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07/07/2014

Hardelot

Hardelot, là où nous sommes allés hier, où je comptais faire une grande balade au bord de la mer, au lieu de quoi, à cause du hard flot dégoulinant du ciel des heures durant, je me suis rabattue sur le livre prévu en cas. Je suis à la mitan d'Au-dessous du volcan. Où j'apprends que Hugh est compositeur de chansons, artiste frustré qui a eu une phase d'antisémitisme, lequel prit bien moins d'ampleur que celui d'Hitler car il se résorba assez vite en raison pour Hugh, du comportement soudain conciliant de l'adversaire en question ;  l'auteur par le biais de Hugh, donne à réfléchir sur les sources possibles de la judéophilie de son personnage et  du retournement de celle-ci pour se transformer en antisémitisme à un moment donné. Sans doute l'absence du père participe-t-elle de cela... le vide que laisse celui-ci rend les frères vulnérables quant aux mauvais coups que peut réserver la société.   

Un livre de réflexion, alliée à la poésie puissante émanant de la relation du Mexique avec l'auteur et inversement. Où le lecteur comprend aussi, et c'est là à mon sens que l'on peut parler de tourbillon, les affres d'angoisse que procure l'alcoolisme, plongeant le Consul dans un malaise vertigineux assorti de tremblements fous, provoqués par le manque, que l'alcool résorbe au grand soulagement de l'alcoolique ayant alors le sentiment de se soigner avec son poison. Un delirium tremens où j'ai en tant que lectrice flotté un moment avec  Goeff dans sa  déréliction, là où le temps, les hommes, perdent consistance par instant, le monde comme en sourdine autour, et soudain des bribes de phrases anodines résonnent en lui, prennent une importance considérable, jusqu'au moment où il ne résiste plus, boit une longue rasade d'alcool, les choses ensuite redeviennent claires pour Geoff, les perceptions plus douces, mais il est alors ivre... le prix de la souffrance amortie. Je suis sortie du tourbillon sans dommage et avec plus de compréhension de la douleur d'autrui. 

Les frères s'aiment, sont sensibles, "comme tout le monde", doués d'une certaine bonté aussi.  

09:02 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/07/2014

Joë Venuti

Le présentateur est un peu long, mais enfin arrive le violoniste de jazz.

 

21:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Les mamans

Quand Nougaro parlait, déjà vieux au niveau strictement de l'âge, de ses parents, il disait souvent lors des interviews "ma maman" ou "mon papa", avec l'accent, et cela lui sortait du cœur, comme des mots d'amour, des élans de cet amour toujours vivace. Selon moi seuls les enfants jusqu'à douze ans pouvaient encore parler de leurs parents selon ces appellations affectives et j'ai été surprise la première fois d'entendre le génial artiste, décomplexé, parler ainsi et puis je me suis fait à l'école de la tendresse de nombreux  Toulousains (du moins de l'époque où j'y étais), et ça ne m'a plus surprise.

Je pense aux parents en général ce matin à cause de cette jeune femme de trente quatre ans, une maman elle aussi, assassinée d'un coup de couteau en plein cœur par une autre mère de famille.

la meurtrière a-t-elle vu une rivale en la personne de l'institutrice, qui aurait voulu capter son enfant ? D'où un arrachement du cœur pour "la mère" tueuse de l'autre mère de deux enfants en bas âge ?

C'est terrible ça ; les enfants sont la chair de la chair chez la plupart des femmes et je le comprends, cela "m'a fait pareil" avec Sam, jusque dans son mal être, il reste de ça "chair de la chair"  et pourtant, la philosophie boudhiste m'a aidée à aller au-delà dans l'amour. Se Libérer du charnel  instinct vers quelque chose de plus fort encore, vis-à-vis de nos enfants.   

11:59 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)