, c'est plus qu'une question d'intimité, c'est une question de paix. Quand j'étais enfant je disposais de quatre kilomètres, et plus si je voulais, pour jouer. Il m'arrivait de marauder (avec la complicité des propriétaires souvent) dans les pâtures avec ma copine. Nous chipions juste une pomme, car nous n'emmenions pas de sac, et nos poches de tablier étaient minuscules, l'idée, c'était juste de prendre notre goûter. La fermière concernée, madame Gueujon, le savait et était adorable avec nous, d'autant qu'elle avait douze enfants elle-même, alors une pomme de plus, une pomme de moins, la belle affaire ! Pour vous dire notre chance. Aujourd'hui les mœurs ont changé, c'est la culture patio, et l'espace de jeu pour les enfants s'est considérablement réduit pour beaucoup, ceux qui vivent dans des maisons conçues pour les français moyens. Mon patio par exemple fait à tout casser cinq à six mètres carré ; selon ma culture, un si petit espace est plus approprié à la plantation de quelques plantes, mais pour les jeunes d'aujourd'hui, cela constitue un précieux espace de jeu, même si derrière chez eux, ils disposent d'un grand parc avec manèges. Etrange pour moi. D'ailleurs avec mon enfant, quand il était jeune, j'ai sillonné le grand parc de Bonneuil et même la forêt de Bois Léger en région parisienne, pour lui faire prendre l'air, le parc derrière notre immeuble à Créteil aussi, où ça se passait bien avec, comme on les appelle encore aujourd'hui, "les beurs et beurettes", ces ados étaient bienveillants envers Sam et moi. Ici, les jeunes parents refusent, dirait-on, les parcs au profit de la "culture patio" mais, forcément c'est dur à assumer pour eux du fait que c'est trop petit. Cela les rend nerveux, du coup les voilà qui lancent sciemment volants et ballons dans mon patio, passant ensuite leur frimousse au grillage pour me dire d'aller leur rechercher ballons et volants... évidemment je ne m'exécute pas à la demande, question de dignité... d'où le ficus pour leur en boucher un coin. Quant à la sonnette de la porte d'entrée, je la laisse sonner. Je ne rends les jouets que lorsqu'il y en a environ cinq ou six dans "mon" jardinet, et même parfois non, car ils peuvent les balancer à la file, dans un accès de mauvais humeur d'enfants rois, si l'on peut dire (car les vrais enfants rois, c'étaient ceux de ma génération en terme d'espace). Donc, cet été, je suis appelée à faire beaucoup de vélo... et pas en tournant en rond dans cinq mètres carrés, évidemment, même si au train où vont les choses, d'aucuns trouveront normal de faire du vélo semi mobile entre celui d'appartement et des grands espaces, du vélo de patio. 

08:44 Publié dans Note, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

12/06/2014

entendu et lu ceci et encore cela

 

Les paroles de la chanson postée précédemment ne sont pas gaies,  la musique  sublime la tristesse et ce n'est pas déprimant, c'est plutôt de l'ordre de l'accouchement d'une douleur, qui au grand jour n'est plus sourde,  blues profond que cette chanson qui parle de maltraitance.

Ai lu, et cette fois à l'état brut, sur le blog Dierèse, un texte parlant d'un film et qui se termine avec cette phrase : "Brûle comme brûle, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, l’ampoule grillagée d’une cellule de privation sensorielle."

 

                                                                     Jacques Sicard 

 

Les humains s'infligent des choses inhumaines, les seuls animaux à s'infliger pareilles choses. À méditer. Je vais recevoir aujourd'hui ou demain Au-dessous du volcan. En attendant, un ange revigorant :

 

 

 

10:52 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

11/06/2014

Photo du jour... et musique

P1010041.JPG

Lay down in the tall grass
In a flat-bottomed boat
We lay down and wait for you
With nothing but a piece of rope
Dreaming every night of you
Shaking at the sight
I'll be dreaming every night of you
I'll be shaking at the sight - of - you

Will you beg for forgiveness
Will you pray to be saved
The way you choke your children
When they spit in your face
Dreaming every night of you
Shaking at the sight
I'll be dreaming every night of you
I'll be shaking at the sight

I dreamt you found me out in a field
You tripped over my site
And you dug me out of a shallow grave
With your Swiss Army knife

And only you could revive me
So badly decomposed
I was bone-white, dry and scaly
But you still took me home

Dreaming every night of you
Shaking at the sight of you
I'll be dreaming every night of you

And how could you be so serene
Motivation unclear
In a late basement seance
That brought us to tears
Dreaming every night of you
Shaking at the sight
Oh, I'll be dreaming every night of you
I'll be shaking at the sight

I dreamt you found me out in a field
You tripped over my site
And you dug me out of a shallow grave
With your Swiss Army knife

And only you could revive me
So badly decomposed
I was bone-white, dry, and scaly
But you still took me home

Dreaming every night of you
Shaking at the sight of you
I'll be dreaming every night of you

16:17 Publié dans Musique, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)