Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/06/2014

Les chats heureux

P1010019.JPG

Photo prise tout à l'heure. Il était sur le fauteuil, puis le soleil a cogné un peu trop dur, alors il s'est réfugié dessous. Si les plagistes avaient cette idée toute simple, d'aller se s'abriter sous leur transat quand il fait trop chaud, on vendrait moins de parasols, et les plages auraient un côté surréaliste.

P1010021.JPG

Merci, ombre reposante !

Le bonheur, c'est tout bête... lié au bien être, mais aussi à une certaine propension à s'accorder le droit à l'indifférence en ce qui concerne les humains. La joie c'est autre chose, il y a prise de conscience d'une grâce, n'ayons pas peur des mots, ou d'une chance saisie au détour d'une main tendue, ou d'une main que l'on peut tendre.  Ces chats sont heureux sans être méritants, bonheur lié à leur condition de chats  satisfaits et en bonne santé. Ils ne sont pas équipés pour avoir une opinion sur les problèmes de société... c'est ce qui les rend reposants aussi, parce qu'avec eux, ce n'est pas comme lorsque l'on se retrouve face à la télé qui diffuse les infos ou à l'écoute de la radio qui fait de même, on n'a pas de sentiment d'impuissance. 

nono de ce jour.jpg

Le regard de Nono n'a pas l'étincelle humaine de celui de Yoko quand il me regarde. Nono photographie qui la photographie, elle n'adresse pas un regard mêlé de sentiment, c'est un regard impartial de prédateur en repos parce qu'il n'a pas faim.   

 

16:32 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

L'une des visites du jour

À  propos des choix politiques et de la répercussion sur l'éthique  et l'écologie ♣♣♣...♥♥♦ :

 http://associationhoflandt.hautetfort.com/

08:39 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

22/06/2014

La journée à Berck

 

 

P1010007.JPG

Photo prise à Berck-plage hier après-midi.

 

 

Patrick devait se rendre dans une librairie de Berck pour une dédicace, la journée à été fructueuse pour lui. Moi, j'avais décidé, vu la chaleur, le ciel bleu, de passer la journée à la plage avec le livre que je lis en ce moment au rythme de la tortue,  je ne saute pas de mots suivant les conseils, et je reviens en arrière assez souvent pour mieux  m'imprégner cette fois, ou par étonnement, car Lowry est parfois assez original dans sa façon de faire passer les choses, face à certains problèmes de son personnage il bégaie sans ouvrir le tiret du dialogue car il s'agit de la voix intérieure de celui-ci, cela peut donner : "non non non je n'ai pas dit ça si si si je l'ai dit  je l'ai dit ou pas bon sang de corniau d'encorné." Cette voix précipitée se manifeste notamment face au manque, lorsqu'il lutte pour ne pas boire.

J'étais donc sur la plage, hier, libérée. Les enfants alentour étaient sympathiques, parce qu'heureux, ils avaient plus d'espace qu'ils n'en demandaient, du coup je pouvais lire ou même "dormir" tranquille, car j'ai fait les deux sur cette plage... ne dormant que d'un œil du fait que se réveiller sur une plage après un profond sommeil, je sais par expérience que c'est angoissant. La fois où cela m'est arrivé, c'était accompagné d'une perte momentanée de mémoire. Il faut dire que ça s'est produit durant la période où je venais de quitter la région sud-ouest de la France après bien des efforts pour trouver une place dans une structure à un être cher que je voulais ramener près de notre lieu d'habitation. Ce fut un échec et nous retrouver dans le nord à cause de cet échec m'avait chamboulée au point aussi que j'ai eu une prise de poids conséquente en un temps record. C'est donc lors de cette période épineuse que je me suis un après-midi, profondément endormie sur la plage de Berck,  au réveil je ne parvenais plus à me souvenir  où je me trouvais, ni même qui j'étais. cela a duré quelques secondes où j'aurais pu hurler. Heureusement je n'ai fait que secouer la tête au lieu de hurler malgré l'envie que j'en avais, souffrance muette à son paroxysme, mais les secousses aidant et selon la formule consacrée, j'ai retrouvé mes esprits avant le cri fatidique qui aurait pu non seulement stresser l'entourage mais aussi un peu plus encore le parcours chaotique de la mère déjà suffisamment ébranlée.  Depuis je sais ne dormir que d'un œil sur une plage. Après le demi sommeil, la prose éclatante de Lowry, puis le demi sommeil à nouveau, le tout dans un certain ravissement, les enfants pépiant autour de moi sans animosité. C'était bien.

Au bout de trois heures de ce cocktail d'été, j'ai vu arriver Patrick tout content lui aussi de son après-midi à Berck, il avait bien vendu, en plus. Il m'a trouvée bronzée, en fait j'étais percluse de coups de soleil, qui grâce à la crème de calendula, la moins onéreuse qui soit et la plus efficace pour des coups de soleil sans gravité, ne m'ont pas torturée.   

07:10 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)